JUNG Lucien

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J’en­tre­prends des recherches pour en savoir plus sur :

JUNG René Lucien

Né le 22.6.1915 (par erreur : 1922 selon ADEIF 67) à Stras­bourg-Neudorf.

Fils de Albert JUNG et de Marie José­phine HEUPEL

Rési­dant à Gueb­willer.

Prépa­ra­teur en phar­ma­cie. Droguiste.

Epoux de Made­leine Margue­rite Louise Rohr (* Montar­gis 12.10.1918), sténo-dacty­lo­graphe; deux enfants.

N’a pas été interné à Tambov.

Mort d’une pneu­mo­nie le 13.11.1945 à l’hô­pi­tal russe de Franc­fort/Oder. Une personne (incon­nue), ayant été avec lui à ce moment, parle effec­ti­ve­ment d’un rapa­trie­ment par train durant lequel, étant malade d’une pneu­mo­nie, il aurait été débarqué à Franc­fort s/Oder pour y décé­der. Une inhu­ma­tion est libel­lée : « Cim. Hop(pit)al tombe 1 zone sovié­tique ».

Mort pour la France, comme cela est confirmé par le livret de famille et la fiche de la Région Alsace.

Je n’ai pas trouvé sa trace sur le site du VDK. En vous remer­ciant pour toute aide ou rensei­gne­ment complé­men­taires.

Michel Lecointe – lecointe.michel@o­range.fr

 

 

 


Docu­ment du DRK trans­mis par Claude Herold

 

 

 

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Recherche sur les « Malgré-Elles » incor­po­rées en Forêt Noire

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Dans le cadre d’une recherche histo­rique portant sur les femmes alsa­ciennes et mosel­lanes incor­po­rées de force dans des usines situées en Forêt-Noire, plus préci­sé­ment à Sankt Geor­gen im Schwarz­wald, nous sommes à la recherche de témoi­gnages, de docu­ments ou de tout rensei­gne­ment pouvant éclai­rer le parcours de ces femmes dans cette région.

Toute aide, même partielle, serait précieuse pour retra­cer leur histoire.

Merci d’avance pour votre contri­bu­tion.

Contact : bernard.rosi­ta@t-online.de

 

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Souve­nir Français de Hoch­fel­den : hommages aux combat­tants de la « Poche de Colmar » – Article paru dans « L’Ami...

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Stol­per­stein : René Baumann, réfrac­taire à l’in­cor­po­ra­tion de force et déporté – Article paru dans « L’Ami hebdo » du...

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Paru­tion : Rosheim 1939–1945 – Article paru dans « L’Ami hebdo » du 19.10.2025

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Les années noires dans la Vallée de la Fensch

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Philippe WILMOUTH, Les années noires dans la Vallée de la Fensch 1939–1945, Fensch Vallée, 2025.

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Les « Malgré-Nous », des nazis « morts pour la France » ? Une opinion qui ne passe pas inaperçue

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Source : https://blogs.media­part.fr/michel-tresal­let/blog/101025/morts-pour-la-france?fbclid=IwY2xjawNW5dl­leHRuA2FlbQIxMABicmlkETBrOFFvd2tXT3JhMXNRMG9RAR4HirKrVSHPmE_r-EJRMXjPjWIi2Z24dpqHiQDtpb01U9knF9Z-wuRwd7j9aA_aem_b5y2FttUiDUCTH3BNS4sjA

Version pdf sans le commen­taire : MORTS POUR LA FRANCE | Le Club

 


Article paru dans les DNA et L’Al­sace du 15.10.2025

 


Réac­tion de M. André Mehr, publiée ici avec son accord

André MEHR

xxxxxxxx

xxxxxxxx

Tel : xxxxx  Mail : xxxxxxx

Le 17 Octobre 2025

 

Cher Monsieur Trésal­let,

 

J’ai appris dans un article du jour­nal « L’Al­sace » votre posi­tion à propos des Malgré-nous. J’ai égale­ment pris connais­sance du destin tragique de votre père résis­tant, déporté par les nazis dans un camp où il perdit la vie.

Je tiens à vous dire que j’ imagi­ner sans mal le drame que vous avez vécu dans votre enfance.  Comme je comprends la douleur person­nelle et fami­liale qui vous habite suite aux événe­ments tragiques vécus par votre père et vous-même alors enfant de 6 ans, au cours de la 2ème guerre mondiale, et cela produit par la barba­rie nazie.

 

Né en 1950 à Mulhouse je n’ai person­nel­le­ment pas connu cette période, mais je suis porteur des trau­ma­tismes vécus par mes parents à ce moment-là.

Il y eut l’an­nexion pure et simple de l’Al­sace par Hitler. L’objec­tif de son admi­nis­tra­tion était que chaque alsa­cien se vive comme un véri­table alle­mand et qu’il épouse la folie du 3ème Reich qui, parait-ili devait durer 1000 ans.

Nés après la fin de la Grande Guerre, mes parents avaient la natio­na­lité française. Ils faisaient partie de ces alsa­ciens fiers d’être français, de chan­ter la Marseillaise, « Petit papa Noël », de réci­ter du Baude­laire, du Victor Hugo, de connaître tous les dépar­te­ments français et leur chef-lieu, d’avoir le Certi­fi­cat d’Etudes.

Pour­tant leurs propres parents étaient de natio­na­lisé alle­mande jusqu’en 1918, et leur langue mater­nelle était de racine germa­nique puisqu’ils parlaient l’al­sa­cien. Notre dialecte était d’ailleurs de plus en plus enri­chi par des mots français pronon­cés à l’al­sa­cienne. Le Gaulei­ter Wagner et ses sbires édic­tèrent toute une série de lois répres­sives pour contraindre la géné­ra­tion de mes parents à deve­nir les filles et les fils d’une nouvelle province du Reich. Il était par exemple inter­dit de parler français et alsa­cien.

Or, voyez-vous, mes parents comme , à ma connais­sance, de nombreux autres alsa­ciens étaient des français de cœur, et le cœur cela ne se contraint pas ni ne s’achète.

Non seule­ment ils n’avaient pas l’in­ten­tion de deve­nir alle­mands, mais surtout ils avaient en horreur le régime nazi. Mon père était mineur de fond. Au moment de l’an­nexion de l’Al­sace, il a décidé d’être volon­taire pour le poste de nuit. Ainsi il échap­pait en grande partie aux réunions obli­ga­toires de la Hitlerju­gend. Puis vint le moment où, ayant besoin de chair à canon, le régime nazi décida l’in­cor­po­ra­tion de force. Au préa­lable il avait d’ailleurs contraint les jeunes alsa­ciens à parti­ci­per au Reichar­beit­dienst (le travail béné­vole au service du Reich.)

Monsieur Trésal­let, au cours de mon enfance et de ma jeunesse j’ai entendu une multi­tude de récits de résis­tance de jeunes alsa­ciens pour tenter d’échap­per à cette incor­po­ra­tion. Mais ils étaient tenus pas une menace terrible, celle de la dépor­ta­tion des membres de la famille des déser­teurs.

Envoyé en Russie, mon père finit par déser­ter avec quelques cama­rades en ayant pris soin que son sous-offi­cier le déclare comme disparu et non comme déser­teur (Heureu­se­ment tous les membres de la Wehr­macht n’étaient pas des nazis.) Prison­nier des russes, il fut maltraité et envoyé au camp de Tambow. Il fit partie des 1500 incor­po­rés de force libé­rés suite à un accord avec le Géné­ral de Gaulle. C’est ainsi qu’il se retrouva en Afrique du Nord et termina la guerre comme soldat de l’ar­mée française : capo­ral volon­taire avec des faux papiers pour libé­rer la France !

Ma mère, quant à elle, eut un frère de la classe 1926 qui mourut à 17ans en Norman­die le 7 juillet 1944 ( jour de la libé­ra­tion de mon père du camp de Tambow. Je le sus par mes recherches.) porteur de l’uni­forme de la SS ! Croyez-moi, il était tout sauf volon­taire dans l’ar­mée alle­mande, à fortiori pour être affu­blé de ce sinistre uniforme.

Il se trouve que sur les 2000 incor­po­rés de force de la classe 26, 1000 d’entre eux subirent le même sort qu’An­dré Rohr­bach. A cette époque Hitler avait besoin de sang neuf pour combler les pertes innom­brables de mili­taires alle­mands, et les affec­ter à l’Ouest cette fois. C’est ainsi qu’An­dré futdans la divi­sion Dass Reich , celle-là même qui commit ces horribles exac­tions à Oradour et Tulles notam­ment ! Je sus que son bataillon n’avait pas parti­cipé à ces massacres. Je me suis bien sûr demandé ce qu’il aurait fait si ce fut le cas.

Au cours de l’été 44 ma mère perdit un deuxième être cher : son fiancé tombé en Russie trois semaine après son frère. Je pense qu’elle ne s’est jamais remise de ces pertes. Son manque de joie de vivre ne pouvait que m’af­fec­ter à mon tour. Ma famille fut dura­ble­ment affec­tée par ce double psycho-trau­ma­tisme : lié aux diverses consé­quences  de la guerre et à celles de l’an­nexion de force de notre région d’ap­par­te­nance, l’Al­sace.

Je sais que la douleur nous pousse parfois à ne pas agir de la manière la plus appro­priée et à prendre des posi­tions pas très objec­tives. Je constate que le procès fait par l’ADEIF à Monsieur Hebrard  a appa­rem­ment contri­bué à cris­tal­li­ser les malen­ten­dus. L’ex­pres­sion « les alsa­ciens enrô­lés soi-disant de force » ne peut que me déplaire de là où je suis. Pour­tant je ne tiens pas à faire procès à qui que ce soit, surtout pas aujourd’­hui au moment où les derniers acteurs de cette période dispa­raissent. Je reven­dique le dialogue.

Je comprends que vous-même puis­siez être profon­dé­ment  choqué par une démarche en Alsace  qui, pour nous, veut réta­blir une réalité histo­rique, alors qu’elle va vous appa­raitre comme une tenta­tive de vouloir gommer les respon­sa­bi­li­tés de ceux qui auraient parti­cipé volon­tai­re­ment au massacre de français, et, de surcroit, prétendre qu’ils sont « Mort pour la France. »

En triant les archives de ma mère après son décès, je cher­chais les lettres de mon oncle qui est décédé en Norman­die. Je ne les ai pas trou­vées parce qu’elle avaient brûlé dans la destruc­tion de la maison fami­liale au cours des bombar­de­ments de la libé­ra­tion tant atten­due de l’Al­sace. Par contre j’ai trouvé une lettre qu’elle avait adres­sée à son fiancé, et qui était reve­nue avec la mention « décédé au front. »  En la lisant, j’ai vu que ma mère lui expri­mait à quel point elle était incon­so­lable de la perte de son frère.

J’ai égale­ment trouvé dans les dites archives un docu­ment de la Nation Française qui accor­dait à André la mention : Mort pour la France.

 

Monsieur Trésal­let, puis-je espé­rer que vous accep­tiez de prendre en compte mon témoi­gnage, que vous accep­tiez de consi­dé­rer avec moi que les acteurs d’un drame peuvent manquer d’objec­ti­vité, puis-je espé­rer que nous fassions à présent confiance aux histo­riens qui sont là pour dire les faits ?

Je le souhaite bien évidem­ment.

Quoi qu’il en soit je tiens à vous expri­mer mon profond respect pour votre personne, et à vous confir­mer que je suis sensible au drame que vous avez vécu. Avec vous je pense aussi que les respon­sa­bi­li­tés doivent être établies.

 

Bien cordia­le­ment.

André MEHR

 

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Morts pour la France – Un article d’Ar­thur Carmier paru dans L’Ami hebdo Moselle du 12.10.2025

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