Je recherche toute information sur René et Jean Wendenbaum de Strasbourg-Robertsau.
Fiche WASt de Jean :
Fiche WASt de René :
WENDEBAUM Renatus, geboren am 5. April 1921in STRASSBURG
Am 11. Mârz 1944,als SS-Panzergrenadier der 7. Kompanie/ll.SS-P anzer-Grenadier-Regiment 35, 5km südlich Cisterna di Littoria /ltalien gefallen. Grablage : Feldgrab bei Cisterna. Am 4. Juli 1947 umgebettet nach Pomezia tltalie.n, Block H, Grab 945.
D’après les renseignements dont je dispose, Jean a enfin été reconnu pour avoir été incorporé de force et la mention « mort pour la France » va lui être accordée (elle lui avait été refusée jusqu’en 2016).
Le cas de René est différent. D’après Nicolas Mengus : » Né en 1921, il meurt au sein de la division Waffen-SS « Reichsführer-SS » dans laquelle se sont retrouvés de nombreux Alsaciens incorporés de force, mais de la classe 1926. Il faudrait savoir comment il s’est retrouvé dans cette unité et, malheureusement, la WASt (qui l’a enregistré sous Wendebaum) ne nous renseigne pas, ni le BAVCC.
Si l’on se fonde uniquement sur sa date de naissance et son unité, on en conclura qu’il s’agit d’un engagement volontaire, puisque la classe 21 a été appelée (toujours sous la contrainte) le 15 janvier 1943 dans la Wehrmacht. Mais l’expérience a prouvé à maintes reprises qu’il existe des exceptions et on peut envisager que votre oncle René pourrait en être une. De nombreux Alsaciens et Mosellans ont été versés dans la Waffen-SS après avoir effectué une période dans la Wehrmacht et sans qu’on leur ait demandé leur avis. Mais, pour beaucoup, l’équation Waffen-SS = volontaires, bien qu’à nuancer très fortement, reste une vérité qui engendre de nombreuses conclusions hâtives et d’injustices.
Il existe d’autres cas litigieux où la mention « mort pour la France » a été attribuée ou pas à des non-rentrés ».
Mes recherches actuelles tendent effectivement vers un engagement volontaire. Malheureusement, j’en ignore les circonstances et, surtout, les motivations réelles.
Merci pour tout renseignement complémentaire.
Jean-Marie WENDENBAUM
Pierre Lind
* Précisions et fiche du VDK (sous le nom de Jean Wendenbauer , tout comme sur son acte de décès à l’état-civil de Strasbourg) transmises par Claude Herold : ces deux hommes sont absents des listes connues, y compris celles de pertes de l’armée française. Etant morts au combat, ils ne figurent pas non plus au DRK.
Johann Wendenbauer
Johann Wendenbauer ruht auf der Kriegsgräberstätte in Charkow.
Endgrablage: Block 12 Reihe 30 Grab 5366
Nähere Informationen zu diesem Friedhof erhalten Sie hier.
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:Wendenbauer
Vorname:Johann
Dienstgrad:Schütze
Geburtsdatum:12.11.1924
Geburtsort:Straßburg
Todes-/Vermisstendatum:28.03.1943
Todes-/Vermisstenort: San.Kp. 2/542 Ortslaz. Amwrossijewka
Cimetière de Charkow (Photo Volksbund)
- Après les parcours de Jean et René WENDENBAUM, voici celui de leur frère Antoine.
Né en 1922, il a connu l’évacuation en Dordogne où il a terminé ses études et obtenu le CPA de ferblantier. De retour à Strasbourg, il a exercé sa profession qui lui a permis de participer à la couverture de la gare de Strasbourg.
Du 13 octobre 1941 au 28 mars, il a été au R.A.D..
Conseil de révision le 12 septembre 1942
Incorporation dans la Wehrmacht le 14.10.1942 et affecté à la Stammkp./Inf.Ers.Batl.63
Le 31.12.1942, muté à la 147. Gren. Division, puis le 8.1.1943 à la 1.KP./Res.Gren.Batl.63
Le 6.12.1943, blessé aux bras et au menton, sur le front russe à BELOSCHIZY
Evacué sur le Kriegslazarett CHERITCOWA, puis transféré au Reservelazarett BRESLAU.
Le 12.2.1944, muté à titre administratif au Gren.Ers.Batl.63K
Rapatrié en France début juillet 1945
Voilà l’histoire du troisième frère WENDENBAUM qui est certes revenu, mais profondément meurtri.
Ce n’est qu’après de longues et nombreuses démarches que ses blessures de guerre furent homoguées par le ministère de la défense et qu’il a pu obtenir le statut de Grand Invalide de Guerre.
En conclusion, on pourra méditer sur la triste destinée de cette famille qui, comble de malheur, a de surcroît perdu sa maison lors du bombardement de Strasbourg le 11 août 1944…