
Henri Stell

MOSER Paul Joseph – Dossier transmis par Claude Herold
Né le 17.11.1924 à Wintzenheim.
Fils de Louis Moser et d’Albertine Risser.
Célibataire.
Serrurier.
Incorporé de force le 17.10.1942.
Marsch. Kp. Gren. Ers. Btl. 170 à Bad Mergentheim.
FPN : 12 568D.
7. Gr. Rgt. 351 4/MG. Gr. Ausb. Btl. 170.52
Obergrenadier.
Dernières nouvelles depuis Konatop le 28.8.1943.
N’a pas reparu à son domicile depuis mars 1943.
Porté disparu le 5.9.1943 dans le secteur de Sloboda.
Mort au camp de Tambov. D’après un camarade allemand, Josef Brand, de Fürth (Bavière), il s’y trouvait encore en février-mars 1946. Il suppose que, s’il n’a pas été rapatrié, il aura été affecté dans une carrière pour casser des pierres destinées, par exemple, à la construction de routes dans le secteur de Moscou.
Georges Pfau, de Wintzenheim, témoigne qu’il a été avec Paul Moser, au mois de juin/juillet 1945, au Bunker 45 du camp de Tambov.
Date de décès fixée au 31 mars 1946.
Déporté militaire.
Mort pour la France.
BURGHARD Jean Gervais – Dossier transmis par Claude Herold
Né 5.9.1922 à Sainte-Croix-en-Plaine.
Cultivateur.
Célibataire.
Incorporé de force le 16.1.1943.
Stamm.Kp. I / 134.1258
3. Kp. Bau-Pionier-Bataillon 96.
Gefreiter.
Grenadier.
FPN : 33583.
Dernières nouvelles depuis Laudona (Lettonie) le 3.8.1944.
Disparu secteur de Laudona (Lettonie) le 8.8.1944.
N’a pas reparu à son domicile depuis avril 1944.
Déporté militaire.
Mort pour la France.
Colmar – Les commémorations du 80e anniversaire de la Libération & le Storyrollup d’Alsace
Mémoire et reconnaissance : Question écrite de Madame la Sénatrice Pascale GRUNY (Aisne – Les Républicains) publiée dans...
Madame Pascale GRUNY attire l’attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre des armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants sur la reconnaissance de la tragédie vécue par les soldats incorporés de force durant la Seconde Guerre mondiale et leurs familles.
Ces hommes ont été contraints d’affronter leur patrie, la France, et à se battre contre les Alliés. Au total, ce sont plusieurs dizaines de milliers d’incorporés de force qui sont morts ou disparus sous l’uniforme allemand, quand des dizaines de milliers d’autres sont restés prisonniers pendant des années dans les camps russes. Il faudra attendre 1979 pour que l’Allemagne accepte de débloquer les fonds nécessaires à l’indemnisation des intéressés. Néanmoins, seuls les incorporés de force de la Wehrmacht ont pu bénéficier d’une indemnisation. Ainsi, les personnes incorporées de force dans des organisations paramilitaires du régime nazi et les orphelins de guerre issus de ce drame n’ont eu aucune indemnisation pour la tragédie subie. De leur côté, les femmes n’ont pu bénéficier d’une indemnisation qu’en 2011, grâce à une convention d’indemnisation signée par l’ancien ministre Jean-Marie Bockel. Plus de 80 ans après les faits et alors que le nombre de témoins vivants de ce drame ne cesse de diminuer, il est urgent que la France participe à sa reconnaissance symbolique dans sa globalité, afin d’assurer la transmission de la mémoire des incorporés de force.
Compte tenu de ces éléments, elle lui demande ce qu’il entend mettre en oeuvre pour assurer l’indemnisation dans le temps de tous les incorporés de force sans exception et des orphelins de guerre. Elle lui demande également sa position quant à une renégociation éventuelle avec l’Allemagne pour parvenir à une telle convention d’indemnisation.
Document transmis par Serge AMORICH, délégué national de l’Association des anciens incorporés de force dans le RAD–KHD d’Alsace et de Moselle
SCHMUTZ Ernest
Je fais des recherches sur le parcours SCHMUTZ Ernest, originaire de Muttersholtz et né le 1.11.1919. Il a disparu dans le camp de Tambov-Rada. Il a été déclaré « mort pour la France ».
En vous remerciant pour toute information qui me permettra de reconstituer son vécu.
Nadine Rauscher – nadine.rauscher@orange.fr
COMPLEMENTS TRANSMIS PAR CLAUDE HEROLD
Qui peut donner des renseignements sur CORNELLI NN et HAMBURGER Maurice ?
Le docteur Maurice Hamburger, né à Paris en 1895, était vraisemblablement un déporté français, mort selon la France en mai 44, mais qui aurait réapparu/disparu en Sibérie en septembre 1955.
Le dénommé Cornelli est né vers 1924 en Alsace ou en Moselle. Il disparait en captivité au camp d’Ossinniki en février 1948.
Dossier composé par Richard Klein.
Répondre à : info@malgre-nous.eu
GALL Robert

Compléments transmis par Claude Herold :
Sur cette page figurent également Georges Albrecht, Jérôme Baehl et Lucien Ehrhart: