En juillet 1944, Henri Kannemacher se trouve sur le front de Lituanie. Grièvement blessé, il échappe de justesse à la mort au prix de grandes souffrances, mais aussi grâce à sa propre initiative.
Témoignage recueilli par François Fenninger.
En juillet 1944, Henri Kannemacher se trouve sur le front de Lituanie. Grièvement blessé, il échappe de justesse à la mort au prix de grandes souffrances, mais aussi grâce à sa propre initiative.
Témoignage recueilli par François Fenninger.
Après des études au Grand Séminaire de Clermond-Ferrand, puis de Fribourg-en-Brisgau, André Jaeg effectue le RAD à Augsbourg où il assiste aux essais des premiers avions à réaction. Il est ensuite versé dans la Luftwaffe et envoyé sur le front d’Italie. Après s’être évadé, il connaît la dure condition de prisonnier de guerre. Il intègre ensuite le QG du général Juin, puis celui de De Lattre de Tassigny à Naples. Il est démobilisé à la fin du mois de mai 1945 et reprend ses études. Il est ordonné prêtre en 1946.
François Jérôme en uniforme de la Kriegsmarine (coll. Jérôme)
Soldat français en 1935, François Paul Jérôme participe à la construction d’ouvrages de la Ligne Maginot dans la région de Bitche. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier par les Allemands. Il est enrôlé dans la Kriegsmarine en août 1943. Après un séjour au Danemark, il est envoyé sur le front de l’Est. Capturé par les Soviétiques, il est enfermé au camp de Tambow.
C’est par mesure disciplinaire que Alphonse Hueber est envoyé sur le front de Lituanie. Il déserte et se rend aux Russes. Il « fête » ses 19 ans au camp de Tambow. Il est aujourd’hui président de l’association « Pèlerinage Tambow ».
Raymond Horn s’évade une première fois grâce aux passeurs de la forêt de Salm. Pris par les Allemands, il est envoyé au camp de Schirmeck. Il est ensuite incorporé au RAD et retraverse les Vosges. C’est avec succès qu’il parvient à rejoindre la Normandie. Là-bas, il rejoint le Maquis et la 1ère Armée française.
Après avoir travaillé à la réalisation de chars téléguidés, Albert Holtzhauer est muté dans la Kriegsmarine. Il est à Cherbourg (février 1944), à Rotterdam (juillet 1944), puis à Ebsberg en avril 1945. C’est là qu’il apprend la capitulation de l’Armée allemande en Hollande, au Danemark et en Norvège.
Ce récit a été publié, avec la fameuse photo et la liste des personnes qui y figurent, dans « Clin d’oeil. Journal municipal d’information de Reichshoffen-Nehwiller » n°22, juillet 1996, p.11.
Henri Hilbert en 1944 (coll. part.)
Henri Hilbert est né en 1910. C’est un ancien soldat de l’Armée français qui est incorporé dans la Wehrmacht en septembre 1944. Dans les lettres qu’il adresse à sa fille et à sa femme enceinte, il décrit ce qu’il voit à Dresde, Komotau ou Leisnig. Il disparaît fin janvier 1945 et ne connaîtra jamais son fils.
Témoignage reconstitué d’après les documents et la correspondance conservés par sa famille.
Appelé au Volksturm en décembre 1944, Henri Herrmann se retrouve rapidement sur le front à Francfort-sur-l’Oder. Capturé en avril 1945, il est envoyé à Tambow d’où il ne revient qu’au mois d’octobre suivant.
Charles Helmstetter, après avoir travaillé sur la Ligne Maginot en Alsace annexée, est incorporé dans l’Armée allemande et affecté à la surveillance des plages à La Hague. Il est muté en Pologne après le Débarquement du 6 juin 1944. Ayant échappé aux Russes, il se rend aux Américains.
Après le front de l’Est, Georges Hassler participe aux combats de Neuf-Brisach, puis se trouve dans le secteur d’Aix-la-Chapelle. Il déserte en février 1945. En 1946, il devient surveillant pénitentiaire au camp du Struthof.