METZLER Alexandre

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RAPATRIÉ D’OUTRE-TOMBE

Bien que né en 1926, Alexandre Metz­ler est versé dans la Wehr­macht en janvier 1944. Près de la fron­tière russe, non loin de Narol, il parti­cipe à la lutte contre les parti­sans. Il arrive à Varso­vie au moment de l’in­sur­rec­tion de la ville et se trouve à Berlin en avril 1945. Capturé par les Russes, il est interné au camp de Pétro­za­vodsk, en Caré­lie.


Témoi­gnage recueilli par René Schott en décembre 2003

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MENGUS Jean-Pierre

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Photo de J-P Mengus et sa fiancéeIncor­poré en mai 1943, c’est un long périple – ponc­tué de combats et d’hos­pi­ta­li­sa­tions – qui attend Jean-Pierre Mengus (+ 11.9.2009) sur le front de l’Est. Après avoir été envoyé à Dnie­provs­kaja, à l’ex­trême Est de la tête de pont de Niko­pol, la retraite de l’Ar­mée alle­mande va le mener jusqu’à l’hô­pi­tal de Biele­feld. C’est là qu’il sera fait prison­nier par les Améri­cains en avril 1945.Jean-Pierre Mengus

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MARTIN Albert

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Albert Martin est né le 9 décembre 1926. Avec l’en­semble de sa classe, il est incor­poré de force dans la Waffen-SS le 12 avril 1943. Soldat dans la divi­sion Toten­kopf, puis Reichsfüh­rer-SS, il déserte, sur le front de Toscane, le 10 novembre 1944. Son épouse a composé le poème suivant pour rendre hommage aux souf­frances des Alsa­ciens incor­po­rés dans cette divi­sion.

An d’Mal­gré-Nous, Clàssa 1926

So jung hàsch dini Haïmet verloh

S’Mia­terla en Trana gloh

Unerfàra unschul­dig noch

Fàscht zamma­bro­cha untrem Joch

Wurum han er traït dàs griana Kleid ?

Wurm dàs Zaïcha vo Gràïsàm­keit ?

Dr Stamp­fel àls SS a Ehrver­lu­scht

Da besch no merb hàsch Lawes­lucht

Met sebzeh Johr liabsch d’Rosa em Gàrta

Kaï Blüama düt der Tota­kopf tràga

Em Schrett en dr Divi­sion Tota­kopf

Schlàht a junges Harz wu liabt un hofft

Mini Haimet esch so scheen un witt

S’Mia­terla wàrtet… dert bata oï Litt

Küm hàn i Kender­schua verloh

Stànd i em Fald wurum un wo?

Unschul­dig Biawla hàsch kaï Fend

Müasch schiassa müasch teeta s’esch kaï Send

A fremda kugla hàt scho troffa

Dr Brüder dr kàme­rad esch zamma­bro­cha

Umasun­scht, esch àlles gse

Umasun­scht kàsch net vers­teh

Umasun­scht stehn velle Kritzla em Fald

Umasun­scht s’esch no Hàss uf dr Walt

Freda Freda besch so dir

Freda Freda s’brennt weder Fir

Ja d’Màcht un s’Gald düat regiara

Armer Mensch düasch s’Gfühl verliara

En eiera Harzer soll jetz Freda see

Eier Lawen­sowa no gmiat­lig see

Er han gsaït ja gsaït „dia Lawes­lu­scht “

En da kenderwà­gla kumma Resala uff

S’esch unsri Fraïd s’esch unser Blüat

Em Kend si Làcha brengt Gleck un Müat

O Herr, wurum jetz no dia Ràssa­kriaga !

Loss unsera Kenderla tràïma un liawa

Fer mi Mànn un sina Krieg­skà­meràda

Elisa­beth Martin – Octobre 2001

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LINTZ Joseph

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UN VISAGE DÉSORMAIS CÉLÈBRE

Joseph Lintz, enrôlé de force, est cantonné en Alsace, à Schir­rhein, au début de l’an­née 1945. N’ayant pas eu l’op­por­tu­nité de s’éva­der, il se retrouve sur le front de l’Est où il est capturé par les Russes lors de la bataille de Berlin. Il n’est rentré qu’en 1951.


Témoi­gnage de René Schott

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LETZELTER Bernard

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ENTRE BITCHE ET WALDECK (MOSELLE)

Combat­tant de l’Ar­mée française en 1939–1940, Bernard Letzel­ter entre ensuite dans l’ad­mi­nis­tra­tion fores­tière. À partir d’avril 1943, il lui faut trou­ver des solu­tions pour retar­der son incor­po­ra­tion dans la Wehr­macht. À la quatrième convo­ca­tion, il se réfu­gie à Waldeck, dans les Vosges du Nord. C’est un endroit peu fréquenté où se cachent de nombreux déser­teurs et insou­mis avant de rejoindre la France occu­pée.

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LAUFENBUCHLER Xavier

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À TRAVERS LES MAILLES DU FILET

Entre juin 1943 et juin 1944, Xavier Laufen­bu­chler passe à trois reprises devant le conseil de révi­sion. Un nouvel avis de convo­ca­tion reçu en décembre 1944 le décide à se cacher jusqu’à l’ar­ri­vée des Améri­cains.

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LALEVEE Yvonne

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UNE FLACKHELFERIN EN FUITE

Yvonne Lale­vée, épouse Calme­let

Yvonne Calme­let est incor­po­rée comme Flack­hel­fe­rin en novembre 1944. Avec d’autres cama­rades et la compli­cité d’une Alle­mande, elle parvient à quit­ter leur camp et à rejoindre l’Al­sace du Nord. Elle y vit cachée jusqu’à la Libé­ra­tion, avant de retrou­ver ses foyers le 24 décembre 1944.


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KOENIG Jean

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Un chauf­feur de camion en cavale

Jean Kœnig est, en février 1943, chauf­feur de camion en Ukraine. Après avoir été traduit en conseil de Guerre en août 1943 et avoir purgé sa peine, il est blessé acci­den­tel­le­ment. Il déserte en août 1944, au volant de son véhi­cule, puis à pied. De retour chez lui, il se cache jusqu’à la Libé­ra­tion. Jean Kœnig a été pendant de longues années président de l’ADEIF du Haut-Rhin et secré­taire géné­ral de la Fonda­tion « Entente Franco-Alle­mande ».


Ce texte est un résumé des mémoires que Jean Koenig a publié sous le titre : « Toute une vie… Jean Koenig se raconte », Meyen­heim, 2003 (en parti­cu­lier p. 31–47).

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KIEFFER Hubert

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Envoyé dans la région de Minsk en juin 1944, Hubert Kief­fer est hospi­ta­lisé à Craco­vie suite à une bles­sure au bras. Grâce à une jeune femme, il parvient à déser­ter. Il est conduit dans un camp avec des prison­niers améri­cains, britan­niques ou français évadés. C’est à Marseille qu’il retrouve la France.

 


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KIEFFER André

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RESCAPÉ DE L’OPÉRATION “OPERNBALL”

Incor­poré dans la Wehr­macht en mai 1943, André Kief­fer se trouve dans la région de Minsk et des maré­cages du Pripet, avant de subir la grande offen­sive russe dite “Opern­ball”. Après avoir déserté, André Kief­fer est envoyé par les Sovié­tiques au camp de Tambow.


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