KOEPFINGER Alfred – Dossier réalisé par Nico­las Roquejeoffre et Claude Herold

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Alfred Koep­fin­ger, de Stras­bourg, faisait partie d’une unité entiè­re­ment compo­sée d’Al­sa­ciens de la classe 26. Il s’agit de la 3e compa­gnie du Ier bataillon du 10e SS-Poli­zei-Regi­ment (FPN 37718D). Tous se sont évadés en Slové­nie en décembre 1944 et ont rejoint par la suite les parti­sans de Tito.

 


Poli­zei-Regi­ment Süd
Poli­zei-Regi­ment 10
SS-Poli­zei-Regi­ment 10

L’état-major du régi­ment de police sud (Poli­zei-Regi­ments Süd) a été mis en place à Craco­vie en mai 1941, en prépa­ra­tion de la campagne de Russie. L’état-major devait diri­ger les bataillons de police 45, 303 et 314. Au début de la guerre avec la Russie, le 22 juin 1941, l’état-major fut placé sous les ordres du comman­dant de la zone arrière de l’ar­mée de terre Sud. A partir d’août 1941, des exécu­tions de civils juifs par la 1ère brigade d’in­fan­te­rie SS, auxquelles ont égale­ment parti­cipé deux bataillons du régi­ment, ont eu lieu presque quoti­dien­ne­ment dans la région entre Rovno et Berdit­schew. En septembre 1941, des exécu­tions de masse ont suivi dans la région de Kame­nez-Podolsk. Des parties du régi­ment ont proba­ble­ment parti­cipé à la mi-septembre 1941 à l’exé­cu­tion d’en­vi­ron 18.000 Juifs à Vinnitsa, suivie fin septembre par l’exé­cu­tion des Juifs de Kiev près de Babi Yar. Début octobre 1941, le régi­ment a été engagé pour combattre des unités russes disper­sées dans la région de Brody – Busk – Peresjas­lew. A la mi-octobre 1941, le régi­ment a parti­cipé à l’exé­cu­tion d’en­vi­ron 1.000 Juifs à Dnie­pro­pe­trovsk. Dans les mois qui suivirent, le régi­ment fut égale­ment régu­liè­re­ment appelé à exécu­ter des civils juifs, notam­ment à Shito­mir, Miro­pol et Khar­kov. Fin janvier 1942, le régi­ment fut trans­féré dans la région de Krement­choug, où il resta les mois suivants.

En automne 1942, des combats contre des parti­sans ont suivi dans les marais de Pripjet-Rokitno. En 1943, d’autres missions du régi­ment contre les parti­sans ont suivi (Hornung, Vistule I, Vistule II et Seyd­litz). Après le début de l’of­fen­sive hiver­nale russe le 24 décembre 1943, les forces de police se trou­vant dans la région de Kiev – Shito­mir ont été regrou­pées dans le groupe de combat « Prütz­mann » et enga­gées sur le front. Ces unités inex­pé­ri­men­tées au combat n’ont pu entra­ver que de manière insi­gni­fiante l’avan­cée russe. Fin mars 1944, le groupe de combat se trou­vait dans la région au sud-est de Dubno. Le 5 mai 1944, le régi­ment fut ratta­ché à la 361e divi­sion d’in­fan­te­rie près de Brody. Début juillet 1944, le régi­ment a été trans­féré dans la région de Jablonka – Brasne. Fin juillet 1944, le régi­ment fut trans­féré en Italie, dans la région de Gori­zia, auprès du comman­dant de la police de l’ordre de Trieste. Le régi­ment y a été rafraî­chi. Ensuite, les bataillons ont été déployés sépa­ré­ment du régi­ment dans le nord de l’Ita­lie sous le comman­de­ment du Höhe­rer SS- und Poli­zeifüh­rer Adria­tisches Küsten­land : état-major à Gori­zia, Ier bataillon à Pres­tane, IIe bataillon à Idria et IIIe bataillon à Aidus­sena. Fin avril 1945, le régi­ment se rendit dans la région de Villach et début mai 1945 dans la région de Gemona. Ici, une posi­tion de défense devait être mise en place. Dans le cadre du groupe de combat SS « Harmel », le régi­ment a ensuite été fait prison­nier par les Alliés occi­den­taux.


Les Alsa­ciens-Mosel­lans portés dispa­rus : NEUMEYER Lucien, REMMER Corne­lius, SCHALL Gilbert, VOGEL Raymond, ZIEGLER Aloyse

 


Article des DNA paru en 1979

 

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RINGENBACH Gaston

Commentaire (1) Avis de recherche, Liste des avis de recherche

Je fais des recherches sur le parcours de mon grand-père, Gaston Eugène Ringen­bach, né à Mulhouse le 20.3.1908 et mort le 16.10.1944. Il faisait partie de la 6e compa­­gnie du Poli­­zei-Regi­­ment 24 (FPN 22086C).

J’ai­me­rais en savoir plus sur le lieu de la raison de sa mort. Merci pour toute aide.

Claude Ringen­bach – claude.rin68@g­mail.com

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Incor­po­ra­tion de force et concours d’écri­ture

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Article paru dans les DNA du 12.4.2025 trans­mis par Nico­las Roquejeoffre

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Céré­mo­nie et concours d’écri­ture en hommage aux incor­poré(e)s de force

Commentaire (0) Actualité, Revue de presse

 

Articles parus dans « L’Ami hebdo » du 20.4.2025

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Les enfants d’Erasme

Commentaire (0) 2019-2029, À lire…, Bibliographie, Bibliographie Complète, Compte-rendus


 Dans l’Eu­rope du XXIe siècle, quelle est la place de l’in­cor­po­ra­tion de force des jeunes Alsa­ciens dans les armées du IIIe Reich ? Ou, plutôt, comment peut être perçue cette appar­te­nance à une armée enne­mie par un jeune d’aujourd’­hui ? C’est l’ex­pé­rience que va vivre le Stras­bour­geois Tris­tan, étudiant à Dresde dans le cadre des échanges Eras­mus, en lisant les cahiers bleus d’un grand-père qu’il n’a pas connu. En décou­vrant les mémoires de guerre de son aïeul, il va se trou­ver face à un héri­tage fait de douleurs et de déchi­re­ments. Cette confron­ta­tion au passé va-t-il le détruire ou, au contraire, l’ai­der à se construire pour trou­ver sa place dans l’Eu­rope d’aujourd’­hui ?

Pour écrire son roman où s’en­tre­croisent histoire et fiction, Carole Romann s’est inspi­rée du vécu de son père Raymond. Né en 1925, il est âgé de 18 ans quand il est incor­poré de force dans la Wehr­macht du 29 octobre 1943 au 20 juin 1945. Engagé sur le front de Lapo­nie, il survit à la retraite de Finlande. Il est ensuite témoin du bombar­de­ment de la ville de Dresde. Forte­ment marqué, il  en a peu parlé ; il a encore évoqué ce souve­nir quelques semaines avant sa mort, le 14 janvier 1994. Ce livre lui est dédié.

Nico­las Mengus

 

Carole ROMANN, Les enfants d’Erasme, Editions de l’As­tro­nome, Thonon-les-Bains, 2024, 366 pages, 13 euros.

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« Malgré-Nous » et cinéma

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Article paru dans les DNA du 17.4.2025 trans­mis par Claude Herold

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« La Cigogne n’a qu’une tête », un hommage aux « Malgré-Nous » tourné vers l’ave­nir

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Dépor­ta­tion mili­taire et incor­po­ra­tion de force. Confé­rence à Langen­soultz­bach

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Article paru dans « L’Ami hebdo » du 20.4.2025.

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René Sengelé au « Sammel­la­ger » de Colmar

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 Mon oncle René Sengelé est né le 13.07.1916 . Briga­dier-chef dans le RADA, 10eme bataillon, il a été capturé enjoint 1940 à Dunkerque et trans­féré au Stalag 4B, puis, quelques semaines après, au Sammel­la­ger de Colmar.
Il est ensuite employé dans l’in­dus­trie alle­mande en Alle­magne (Magde­burg). Une lettre de René, adres­sée à ses parents. depuis Bln.Adlu­shof le  20.5.41, nous apprend qu’il voulait se marier au plus vite pour avoir peut-être  une permis­sion et reve­nir après les 6 mois. Que sa signa­ture dans la A.W. n’était que pour 6 mois. Il précise qu’il en avait de plus en plus marre là où il était et espé­rait une amélio­ra­tion de sa situa­tion ou alors fuir. Il écrit aussi que, dimanche, il est allé se prome­ner à Berlin et que c’était la première fois qu’il quit­tait son par-dessus. Il indique que, si vendredi il touche la paye, il enverra un mandat. Il parle aussi d’un Wehr­pass qu’on devait lui appor­ter, mais comme il n’en possé­dait pas, on lui a remis une feuille de libé­ra­tion des prison­niers. Dans une lettre de sa fiancé, elle indique qu’elle avait lu dans le jour­nal que les jeunes gens de 18 à 25ans étaient obli­gés d’al­ler dans l’Arbeits­dienst.
René était en posses­sion d’un Frem­den­pass valable du 20.6.41 au 20.9.41.
Sur son incor­po­ra­tion de force, voir : https://www.malgre-nous.eu/rene-louis-sengele/ 
Après recherches, j’ai rien trouvé sur ce camp de Colmar, ni comment il s’est retrouvé à travailler en Alle­magne. Je suis donc inté­ressé par tout infor­ma­tion ou piste de recherche que l’on pourra m’in­diquer.
Merci.
Cordia­le­ment,

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René Louis SENGELE – Portrait réalisé grâce aux éléments four­nis par Thierry Hauchard

Commentaires (3) Liste des non rentrés, Portraits, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

René Sengele était briga­dier-chef dans le 25e RADA, 10e bataillon ou batte­rie. Il aurait été interné au Stalag 4 B à Hohen­stein Olsz­ty­nek. Il aurait été  incor­poré de force  le 12/11/1944 à  Wismar. Il était  méca­ni­cien. Un de ses cama­rades rapa­trié fait savoir qu’il faisait partie du 222e Ersatz-Bataillon.

Voir aussi : https://www.malgre-nous.eu/rene-sengele-au-sammel­la­ger-de-colmar/

* Fiche de la Région Alsace :

Nom SENGELE

Incor­poré de force dans la Wehr­macht
Dernière adresse connue Varso­vie
  • ADEIF – Recueil photo des dispa­rus du Bas-Rhin (ADEIF)
  • CAEN – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2005
  • CAEN3 – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2007

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