Déportés militaires & « Malgré-Nous »

Je suis à la recherche du lieu de sépul­ture de mon père, incor­poré de force porté disparu.

 Nom : Rigaux Nico­las

 Grade : Grena­dier

 Date du déces: 07/06/44

 Lieu : Folli­gny dans la Manche

 Le chef de l’unité en campagne (FPN 41357.E) a adressé un avis de décès par cour­rier daté du 05/07/44 (parvenu au cours du mois d’août) à ma mère. La lettre est signée par le lieu­te­nant et chef de compa­gnie Lehmann. Il précise que mon pére est tombé lors d’une attaque aérienne près de Folli­gny.

Merci pour l’aide qui me sera appor­tée dans mes recherches.

Nicole Rigaux, épouse Mangeant

* Cour­riel : pj-mangeant@­wa­na­doo.fr

* Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold :

 Nach­name: Rigaux

 Vorname: Nico­las

 Dienst­grad: Kano­nier

 Geburts­da­tum: 04.07.1920

 Geburt­sort: Metz

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 07.06.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort: b.Folli­gny

 Nico­las Rigaux ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in Mari­gny (Fran­kreich).
Endgra­blage: Block 5 Reihe 50 Grab 2471.

Tombe de Nico­las Rigaux. Photo N. Mengus.

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J’ai un frère qui a été incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande à Metz (Moselle). Il s’agit d’An­dré Teit­gen né le 4 avril 1924 à Rosse­lange (Moselle) et rési­dant à chez ses parents à Woippy (Moselle). Il est porté disparu en juin 1944 ou 1945 à Kara­kresly en Litua­nie. J’ai­me­rais en savoir plus sur son parcours et sur le mur du souve­nir où seront inscrits les noms de tout ces jeunes Français morts pour la France en tant de Malgré-Nous.

* Ses adresses postales sont :

 Grena­dier TEITGEN Andréas

 F.P.N. 38615 B

 Grena­dier TEITGEN Andéas

 Reserve-Laza­rett

 MERXHAUSEN

 über Kassel 7

 Block 6 Saal 2

Sa bles­sure lui vaut l’at­tri­bu­tion du Verwun­de­te­nab­zei­chen in Schwarz le 10 mai 1944 à Merx­hau­sen.

* Dernière adresse connue :

 WILKOWITELEN

 F.P.N. 31375 E

* Infor­ma­tions trans­mises par la Croix-Rouge alle­mande (DRK) en 1968 :

André Teit­gen, né le 4.4.24 se trouve sur la liste photo­gra­phique, tome CE, p.618. (NB : celle de la Croix-Rouge alle­mande ou DRK).

Il faisait partie de la 8e compa­gnie du Grena­dier-Regi­ment 1142 de la 561e Volks-Grena­dier-Divi­sion. Il est porté disparu depuis le 16.10.1944.

Il a très certai­ne­ment tombé le 16.10.44 lors des combats au S-E de Wirbal­len (Prusse orien­tale). En effet, à l’été 44, le front tenu par le Groupe Centre (Heeres­gruppe Mitte) s’est effon­dré, les Sovié­tiques fonçant sur la Weich­sel et la fron­tière de la Prusse orien­tale. La 561e Volks-Grena­dier-Divi­sion tenait le secteur au S-E de Wirbal­len. A l’aube du 16.10.44, les Russes ont massi­ve­ment bombardé ce secteur avant de lancer une grande offen­sive appuyée par des nombreux chars et chas­seurs-bombar­diers. De durs combats ont eu lieu à Kuosiai, Stolau­ki­lis, Spki­nai, Budvi­ciai, Sode­nai et Kara­kres­lis. Des éléments de la divi­sion ont pu être rassem­blés sur la route Eydt­kau-Eben­rode pour créer une nouvelle ligne de front.

Les plus de 300 dispa­rus lors de cette bataille doivent être très certai­ne­ment consi­dé­rés comme morts, même si personne n’a pu témoi­gner de leur décès.

Deux survi­vants de la Divi­sion ont témoi­gné :

« Les Russes nous ont submer­gés. Les rares qui avaient survécu au bombar­de­ment massif ont été pris dès 8h dans la grande offen­sive russe. Peu d’entre nous se sont retrou­vés en capti­vité sovié­tique le soir ».

« Il est très probable que tous les portés dispa­rus de cette jour­née soient morts. Après des heures de bombar­de­ment, les chars sovié­tiques ont enfoncé nos posi­tions. Déjà à ce moment-là, les resca­pés consi­dé­raient les dispa­rus comme morts ».

Il est un fait que très peu de soldats ont était faits prison­niers ce jour-là et, au vu de l’in­ten­sité des combats et des pertes très élevées, que les manquants soient morts.

Bref histo­rique de la 561e Volks-Grena­dier-Divi­sion :

 Cons­ti­tu­tion en juillet 44 dans le secteur d’Ey­lau (Prusse orien­tale)

 9.44–1.45 : Combats en Litua­nie, secteur de Wirbal­len-Wilko­wi­sch­ken

 1.1945 : En posi­tion à Memel, à l’E de Tilsit. Retraite vers König­sberg.

 2–3.45: Combats dans le secteur E de König­sberg encer­clé. Se dégage avec beau­coup de pertes vers le Samland. Combats à Metge­then-Judit­ten.

 4.45 : Retraite sur la presqu’île de Peyse (la divi­sion est déci­mée, l’état-major capturé), Fisch­hau­sen, Pillau. Les restes de la divi­sion se retrouvent sur la Frische Nehrung. La divi­sion est dissoute et les restes inté­grés à la 28e Jäger-Divi­sion.

Bernard Teit­gen

 Cour­riel : teit­gen.b@free.fr

* Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold

 Nach­name: Teit­gen

 Vorname: Andreas

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 04.04.1924

 Geburt­sort:

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 01.10.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort: Kurland

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit 01.10.1944 vermißt.

* Feld­post­num­mer 38615B : Du 08.09.1943 au 22.04.1944 1Kp.Grena­dier Bataillon 311 – a/c du 23.04.1944 1Kp. Füsi­lier Bataillon 214

* Feld­post­num­mer 31375E : Jusqu’au 12.08.1944 8eme Kp Grena­dier Regi­ment Ostpreus­sen 2 – a/c du 21.08.1944 8eme Kp.Grena­dier Regi­ment 1142

Groupe de soldats de l’ar­mée alle­mande à la descente du train. Légende : « Nach­schub rollt Ostfront – PK-Viita­salo-Presse-Hoff­mann« . Photo proba­ble­ment parue dans un jour­nal messin en août 1944. En haut à droite a été ajou­tée l’an­nonce suivante : « Malgré-Nous suscep­tibles de donner des rensei­gne­ments sur M.TEITGEN André né le 4 avril 1924 à Rosse­lange, qui habi­tait à Woippy et se trou­vait en dernier à Wilko­wit­te­lem SP 31375 E, sont priés de s’adres­ser ou d’écrire au Services des PDR 25 Avenue Foch à METZ au Bureau des Recherches ».
(Coll. B. Teit­gen)

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Mon père, Joseph Auguste Geiller (* Colmar), a disparu le 4 mars 1944 dans le secteur de Staro­kons­tan­ti­nov à Belo­go­rodka. Malgré toutes les recherches, nous n’avons jamais pu savoir ce qui s’est passé pour lui. Ma mère a 87 ans aujourd’­hui, elle s’est rendue dans laré­gion de Kiev pour essayer d’en savoir un peu plus, mais elle vit toujours avec ces ques­tions: qu’est-il devenu? Est-ce qu’il est mort? Quand et comment ?

Merci pour votre aide.

* Cour­riel : mary­rose.h@wa­na­doo.fr

* Fiche du Volks­bund et du DRK trans­mise par Claude Herold :

 Nach­name: Geiller

 Vorname: Joseph August

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 20.03.1915

 Geburt­sort:

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 01.03.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort: Agejo­witzi / Matrunki / Stara­konss­tan­ti­now /

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit 01.03.1944

 Geiller Joseph Auguste était dans la 4e Compa­gnie du Panzer Grena­dier Regi­ment 4.

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Je cherche toute infor­ma­tion sur Joseph Marcel Lieb­gott, un Malgré-Nous porté disparu né le 18.5.1920. Il figure dans le Réper­toire des Français origi­naire des 3 dépar­te­ments incor­po­rés dans les forma­tions mili­taires alle­mandes (mis à jour le 1.3.1948) de la Direc­tion du Conten­tieux de l’Etat Civil et des Recherches, page 62 n° 9765.

Il figure aussi aussi sur le monu­ment aux Morts de Hayange d’après le site GenWeb : Joseph Marcel Lieb­gott, né à Hayange, Moselle, le 18.5.1921 et décédé à Kame­nez (Russie) le 18.6.1947.

NB : l’acte de décès mentionne que Joseph Lieb­gott est mort le 28 septembre 1943.

Merci à Gilbert Lieb­gott, fils de Joseph Lieb­gott, pour ses docu­ments !

Gérard Schutz

 Cour­riel : gerard.schutz@­wa­na­doo.fr

* Dans le fichier du Volks­bund (infor­ma­tion trans­mise par Claude Herold) existe un Joseph Lieb­gott né en 1920 :

 Nach­name: Lieb­gott

 Vorname: Josef

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 18.05.1920

 Geburt­sort:

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 01.08.1943

 Todes-/Vermiss­te­nort: Bogo­ro­dizk / Bucha­nowa / Goro­di­schtsche-

 Geb.v.Poltawa /Podreje­sowa / Sjemjewo /

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit 01.08.1943 vermißt.

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Je fais des recherches sur mon grand-père Alfred Risch né à Schil­ti­gheim le 16 mars 1917. Il n’est malheu­reu­se­ment jamais rentré de la guerre. Le dernier FPN connu est –06346 D-.

Ses diffé­rentes affec­ta­tions étaient les suivantes :

 3–3–1943 : conseil de révi­sion

 6–8–1943 : incor­poré dans la Wehr­macht et affecté à la
Stamm-kp./Gren.Ers.Btl.397 (date exacte incon­nue)

 Sans date : muté à la 3.Kp./Res.Gren.Btl.397

 18–11–1943 : muté à la 2.Kp./Res.Gren.Btl.397

 16–1–1944 : muté à la 3.Kp./Res.Gren.Btl.122

 Selon liste du 5–3–1944 : muté à la 3.Kp./Gren.Btl.Fester

 4–4–1944 : porté disparu dans le secteur de Kowel

 Son grade était Unte­rof­fi­zier, sa plaque d’iden­tité portait le numéro –2370-St.Kp./G.E.B.397.

Les dernières lettres qui lui ont été envoyées par ma grand-mère l’in­for­mant
qu’elle était enceinte de ma mère ne lui sont jamais parve­nues. Toute ma
famille garde l’es­poir d’ap­prendre ce qui lui est arrivé, quelle a été son
histoire.

Merci pour tout rensei­gne­ment qui pour­rait nous être commu­niqué.

Laurent Felden

 Tel : 06 76 74 90 08

 Cour­riel : laurent.felden@o­range.fr

* Fiches du Volks­bund et du DRK trans­mises par Claude Herold :

 Nach­name: Risch

 Vorname: Alfred

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 16.03.1917

 Geburt­sort:

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:

 Todes-/Vermiss­te­nort: Russ­land

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit vermißt.

 Nach­name: Remack

 Vorname: Martin

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 13.09.1915

 Geburt­sort:

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 01.03.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort: Garliava / Kowno Stadt / Zapys­kis

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit 01.03.1944 vermißt.

* Alfred Risch, tout comme son compa­triote Martin Remack (égale­ment porté disparu à Kowel), faisaient partie du Siche­rungs Rgt. 180 Regts. Stab u. 10. (1.G.) Kp. dit Btl. « Fester ».

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