Une recon­nais­sance enfin offi­cielle ?

Commentaire (1) Mémoire

 

Le 14 mars 2007, Maître Richard Lux – un des défen­seurs des incor­po­rés de force au procès d’Ora­dour-sur-Glane en 1953 – a adressé à Jacques Chirac, président de la Répu­blique, une lettre dans laquelle il demande que l’Etat français recon­naisse offi­ciel­le­ment sa respon­sa­bi­lité dans l’aban­don de l’Al­sace-Moselle en juin 1940 et dans l’in­cor­po­ra­tion forcée des Alsa­ciens-Mosel­lans dans l’Ar­mée alle­mande à comp­ter de 1942.

Pour appuyer sa demande, cette lettre s’ac­com­pagne d’un « Mani­feste en réha­bi­lité des Alsa­ciens et Mosel­lans incor­po­rés de force dans les armées du IIIe Reich natio­nal-socia­liste alle­mand ». Celui-ci est cosi­gné par le géné­ral Jean-Paul Bailliard, président de l’ADEIF du Bas-Rhin, le séna­teur hono­raire Louis Jung, président hono­raire de l’As­sem­blée parle­men­taire du Conseil de l’Eu­rope, le député Armand Jung et l’his­to­rien Jean-Laurent Vonau, vice-président du Conseil géné­ral du Bas-Rhin.

Les signa­taires invitent chacun – poli­tiques, asso­cia­tions et parti­cu­liers – à soute­nir et à se joindre à la présente action. Pour tous rensei­gne­ments :
Me Richard Lux
25 quai Rouget de Lisle
67000 Stras­bourg
Tel. 03 88 36 40 57
Fax. 03 88 24 24 08

Nico­las Mengus

One Response to Une recon­nais­sance enfin offi­cielle ?

  1. Feisthammel dit :

    . Reconnaissance tardive… Mais ces souffrances étaient en lui toutes ces années. C’était un homme d’une extrême gentillesse mais des blessures profondes avec toutes les horreurs qu’il a vécu. Comment se soigner des traumatismes de la guerre quand on ne vous reconnais pas dans votre propre pays. Double peine pour lui toute sa vie durant.
    À mon père Auguste sa fille Gin si fière de lui.

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