HEROLD Ernest (Ernst)
comptable (*Kolbsheim, Bas-Rhin, 3.11.1917). En 1939, au début des hostilités, il effectuait son service militaire au sein du 61e Bataillon de Chars de Combat en Tunisie. Après la signature de l’Armistice, le commandant Des Rieux, chef du 61e BCC, lui conseilla de rester en Tunisie et lui proposa même un poste de gérance dans une ferme. Mais, n’ayant pas revu sa famille depuis 1938, il décida néanmoins de rentrer en France. Il fut démobilisé le 17.9.1940 au Centre de démobilisation du dépôt à Avignon.
Il rentra en Alsace le 30.9.1940 et reprit la vie civile.
Le 5.2.1943, il fut convoqué par les autorités Allemandes. Incorporé dans la Wehrmacht, il fut affecté à la Stamm Kompagnie du Grenadier Ersatz Bataillon 478 en tant que Pionier (Génie).
Le 13 octobre 1943, il fut muté à la 3e compagnie du Grenadier Ausbildungs Bataillon 478, puis, le 2 novembre 1943, il fut muté à la 12e compagnie du Feldausbildungs Regiment 640.
D’après les indications mentionnées dans son Wehrpass (renvoyé a la famille après son déces), il eut à combattre contre des bandes de partisans russes.
Chose étonnante ou prémonition, lors de sa derniere permission, début 1944, il a dit discretement à son père que la situation militaire sur la partie du front sur laquelle se trouve son bataillon est telle qu’il ne reviendra sûrement plus.
Le 9 mars 1944 en début d’après midi, appartenant à la 3e compagnie du Sperrverband « Fischer », il fut touché par l’artillerie Russe et meurt sur le coup.
Son chef de Compagnie, l’Oberstleutnant Laemmler, indiqua dans sa lettre que son corps n’avait pû être récupéré etant donné que la troupe avait battu en retraite et que les Russes occupaient le terrain.
Sa derniere lettre à sa famille datait du 28 février 1944 avec, naturellement, quelque banalités telles que pouvaient les écrire les soldats de crainte que les lettres ne soient ouvertes par la censure.
Jusqu’à présent, les services d’exhumations du Volksbund n’ont pû récuperer son corps.
Il repose à un endroit inconu près du Village d’Obisha, au nord de la ville de Pleskau(Pskov), à quelques kilomètres de la frontière avec la Lettonie.
* Fiche du Volksbund :
Ernst Herold wurde noch nicht auf einen vom Volksbund errichteten Soldatenfriedhof überführt.
Nach den uns vorliegenden Informationen befindet sich sein Grab derzeit noch an folgendem Ort: nicht verzeichnet
Nachname:
HeroldVorname:
ErnstDienstgrad:
PionierGeburtsdatum:
03.11.1917Geburtsort:
KolbsheimTodes-/Vermisstendatum:
09.03.1944Todes-/Vermisstenort:
Obisha
HEROLD Albert
Agriculeur (* Hangenbieten, Bas-Rhin, 26.8.1921). Célibataire. Après un passage au RAD, il a été incorporé de force en janvier 1943 dans la Wehrmacht. Il a été affecté à la Stammkompagnie du Grenadier Ersatz Bataillon 475, puis à la Reserve Kompagnie für Infanterie Reiterzüge 4.
Le 28 janvier 1943, il est muté à la 2e compagnie du Reserve Grenadier Bataillon 475. Le 16 juillet 1943, il est muté au Marsch Bataillon zur besonderen Verwendung der Infanterie 178. à Radom, en Pologne. Le 21 juillet 1943, il est muté à la 7e compagnie du Panzer Grenadier Regiment 25. Le 28 septembre 1943, il est blessé par une balle de fusil au cou et est évacué sur le Feldlazarett le plus proche.
Le 10 décembre 1943, il est mis au repos à l’arriere du front à la 3e compagnie du Landesschützen Bataillon 260.
Le 25 janvier 1944, il est muté à la Marsch Kompagnie du Panzer Grenadier Ersatz Bataillon 5.
Le 28 mai 1944, il est muté à la 8e compagnie du Panzer Grenadier Regiment 25.
Le 13 juillet 1944, il est blessé et évacué sur le poste de secours. D’après les archives du Krankenbuchlager de Berlin, il a pris un éclat d’obus dans la cuisse droite.
Le 26 juillet 1944, il est hospitalisé au Reserve Lazarett de Braunschweig, puis il est transféré, le 20 septembre 1944, à celui de Neinstadt dans la Harz.
Le 29 septembre, il sort de l’hopital et est déclaré apte au service pour une durée de 1 mois.
Il est muté au Panzer Ersatz Bataillon 5 à Stettin.
Sa derniere lettre qui nous est parvenue est datée du 5 novembre 1944. Il y précise qu’il est dans un hôpital de Stettin suite à une blessure au genoux et qu’il ne lui est pas possible d’avoir de permission. Il était alors Gefreiter.
Le 21 juillet 1960, l’Etat français l’a déclaré mort en date du 5 novembre 1944, date de sa derniere lettre. Mais, en 1945, son père a fait passer un message sur Radio Strasbourg avec pour objet : Nouvelles d’un absent.
De la Maison du Prisonnier et du Déporté du Bas-Rhin, il a reçu une nouvelle suite à cette demande. En effet, un certain Matthis André, de Strasbourg, est certain d’avoir apperçu Herold Albert le 24 janvier 1945 à Schneidemühl, près de Stettin. Son unité était alors encerclée par les Russes et qu’il était donc possible qu’il ait été fait prisonnier.
Mes recherches dans ce domaine n’ont rien donné.
Le Volksbund déclare Albert Herold disparu aux environs de Stettin.
* Fiche du Volksbund :
Nachname: Herold
Vorname: Albert
Dienstgrad:
Geburtsdatum: 26.08.1921
Geburtsort: Hangenbieten
Todes-/Vermisstendatum: 29.09.1944
Todes-/Vermisstenort: Stettin / Finkenwalde bei Stettin / Gross Ziegenort / Stolzenhagen /
Nach den uns vorliegenden Informationen ist die o. g. Person seit 29.09.1944 vermißt.
In einem Gedenkbuch haben wir den Namen und die persönlichen Daten des Obengenannten verzeichnet. Sie können gern einen Auszug bei uns bestellen.
HEROLD René
boulanger (* Strasbourg, Bas-Rhin, 21.6.1921). Après le RAD, il a été incorporé de force dans la Wehrmacht en novembre 1943.
Il a été affecté à la Flak Ersatz Abteilung 25 en Pologne.
En automne, après de sévères combats, la Flak Ersatz Abteilung 25 a été dissoute. Les rescapés ont alors tous été mutés dans les Fallschirmjäger (parachutistes).
Le 24 novembre 1944 il a donc été muté dans la Stabskompanie de la Fallschirm Aufklärungsabteilung 11 en Italie du Nord.
Il a reçu une nouvelle plaque matricule avec le numero :210346/85 (tous les parachutistes avaient une plaque codée).
A partir de ce moment, nous n’avons plus reçu de courrier personnel étant donné que l’Alsace était déjà zone de combat et que les lettres ne passaient plus.
La WAST nous indique qu’il a été tué à une date inconnue – il avait alors le grade de Feldwebel – et qu’il a été inhumé par les forces armées britanniques le 20 avril 1945.
Après la guerre ma famille a pû apprendre par un témoin rentré de captivité qu’il avait essayé de déserter en avril 1945 (l’Alsace libérée, la famille n’avait plus de représailles à craindre), mais qu’il avait été repris et comdanné à mort avec d’autres déserteurs.
Néanmoins, la grande attaque anglo-americaine de la mi-janvier 1945 étant toute proche, tous les déserteurs avaient été poussés en première ligne sur le front.
Les services du Volksbund ont exhumé son corps après la guerre. Il repose au cimetiere militaire Allemand de Futta Pass, en Italie, parmi les 31000 victimes de ce cimetière.
Une derniere chose, ces trois frères habitaient au 109 rue de l’église à Hangenbieten. Chose étonnante, le monument aux Morts de ce village ne porte pas les noms de ses morts; pourtant il y en avait une quinzaine dans ce village, dont deux frères d’une autre famille.
Un cousin des trois frères Herold est également porté disparu sur le front de l’Est.
* Fiche du Volksbund :
Rene Herold ruht auf der Kriegsgräberstätte in Futa-Pass (I).
Grablage: Unter den Unbekannten
Bei den Umbettungsarbeiten in seinem ursprünglichen Grablageort konnte er nicht zweifelsfrei identifiziert werden, so dass er als »unbekannter Soldat » auf dem Friedhof Futa-Pass bestattet worden ist.
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:
HeroldVorname:
ReneGeburtsdatum:
21.06.1920Geburtsort:
StrasbourgTodes-/Vermisstendatum:
04.1945
Claude Herold, leur neveu.
René Herold en uniforme de la Luftwaffe. (Archives du Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains, Caen)