Qui peut donner des rensei­gne­ments sur le parcours de Fritz René ?

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Fritz René sur Ances­try :

Web : Fichier des personnes décé­dées, France, 1970 à 2021Exact1Si­mi­lai­re2

Nom:Rene PaulSi­mi­laireFritzExact
Sexe:
homme (mascu­lin)
Âge au décès:
62
Date de nais­sance:30 sept. 1928Même année
Lieu de nais­sance:
Paris-13e-Arron­dis­se­ment, Paris, France
Date de décès:
23 mars 1991
Lieu de décès:
Stras­bourg, Bas-Rhin, France
Numéro du certi­fi­cat:
1002

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HARY Norbert

Commentaires (2) Avis de recherche, Liste des avis de recherche, Liste des non rentrés

Je cherche des rensei­gne­ments  sur le parcours de mon grand-oncle Norbert Hary, de Volme­range-les-Mines (Moselle), mort en octobre 1945 à Alek­sin (Russie).

Merci d’avance pour toute aide,

Natha­lie LOPES – l.nath57@g­mail.com

Docu­ments complé­men­taires commu­niqués par Claude Herold qui signale que Norbert Hary n’est pas réper­to­rié au VDK, ni sur Ances­try.

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Oradour-sur-Glane. Les Alsa­ciens, des « monstres » et des « assas­sins »… ?

Commentaire (0) Documents, Procès de Bordeaux

Si, parmi les 13 dépor­tés mili­taires mis en accu­sa­tion en 1953 pour avoir été présents à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, quatre d’entre eux – Busch, Lohner, Grie­nen­ber­ger, Giedin­ger – ont obtenu un non-lieu en 1948, c’est parce qu’il avait été jugé qu’ils n’avaient pas pu se sous­traire aux ordres donnés et que, malgré tout, ils avaient sauvé des vies.

En-dehors de Paul Graff qui n’a jamais caché avoir tiré, dans des circons­tances bien parti­cu­lières, sur une femme – iden­ti­fiée comme étant Octa­vie Dalstein – qui avait mani­fes­te­ment déjà été touchée par le tir d’un autre soldat, il n’a jamais pu être prouvé que les incor­po­rés de force avaient sur la conscience le meurtre des femmes et des enfants d’Ora­dour (nous n’évoque­rons pas ici les exécu­tions des hommes dans les granges). Au contraire, au procès, il avait été établi qu’ils étaient venus dans ce bourg sans inten­tion de tuer, sans prémé­di­ta­tion.

Les quelques exemples que nous allons citer abondent en ce sens et se fondent sur les archives du procès qui nous sont connues.

  • A partir de 14h15 envi­ron. Daul et Elsaes­ser, en faction dans un chemin creux près de la ferme Bel-Air, renvoient – sur ordre de leur chef Lauber – une jeune femme d’en­vi­ron 18 ans venue à vélo, ainsi qu’une dame d’une quaran­taine d’an­nées et un homme avec un accent italien ou espa­gnol. Ils laissent entrer Jean-Baptiste Tour­nier, profes­seur de musique, qui s’était montré très insis­tant.
  • Ils laissent égale­ment sortir un homme, une femme et deux enfants à vélo. La femme remer­ciera Daul après la guerre.
  • Hoeh­lin­ger, posté derrière une haie, apprend que son chef Zscheyge aurait laissé sortir une femme du bourg. Lui-même discute avec un homme d’une soixan­taine d’an­nées et une jeune fille qui fanent dans un pré. Les deux civils repartent ensuite sans être inquié­tés. Les Alle­mands Karl Lenz et Werner Chris­tu­kat dépo­se­ront avoir aussi renvoyé des civils.
  • Lohner, en faction entre Puy-Gaillard et la Chalet Saint-Vincent renvoie une jeune femme de 17/18 ans, Yvonne Gaudy. Puis il renvoie deux jeunes femmes de 20–25 ans et un homme d’en­vi­ron 60 ans.
  • Boos, le volon­taire alsa­cien, renvoie une fillette de 7/8 ans.
  • A partir de 15h envi­ron. Un soldat demande, en français, aux habi­tants de Laplaud de l’ac­com­pa­gner jusqu’au Champ de Foire. A mi-parcours, un autre soldat leur dit, en français sans accent, de retour­ner chez eux. Témoi­gnage de Mme Marie-Louise Moog, née Pince­maille.
  • Oster sauve une jeune fille de l’église en flammes. Témoi­gnage oral de Niess. Voir aussi dépo­si­tion de Margue­rite Rouf­fanche du 16.11.1944.
  • Vers 15h30–15h45. Après l’exé­cu­tion des hommes au Chai Denis, Lohner et Meyer font signe à une femme de se cacher. Elle se réfu­gie dans une maison.
  • Vers 15h45–16h. Pres­tel, en compa­gnie de Weber, Niess et trois autres soldats, renvoie une femme et deux enfants qui voulaient entrer dans le village parce que leur maison brûlait.
  • Vers 18h30. Arri­vée en voiture de M. Pallier qui s’inquiète pour sa famille. Il est arrêté, son chauf­feur est libéré.
  • Vers 19h. Arri­vée du tram. Les voya­geurs sont conduits à la Ferme Masset et libé­rés entre 21h et 22h.
  • Ajou­tons les témoi­gnages de Jacque­line Pinède (cachée sous un esca­lier avec sa soeur et son petit frère) – qui suppose que les trois soldats qui les ont laissé fuir étaient proba­ble­ment fati­gués de tuer – et, en 2014, d’André Boijeaud qui recon­naît avoir eu la vie sauve grâce à un soldat en faction sur le pont qui l’a renvoyé d’un geste de la main.

Si l’on n’a pas le temps de consul­ter les archives et les nombreuses publi­ca­tions sur Oradour, qu’on se réfère simple­ment à F. Delage, Oradour, ville martyre, 1945, p.27 qui donnait déjà quelques exemples :


 

Dossier établi par Nico­las Mengus et Igor Futte­rer

 


La haine anti-dépor­tés mili­taires pendant le procès de 1953 (Archives ADEIF)

 

 

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KREBS Albert, évadé sur le front de l’Est – Portrait établi d’après les docu­ments aima­ble­ment commu­niqués par...

Commentaire (0) Portraits, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

 Albert Krebs est né à Yutz (Moselle) le 15.11.1923. Céli­ba­taire. Maçon. il réside à Sere­mange-Erzange au moment de son incor­po­ra­tion de force dans les troupe du Génie de la Wehr­macht (15.10.1942). Son parcours va le mener à Mayence, Ulm, Stalino, Bjel­go­rod, Khar­kov, puis en Bessa­ra­bie. Sa dernière unité connue est la 2e compa­gnie du Heeres-Pionier-Bataillon 127 (début 1944) avant son évasion, profi­tant de la décla­ra­tion de guerre de la Rouma­nie à l’Al­le­magne (25.8.1944). Il se rend aux Roumains le 30.8.1944. Il est ensuite récu­péré par les Sovié­tiques et arri­vera, avec trois Alsa­ciens, au camp de Tambov. Il retrouve ses foyers le 1.11.1945.  Il est démo­bi­lisé à Metz le 20.12.1946.

 

 

 

 

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Edition : « A chacun sa guerre. Témoi­gnages de civils et de soldats… »

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 A chacun sa guer­re… ».  Voilà un titre qui résume bien le contenu de ce livre de témoi­gnages. A la guerre globale, avec ses mouve­ments de troupes ou ses batailles dantesques, ses souf­frances et ses millions de morts, se super­pose les combats indi­vi­duels, c’est-à-dire les luttes quoti­diennes où domine l’ins­tinct de survie, la frater­nité parfois, loin des grands idéaux. Quel que soit l’uni­forme, quelles que soient les convic­tions, l’in­di­vidu n’a qu’un but : rester en vie et retrou­ver son foyer.

Dans cet ouvrage, Chris­tophe Viller rassemble – ce qui n’est pas courant –  les récits de d’hommes et de femmes de diffé­rentes origines : GI’s améri­cains, Alsa­ciens et Alsa­ciennes enrô­lés de force dans les armées du IIIe Reich,  Alle­mands et Autri­chiens de la Wehr­macht,  Polo­nais de la 1ère Divi­sion blin­dée polo­naise, résis­tants, simples soldats et offi­ciers, ambu­lan­ciè­res… Tous ont connu  des destins extra­or­di­naires, complexes et doulou­reux, jamais tracés à l’avance. Ils étaient jeunes et avaient des rêves…  On les voit sourire et souf­frir, confron­tés quoti­dien­ne­ment à la mort. Leurs récits, sont très docu­men­tés et illus­trés. Ils permettent, en multi­pliant les points de vue, de mieux comprendre cette doulou­reuse page de notre histoire mondiale.

Nico­las Mengus

 

VILLER Chris­tophe, A chacun sa guerre. Témoi­gnages de civils et de soldats pris dans la tour­men­te… 1939–11945, chez l’au­teur, 2024, 388 pages, 45 euros. Contact : ch.viller@g­­mail.com

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Elimar Schnei­der, SS malgré moi….

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 Elimar Schnei­der, SS malgré moi. Tribu­la­tions d’un Alsa­cien, GFH Editions, 2024.

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Edition : Elimar Schnei­der, « SS malgré moi… »

Commentaire (1) À lire…, Actualité, Compte-rendus

 C’est une évidence. Certains propos et prises de posi­tions tenus par Elimar Schnei­der dans son livre-témoi­gnage ne feront pas l’una­ni­mité. Ce fut déjà le cas lorsque ce livre est paru en 1979, en langue alle­mande, sous le titre SS-Beute­­deut­­scher. Weg und Wand­­lung eines Elsäs­­sers et signé du pseu­do­nyme Sadi Schneid. Marqué par les atroces pendai­sons de Tulle (juin 1944) et tout authen­tique incor­poré de force qu’il était, Elimar Schnei­der resta fidèle, non à l’idéo­lo­gie natio­nal-socia­liste, mais à ses cama­rades de front de la Waffen-SS et ne s’en cacha jamais. Person­nage trouble pour les uns, « grande gueule » pour les autres, il ne mâche pas ses mots pour décrire son vécu en Alsace annexée qui va le conduire, comme envi­ron 2000 autres jeunes Alsa­ciens de la classe 1926, dans la Waffen-SS et, pour une partie d’entre eux, dans la 2divi­sion blin­dée SS « Das Reich  ». N’en disons pas plus. Si une partie du récit d’Eli­mar Schnei­der avait déjà été publiée dans Entre deux fronts. Les incor­­po­­rés de force alsa­­ciens dans la Waffen-SS (2 vol., 2007–2008) et sur www.malgre-nous.eu, le public non-germa­no­phone peut désor­mais décou­vrir la tota­lité de son parcours grâce au travail de traduc­tion de Ludwig Andreas. Une occa­sion de décou­vrir ou de redé­cou­vrir un témoi­gnage et un « Alsa­cien prise de guerre » hors du commun.

Nico­las Mengus

Elimar Schnei­der, SS malgré moi. Tribu­la­tions d’un Alsa­cien, GFH Editions, 2024, 261 pages, 29 euros.

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Dépor­tés mili­taires et Archives natio­nales

Commentaire (0) Documents, Les incorporés de force

La liste des incor­po­rés de force/dépor­tés mili­taires a été établie par les Archives Natio­nales de Paris et a été mise sur 26 bobines de micro­films. Docu­ments trans­mis par Jean-Claude LISKA-TOSI.

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Wybrecht René – Dossier composé par Claude Herold

Commentaire (1) Liste des non rentrés, Portraits, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

 

 

Rena­tus Wybrecht

Geburts­da­tum:21.02.1924

Geburt­sort:Rixheim

Todes-/Vermiss­ten­da­tum:26.11.1943

Todes-/Vermiss­te­nort:B.Krass­nyj-Kriwoj Rog

Rena­tus Wybrecht wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt.

Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: Krass­nyj / Kriwoj Rog – Ukraine

 

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HUCK Etienne, de l’An­nexion à la capti­vité sovié­tique

Commentaire (0) Les incorporés de force face à leur destin, Témoignages

HUCK Etienne, de l’An­nexion à la capti­vité sovié­tique. Témoi­gnage : https://www.cala­meo.com/ami-hebdo/read/000897022b188772ec9d7

 

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