Raymond SIFFERLE

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Je recherche des infor­ma­tions sur les condi­tions de l’in­cor­po­ra­tion de mon beau-père Raymond SIFFERLE, né le 1/12/1926 à Stras­bourg. Il a été interné le 18/11/1943 au camp de Schir­meck comme « Malgré-Nous » s’étant évadé et après avoir été arrêté en Suisse le 11/08/1943. Il aurait été incor­poré de force à la Wehr­macht le 17/11/1944 juste avant la libé­ra­tion du camp par les améri­cains (22/11/1944).

Je vous remer­cie par avance de l’at­ten­tion qui sera portée à ma demande

Jacques Bret – jacques­bret@­free.fr

One Response to Raymond SIFFERLE

  1. MORGEN Daniel dit :

    J’ai lu ce message le 6.02.2024. Je suis moi aussi preneur d’informations sur R. Sifferlé
    Raymond Sifferlé, 2e prénom Émile, apprenti serrurier, fils d’Auguste, Alois S. et de Marie Ninsgern le 1.12.1926 à STRASBOURG a été admis en Suisse en tant qu’entrant illégal avec Joseph Bossert(11.09.1927 à STR). L’,entrée illégale a eu lieu à Schleitheim (canton de Schaffhouse), le 30 juillet 1943 à 21.30. En 1939/1940, il est évacué comme tous les Strasbourgeois, il séjourne alors à Quinsac près de Périgueux. A son retour en Alsace, il est soumis au RAD, puis déclaré apte à l’incorporation allemande dans l’infanterie motorisée en 1943. IL s’attend à recevoir l’ordre de mobilisation en août 1943. Il a quitté STR par Offenburg et rejoint la frontière suisse par le train jusqu »à Stühlingen d’où il peut entrer en Suisse sans franchir le Rhin, à Schleitheim. Le trajet choisi dénote une bonne préparation pour un jeune de 16 ans et demi. Interpellé par la police cantonale avec Joseph Bossert, il est admis à rester en Suisse, interné au camp d »accueil de Büsserach (SO), mais Bossert et lui s’en évadent après quelques larcins. Repris le 3.09.1943, ils demandent à pouvoir retourner en Alsace. La remise à la frontière a lieu le 22.10.1943. il est surprenant que la police suisse ait jugé possible de les faire revenir en Alsace, ce qui signifiait pour les jeunes gens se jeter dans la gueule du loup et devoir être internés à Schirmeck. On ne sait rien de l’incorporation qui suit, mais Raymond Sifferlé survit à la guerre. IL est décédé le 11.08.1994 à STRASBOURG

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