Les victimes jebshei­moises. Docu­ment trans­mis par Claude Herold

Commentaire (0) Les incorporés de force, Liste des non rentrés, Mémoire

BALTZINGER Jacques

BENTZ Alfred

BENTZ Emile

BENTZ Pierre

BOESCHLIN Marcel

DE WATTEVILLE-BERKHEIM François

FREY Henri

HECKETSWEILER Henri

HERRMANN Jean

HERRMANN Robert

JERG Cathe­rine

JOHO Gérard

LUDWIG Julien

OBERLIN Charles

OBERLIN Georges

OBERLIN Marcel

OBRECHT Albert

SCHERER Jean

SELIG Paul

SEMBACH Jean

STINNER Alfred

WAHL Eugène

ZIMMERLIN Jenny

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Zwang­sre­kru­tierte im Elsass

Commentaire (0) Actualité, Revue de presse

NS-Aufar­bei­tung – Zwang­sre­kru­tierte im Elsass.

Im 1940 besetz­ten Elsass-Lothrin­gen wurden etwa 130.000 Männer von der Wehr­macht zwang­sre­kru­tiert: Gegen ihren Willen, „Mal­gré-nous“, nennt man sie. Ihre Geschichte aufzuar­bei­ten, dauerte Jahr­zehnte. Noch heute ringen Hinter­blie­bene um Aner­ken­nung. (Erst­sen­dung am 4.10.24)

Schae­fer, Anke |

Lien : https://www.deut­schland­funk.de/von-der-wehr­macht-zwang­sre­kru­tiert-die-lange-aufar­bei­tung-im-elsass-dlf-b07190ef-100.html

Merci à Marie-Claire Tata­kis pour l’en­voi de ce lien !

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« La Cigogne n’a qu’une tête » : Inau­gu­ra­tion du Story­rol­lup d’Al­sace le 4 avril 2025 en présence des auteurs

Commentaire (0) À noter dans l'agenda, Actualité, Mémoire

 Le vendredi 4 avril 2025, à 14h, après deux années et demie de travail aura lieu, au collège épis­co­pal Saint-Etienne de Stras­bourg, l’inau­gu­ra­tion de « La Cigogne n’a qu’une tête », dans une adap­ta­tion en un « Story­rol­lup d’Al­sace » bilingue (français-alle­mand) de 40 mètres de long retraçant, en 1660 dessins, le martyre de l’Al­sace entre 1939 et 1953 (voir https://www.malgre-nous.eu/?s=story­rol­lup).

Tenant compte d’une jauge limi­tée et dési­reux de faire de ce moment inou­bliable une fête popu­laire, Fabrice Sten­gel, chef d’éta­blis­se­ment, et les auteurs, Igor Futte­rer et Nico­las Mengus, mettent à la dispo­si­tion du public 30 places sur réser­va­tion.

Dans le même esprit de la présen­ta­tion de cette œuvre sans précé­dent depuis la Brode­rie de Bayeux et estam­pillée « 80e anni­ver­saire de la Libé­ra­tion », une céré­mo­nie parti­ci­pa­tive ouverte à tous aura lieu au Monu­ment aux Morts de la Place de la Répu­blique de 16h à 17h.

Réser­va­tion : landing­pro­duc­tion@­free.fr ou au 03.88.76.75.88.

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Lettre ouverte aux jeunes géné­ra­tions, par Renée Baudot

Commentaire (0) Actualité, Billet d'humeur, Opinion

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Ludwig Ginkel et sa famille

Commentaire (0) Avis de recherche, Liste des avis de recherche

Je cherche à en savoir plus sur mon arrière-grand-père qui, en 1946, a été condamné par contu­mace avec sa fille Gabrielle, née le 21.5.1919 à Lech­feld, en Alle­magne (cf. pièces jointes).

Mon arrière-grand-père, Ludwig Ginkel, est né en 1887 à Ober­wei­ler im Tal (aujourd’­hui Rhéna­nie-Pala­ti­nat, Alle­magne). Au cours de son appren­tis­sage au métier de tonne­lier, il vint à Stras­bourg et y rencon­tra Marie-Louise Muhl­meyer (née en 1882 à Dach­stein). Comme les parents étaient contre le mariage avec « Boche », ils se rendirent à Munich vers 1909 et s’y marièrent en 1910. Elle se récon­ci­lia avec ses parents, de sorte que les 10 enfants vécurent à Stras­bourg, Wolx­heim, Munich et  Lager Lech­feld près d’Aug­sburg. En 1929, toute la famille fut natu­ra­li­sée française.  Je suppose que Ludwig Ginkel, alors âgé de 58 ans, a été enrôlé dans le Volkss­turm. Après la guerre, il se rendit à Mann­heim, où vivait l’un de ses fils, et ne put reve­nir en raison du verdict. Je pense que cela a égale­ment joué un rôle dans le fait qu’il était protes­tant et qu’a­vant la guerre, il vivait très bien à Molsheim avec ses nombreux enfants (catho­liques) et travaillait de manière indé­pen­dante comme tonne­lier.

Son fils Arsène (rebap­tisé Otto) Ginkel, né en 1928, fut égale­ment enrôlé dans le Volkss­turm. À son retour, ils l’ont immé­dia­te­ment arrêté à Molsheim et l’ont laissé passer la nuit, sous surveillance, à la fontaine de la place du Marché. Il fut ensuite envoyé au camp de concen­tra­tion de Natz­wei­ler-Stru­thof et survé­cut de justesse. Malheu­reu­se­ment, je n’ai aucun docu­ment sur son séjour là-bas. Il vécut ensuite à Stras­bourg.

D’autres enfants furent égale­ment enrô­lés dans la guerre ou survé­curent :

Louis Marcel Ginkel, né à Stras­bourg en 1908, entre dans la Résis­tance à Paris. Plus tard, il vécut à Paris.

Renée Pierre Ginkel, née à Munich en 1909, fut mobi­li­sée, survé­cut et resta à Mann­heim.

Charles Guillaume (Willi) Ginkel, né à Wolx­heim en 1915, fut mobi­lisé et mourut en Russie.

Albert Ginkel, né en 1923 à Camp-Lech­feld, fut enrôlé, fait prison­nier de guerre aux États-Unis, puis vécut en Alle­magne.

Edouard Ginkel, né à Stras­bourg en 1925, a été enrôlé et a survécu, vivant plus tard à Stras­bourg.

Lucien Ginkel, mon grand-père mater­nel, est né à Wolx­heim en 1911. Il ne voulait pas se battre contre les Français et a dû travailler pour une entre­prise de construc­tion à Mann­heim et parti­ci­per à la lutte contre les incen­dies. Il mourut étouffé par la fumée en 1944. Avant cela, en 1943, il avait été forcé d’épou­ser la fille de l’en­tre­pre­neur en bâti­ment (ma grand-mère mater­nelle est morte d’une leucé­mie en 1938). S’il ne l’avait pas fait, il aurait été expulsé.

Je remer­cie d’avance toute personne qui me permet­tra dans apprendre davan­tage sur le parcours des uns et des autres et, surtout, sur le procès dont mon arrière-grand-père a fait l’objet.

Andrea Lach­nit – andrea@m-lach­nit.de

 


Complé­ment : « Les Dernières Nouvelles d’Al­sace » du 24.12.1946

 


COMPLEMENTS DE CLAUDE HEROLD :

Sur le site du VDK, Wilhelm Ginkel avait le grade de Rottenfüh­rer, un grade en usage dans la Waffen-SS. Il ne semble pas avoir de tombe connue.

 

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HOMMAGE A JEAN–JACQUES REMETTER, par Renée Baudot

Commentaire (0) Actualité, L'après-guerre, Mémoire, Opinion

 Le 04 avril 2025, nous allons commé­mo­rer le retour de Jean-Jacques Remet­ter en Alsace après avoir passé 12 ans au goulag en Union Sovié­tique. Le parcours de ce déporté mili­taire est parti­cu­liè­re­ment inté­res­sant et mérite cette commé­mo­ra­tion.

 

Comme tous ses cama­rades d’in­for­tune, il a accepté de revê­tir un uniforme honni et de servir un régime détesté et détes­table pour sauver sa famille. En cas d’in­sou­mis­sion, la répres­sion nazie s’abat­tait sur les parents et le clan. Les sanc­tions pouvant aller jusqu’à la mort.

 

Une fois arrivé sur le front russe, il n’eut qu’une obses­sion : déser­ter, fuir, s’échap­per. Il ne voulait pas se battre pour l’Al­le­magne nazie. Il réus­sit à rejoindre la résis­tance polo­naise. Malheu­reu­se­ment, au moment de l’ar­mis­tice, il fut arrêté par les Sovié­tiques et condamné pour espion­nage à 15 ans de travaux forcés.

 

Après avoir été victime du tota­li­ta­risme nazi, Jean-Jacques Remet­ter fut confronté à celui de l’Union Sovié­tique. Il n’a jamais été un espion. Il fut déporté au goulag car l’Union Sovié­tique avait besoin d’une main d’œuvre gratuite et nombreuse pour exploi­ter les impor­tantes ressources de son immense terri­toire.

 

Il a connu 11 camps de déten­tion dont celui de Tomsk en Sibé­rie. Il passa 12 ans au goulag et connut l’en­fer. Pour illus­trer mon propos, je joins 2 articles du jour­na­liste Jacques Granier parus dans « Le Monde » dont je recom­mande la lecture.

 

Enfin libéré le 15 avril 1955, il eut le bonheur de retrou­ver les siens à Stras­bourg où il se maria et fonda une famille. Son parcours est exem­plaire et illustre la tragé­die des Incor­po­rés de Force que les gouver­ne­ments alle­mands succes­sifs ont du mal à recon­naitre.

 

Je m’in­cline devant sa mémoire. Il mérite notre respect.

Qu’il repose en Paix.

                                                                                                                      Renée Baudot, le 14 mars 2025

 

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ZIEGLER Alphonse – Dossier composé par Enzo MELONI

Commentaire (0) Portraits, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

 Alphonse Ziegler, né à Mulhouse le 19.1.1926, a été incor­poré de force le 11.2.1944, dans la 9e SS-Panzer­di­vi­sion « Hohens­tau­fen » le 11 mars 1944, à l âge de 17 ans, après avoir fait le RAD. Il a dit qu’ils étaient trois bouchers origi­naires, comme lui, de Mulhouse dans la divi­sion. Il avait le grade de Sturm­mann (capo­ral). Quand des soldats étaient bles­sés, il pratiquait les premiers secours.

Selon le parcours de la divi­sion, il aurait fait l’Ukraine fin mars, puis la Norman­die où sa divi­sion a combattu contre les Anglais. Il aurait mentionné le Nord-Pas-de-Calais. Il a dit qu’il avait été envoyé en Pologne combattre les Russes. Il raconta que les combat étaient durs, qu’il faisait froid et qu’il avait faim. Sa divi­sion aurait égale­ment combattu à Arnhem contre les Anglo-Améri­cains, puis dans les Ardennes. Il aurait fait la Hongrie égale­ment selon le parcours de sa divi­sion ;  un des Alsa­ciens aurait voulu se rendre aux Russes, mais Alphonse et un autre alsa­cien l’en ont dissuadé, lui sauvant proba­ble­ment la vie.

Après il était en Autriche. Alphonse et les deux autres Alsa­ciens ont profité d’une offen­sive sur la  ville de Graz pour s’échap­per. Ils ont marché long­temps jusqu’à une gare. Il étaient affa­més et ouvert un wagon où ils ont décou­vert plein de sardines. Ils en ont fait une indi­ges­tion ! Après, il se rendirent aux Améri­cains qui, une fois enre­gis­trés (30.5 et 6.9.1945 – cf. PJ), les ont trans­fé­rés aux Français où ils ont passé un « sale quart d’heure ».

  • Formu­laires d’en­re­gis­tre­ment comme prison­nier de guerre : Ziegler Alfons POW

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Charles Buch et Elimar Schnei­der, incor­po­rés de force dans la Waffen-SS, témoignent

Commentaires (2) Actualité, Documents, Les incorporés de force, Les incorporés de force face à leur destin, Les pendaisons de Tulle, Mémoire, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires, Procès de Bordeaux, Témoignages

Une vidéo de Chris­tian Grei­ner et Gérard Michel mise en ligne par Ludwig Von Elsass : https://youtu.be/73donn5lN28?si=MZwtG0JmLYZ4uuWE 

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« Les Oubliés de l’His­toire », une chan­son sur l’in­cor­po­ra­tion de force

Commentaire (0) Actualité, Les incorporés de force, Mémoire

La chan­son « Les Oubliés de l’His­toire » raconte l’His­toire des incor­po­rés de force. Lien commu­niqué par Ludwig Von Elsass : https://youtu.be/yrsyOffNj1M?si=EfQdT0W2qIiwOP1f 

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BONNET Joseph – par son petit-fils Xavier Bonnet

Commentaire (1) Portraits, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

 Joseph Louis Bonnet est né à Longe­ville-les-Metz le 28/10/1922. Il est envoyé au RAD, doctobre 1941 à mars 1942. Céli­ba­taire, carros­sier au garage Hubert à Metz, il béné­fi­cie d’un sursis d’in­cor­po­ra­tion car son employeur a été réqui­si­tionné par l’ar­mée alle­mande. Il est incor­poré de force le 26 juin 1943. Son parcours va le mener en Biélo­rus­sie : Lida, Orcha, Mogi­lev. Affecté fin 43 au Grena­dier Regi­ment 51, il parti­cipe malgré lui aux « Roll­bahn­schlach­ten » et à l’opé­ra­tion Bagra­tion qui verra l’ef­fon­dre­ment du front alle­mand à l’est.

Pris dans la poche de Minsk, il parvient à s’échap­per avec une partie de son unité. Lors d’une permis­sion à Sarre­bruck, fin octobre 1944, il déserte et se cache chez sa mère, qui tient une épice­rie au 58 rue aux arènes à Metz. À la Libé­ra­tion, il se présente aux forces améri­caines qui l’en­ver­ront au camp de prison­niers de La Glace­rie, près de Cher­bourg.

Il est libéré la veille des fêtes de Noël 1944 et sera démo­bi­lisé en avril 1945. Bien des années plus tard, il ne livrera que ce témoi­gnage, lors de la retraite de Minsk : « À la fin, on était plus que 300 ou 400. On était entassé sur un char. Il y avait des hommes accro­chés partout ; au canon, partout. Même sur les moteurs. Ceux qui tombaient du véhi­cules en marche… on ne s’ar­rê­tait pas, on ne les atten­dait pas. »

 

Screen­shot

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