Une des consé­quences du procès de Bordeaux (1953)

Commentaire (0) Procès de Bordeaux

 

Outré, Monsieur Chris­tian Marceaux, qui vit depuis 32 ans dans le Bas-Rhin, nous fait part de la mésa­ven­ture qu’il a vécue et qui montre les méfaits de la désin­for­ma­tion dont souffrent les incor­po­rés de force, en parti­cu­lier lorsqu’il s’agit du drame affreux d’Ora­dour-sur-Glane.
Ce n’est malheu­reu­se­ment qu’un exemple parmi beau­coup d’autres.

« Le 18 octobre dernier, j’ai répondu à une annonce émise par T….., (agence immo­bi­lière dans le dépar­te­ment 87), sur le site inter­net I…..com, concer­nant une propriété à vendre.

J’ai demandé les rensei­gne­ments complé­men­taires suivants: « Quel est le type d’iso­la­tion? A quelle distance se trouvent les plus proches voisins ? Quelles sont les dimen­sions des diffé­rentes pièces, avec un
peu plus de photos svp ? De quand date l’an­nonce ? De quelle année est la
maison ? Quel est l’éloi­gne­ment par rapport au village ? Est-il possible
d’avoir plus de photos vues de l’ex­té­rieur, le prix des taxes habi­ta­tion et
foncières ?
 »

Réponse de l’agence:

« Bonjour,
Isola­tion: Laine de verre et double-vitrage. Le 1er voisin est à 30m. La maison date de 2000. Le séjour fait 45m² avec cuisine ouverte et chemi­née. Les chambres et le bureau: 6,9,11,13. Taxe Foncière: 1100?
Je n’ai pas beau­coup de photos.
Cordia­le­ment,
H…. – T…. 06 79
.. .. .. »

Consi­dé­rant que les réponses repré­sen­taient envi­ron 65% de mes ques­tions, j’en ai fait part au vendeur en ces termes:

« Bonjour,

Peut-être répon­drez-vous à cette ques­tion simple: souhai­tez-vous réel­le­ment vendre cette maison ??????? Essayez de comprendre qu’ha­bi­tant à 750 kms de votre région, j’ai­me­rais au mini­mum avoir la tota­lité des maigres rensei­gne­ments que je vous demande !!
De plus, les quelques photos que vous montrez sont pour­ries et, pour un peu, dans la pièce foutoir (qui doit être le bureau) il manque la caisse du chat avec les crot­tes……………
Merci quand même de votre réponse.  »

Les photos, et surtout celle du » bureau  » sont faci­le­ment
véri­fiables. A cela, l’agence m’ a répondu :

 » RESTEZ dans votre région, vous y êtes très bien !  »

Ce à quoi, j’ai répondu:

« Sachez que ce n’est pas ma région et que je déteste les gens mal élevés
comme vous !..
………. »

Et voilà la réponse que j’ai eu en retour, faite par une autre personne de
l’agence (c’est cette dernière qui le mentionne, puisqu’elle dit être
d’ac­cord avec sa collègue) :

« Subject: Le savoir vivre est une ques­tion d’en­vi­ron­ne­ment fami­lial

Bonsoir,
Déci­dé­ment ça sent le vécu! Je suppose que le chat se soula­geait dans
la pièce du HLM fami­lial ou maman vous enfer­mait entre deux tenta­tives de suicide aux anti­dé­pres­seurs….. (suivent d’autres propos de ce style qui relèvent plus de la diffa­ma­tion que du trait d’es­prit, avant la conclu­sion 🙂 Je partage le point de vue de ma collègue, restez où vous êtes, vous y êtes à votre place, j’ai souve­nir d’avoir appris que les S.S. qui ont brûlé ORADOUR étaient tous Alsa­ciens « .

J’ha­bite en Alsace depuis 32 ans, je ne suis pas Alsa­cien, mais je
n’ai pas du tout envie de lais­ser passer cela ! ».

Voilà où conduisent la diffu­sion d’in­for­ma­tions erro­nées sur les Alsa­ciens incor­po­rés de force dans la Waffen-SS et, plus parti­cu­liè­re­ment, ceux de la classe 26 versés dans la 2e divi­sion blin­dée Waffen-SS « Das Reich« . En effet, le massacre d’Ora­dour est encore, pour certains, un crime commis par les Alsa­ciens, notam­ment à cause du procès de Bordeaux (1953) où, sur le banc des accu­sés, se trou­vaient 7 Alle­mands (un chiffre incroya­ble­ment bas !) et pile le double d’Al­sa­ciens (un volon­taire et 13 Malgré-Nous).

M. Marceaux (chris­tian-marceaux@o­range.fr ) se tient à la dispo­si­tion des personnes qui voudraient en savoir plus sur cette affli­geante affaire.

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