GLOTZ Aloïse Joseph
Mon épouse et moi faisons des recherches sur Aloïse (et non Aloyse) Glotz, né à Strasbourg le, 5 février 1923 disparu en Russie en 1943. A l’Etat-Civil, il a été ajouté, en 1957, qu’il est mort à Rokowa, en Russie, le 4 août 1943. Je ne retrouve pas ce nom. Selon une autre source, il aurait disparu le 3/8/1943 dans les environs de Bjelgorod, en Russie. Cela me semble plus probable, car la ville est définitivement évacuée par les Allemands le 5 août 1943 devant la contre offensive soviétique de Koursk.
Merci pour tout renseignement complémentaire,
Léonard Helgen – helgen.leonard@orange.fr
Fiche WASt :
Bundesarchiv :
COMPLEMENTS DE CLAUDE HEROLD :
Notons la présence de Raymond Grayer, Florent André Heitz et de René Henninger sur cette page des disparus.
Aloïse Glotz n’est pas répertorié au VDK.
Chanson pour les « Malgré-Nous » en l’honneur de mon grand-père. Chanson composée par Jean-Francois Henner
Ils sont venus un matin, sans prévenir, sans appel,
Un papier en main, un ordre officiel.
T’avais vingt ans, t’étais français, t’étais d’ici,
Mais on t’envoyait combattre pour l’ennemi.
Tu disais non ? Alors ta mère partait,
Ton père déporté, ton frère arrêté.
C’était la Zappenhaft, la terreur de l’ombre,
Une patrie qu’on piétine, et l’autre qui encombre.
On n’avait pas le choix, pas d’étendard à lever,
Juste des armes froides qu’on n’a pas demandées.
Sur le front de l’Est, sous la croix gammée,
On a marché sans foi, sans liberté.
À ceux qui pensent qu’on a trahi,
Regardez nos morts, lisez nos vies.
Dans les steppes gelées de Russie profonde,
On avançait pour un Reich qui détruit le monde.
On voyait les villages brûlés, les regards perdus,
On était là, dans une guerre qui ne nous était pas due.
Les ordres venaient d’en haut, froids, sans pardon,
Et nous, les petits d’Alsace, on tenait le front.
Pas nazis, mais forcés, sans issue, sans retour,
Juste des numéros dans la machine de la mort.
On n’avait pas le choix, pas d’étendard à lever,
Juste des armes froides qu’on n’a pas demandées.
Sur le front de l’Est, sous la croix gammée,
On a vu l’enfer sans l’avoir mérité.
Et nos familles tremblaient derrière les volets,
Chaque refus pouvait les condamner.
Et ceux qui sont revenus n’ont rien osé dire,
Trop de honte, trop de douleur à écrire.
Ils ont pleuré la nuit, dans des silences de plomb,
Pendant que la France détournait le nom.
On n’avait pas le choix, mais on a survécu,
Dans l’uniforme d’un monstre qu’on n’a jamais voulu.
À tous les juges de salon, à ceux qui n’ont pas su,
Sachez qu’on est morts pour rien, perdus.
Mais notre mémoire vit, au-delà des drapeaux,
Dans l’Alsace meurtrie, et les tombes sans mots.
Pour écouter la chanson : https://suno.com/song/c463097b-dbd5–45e6–9817–4d71ca994867?sh=TNK0nKksgxCwcLDZ
Guy Sénélas se souvient de l’arrivée des Allemands à Saint-Junien le 9 juin 1944
Un article de Catherine Perrot du « Populaire du Centre » publié le 8.7.2024 et aimablement transmis par Richard Klein. Source : https://www.lepopulaire.fr/saint-junien-87200/actualites/cest-saint-junien-qui-devait-bruler-guy-senelas-raconte-l-arrivee-des-allemands-la-veille-du-massacre-d-oradour-sur-glane_14716212/
Un passage de son récit concernerait un Alsacien :
Guy Sénélas raconte ne pas avoir eu peur en les voyant. « Ils ont commencé à manger sur le capot d’une voiture. Ce qui m’a frappé, c’est qu’ils mangeaient du pain blanc, du bon pain. Ils nous ont dit “allez nous chercher du vin” et d’un seul coup, ils ont dit “dégagez”. »
Les enfants filent dans les rues. Guy Sénélas est suivi par un soldat, qui lui dit à l’abri des regards : « Tu t’en vas, tu quittes la ville. Le plus vite possible, le plus loin possible et rapidement. »
Son père le met alors en sécurité chez ses grands-parents à La Fabrique, à Saint-Brice-sur-Vienne. Guy Sénélas pense que le soldat était un « Malgré-nous » car il parlait français. « Il m’a sauvé la vie, confie-t-il avec émotion.
HINSCHBERGER Jean-Louis – Dossier composé par Claude Herold
Ludwig Johann Hinschberger
Geburtsdatum:23.11.1925
Geburtsort:Freimengen
Todes-/Vermisstendatum:10.10.1943
Todes-/Vermisstenort:bei Bahnkm.721/4 Strecke Minsk-Borrissow
Dienstgrad:Füsilier
Ludwig Johann Hinschberger ruht auf der Kriegsgräberstätte in Berjosa ./ Belarus
Endgrablage: Block 7 Reihe 14 Grab 544