ULM Ernest et ULM Helmuth
Je recherce des renseignements sur mes 2 oncles qui ne sont pas revenus de la guerre. Ernest Ulm est décédé lors du débarquement en Normandie et Helmuth Ulm (* Strasbourg 2.9.1920) en Lettonie à Baltini. Le corps de mon oncle Ernest a été remis à la famille et enterré au cimetière St-Urbain à Strasbourg-Neudorf. Quant à mon oncle Helmuth son corps n’a jamais été retouvé et il semble avoir été mis dans une fosse commune à Baltini en Lettonie
Merci pour toute aide.
Mireille Doerflinger – mimidenieder@orange.fr
Tombe d’Ernest Ulm. Photo Mireille Doerflinger
Documents communiqués par Claude Herold
HAUG Roger, de Schiltigheim
1.8.1944 : Obergrenadier.
1.9.1944 : Gefreiter (caporal).
Plaque d’identité : – 967 – Stamm-Kompanie / Panzer-Grenadier-Ersatz-Bataillon 215.
Ersatztruppenteil :
Stamm-Kompanie / Panzer-Grenadier-Ersatz-Bataillon 215
Marsch-Kompanie 2. /Landes-Schütz-Ersatz-und-Ausbildungsbataillon 5. (Baden- Oas ?)
Feldtruppenteil :
Kp. ?/ Panzer-Grenadier-Ausbildungsbataillon 215
2e Kompanie / Panzer-Grenadier-Ausbildungsbataillon 86
- Kompanie / Landes-Schütz-Bataillon 990
- Kompanie / Reserve-Grenadier-Bataillon 385
- Kompanie / Reserve-Grenadier-Bataillon 385
- Kompanie / Marschbataillon 61/8.
Stab. I / Grenadier-Regiment 162
Jetzt zuständiger Ersatztruppenteil :
Panzer-Grenadier-Ersatz-Bataillon 215 (Reutlingen)
Panzer-Grenadier-Ersatz-Bataillon 86 ou 96 (Ludwigsburg).
Marsch-Kompanie 2. / Landes-Schütz-Ersatz-und-Ausbildungsbatailon 5. (Baden- Oas ?)
Grenadier-Ersatz-Bataillon 390 (Mutzig, Alsace).
Grenadier-Ersatz-Bataillon 385 (Böhm-Leipa)
Infanterie- Nachr……. (…..) difficilement lisible sur le Soldbuch.
Truppenteil :
- Kompanie / Reserve-Infanterie-Bataillon 385 – 28/4/44 (date de perception équipement)
- Kompanie / Reserve-Grenadier-Bataillon 385 – 14/5/44 ? (pas très lisible sur le Soldbuch)
Au Mont National d’Obernai : cérémonie du 25 août 2025. Dossier composé par Patrick Kautzmann
Ce 25 août 2025 s’est tenue, comme chaque année, une magnifique cérémonie présidée par Madame Nicole Bruder, présidente de l ADEIF du Bas-Rhin. Cent personnes étaient présentes, 22 porte-drapeaux.
La première adjointe d’Obernai a prononcé un discours.
Patrick Kautzmann, trompette et président du Comité du Souvenir Français de Hochfelden était présent avec un porte-drapeau. Il a interprété le « Chant de la Volga », la « Sonnerie aux Morts » et la « Marseillaise ».
Guy Siat, DG adjoint du Souvenir Français 67 et plusieurs représentants des comités de Truchtersheim, Obernai, Grendelbruch ou Schirmeck étaient également présents.
Discours de Mme la députée Louise Morel
Commémoration du 83e anniversaire du 28 août 1942 à Colmar (24.8.2025)
Stéphane Pir, enseignant et président de l’association « Préserver le patrimoine et la mémoire de la vallée de la Bruche », nous a transmis le texte de l’allocution qu’il a prononcée ce jour-là.
* Discours du 24 août 2025 à Colmar *
Je tiens tout d’abord à excuser Mme Butsch Sandra, enseignante allemande et bénévole dans l’association « la Maison Bleue » à Vieux Breisach. Elle est à l’initiative d’un projet franco-allemand « Pont pour l’avenir ». Le projet traite des « Malgré-Nous »/incorporés de force ; 280 élèves ont réalisé la biographie de « Malgré-Nous »/incorporés de force sous forme de dessins.
L’exposition est présente à la maison Koifhus, il vous sera possible de la voir tout à l’heure.
Notre association « Préserver le patrimoine et la mémoire de la vallée de la Bruche » réalise de nombreux projets dont celui qui nous rapproche aujourd’hui les « Malgré-Nous »/incorporés de force.
Avec des jeunes de la vallée de la Bruche, on visite le camp du Struthof – nouvelle appellation : « Mémorial du camp de concentration de Natzweiler-Struthof » -, également le Mémorial d’Alsace-Moselle de Schirmeck, ainsi que le camp de Schirmeck-Vorbrück. Nous avons rencontré deux « Malgré-Nous »/incorporés de force , M Prince, incorporé en 1943 sur le front russe, et M. Groehens, incorporé en mars 1945 en Allemagne.
Nous réalisons un « powerpoint » suite aux différentes visites et l’avons présenté dans des collèges et lycées à Angoulême en Charente, Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne, Tulle en Corrèze, ainsi que d’autres villes.
L’idée de départ était d’informer d’autres élèves, dans d’autres départements, de l’histoire de l’Alsace-Moselle, combler le vide du programme scolaire.
En réalisant ce projet avec différents élèves sur plusieurs années, nous avons été surpris de voir que notre jeunesse alsacienne ne connaissait pas sa propre histoire.
Nous avons, sur un total de 200 élèves en CAP, BAC et BTS, demandé de compléter un questionnaire dont voici trois exemples.
C’est quoi un « Malgré-Nous »/incorporé de force ?
13% de bonnes réponses
Une « Malgré-Elle » ?
6.5%
Le 25 aout 1942 ?
2.5%
Pour info 50% des élèves sondés ont visité un musée dans le cadre du « devoir de mémoire ».
Les causes ? Pas abordé en classe, pas de transmission au sein des familles et surtout, aujourd’hui, au sein de la société. Qu’elles sont les communes qui jouent le jeu ?
Il y a quelques années, je disais, par exemple, à des lycéens d’Angoulême,
« En Alsace-Moselle, il y a la cérémonie du 25 août qui n’existe pas ailleurs en France ».
Aujourd’hui, si rien n’est fait, je pourrais dire :
« En Alsace-Moselle, le 25 août c’est comme dans le reste de la France, c’est un jour comme un autre, banal et ordinaire ».
Un grand merci à la ville de Colmar pour cette initiative et nous rappeler que l’histoire de l’Alsace-Moselle est différente et mérite qu’on lui donne de l’importance.
Il y a des solutions pour remédier à cette situation si, par exemple, l’exposition inspirée de la pièce de théâtre « La cigogne n’a qu’une tête » pouvait circuler de collège en collège et servir de support pédagogique, si elle pouvait appartenir aux Alsaciens-Mosellans et ne pas être statique dans un musée.
Si vous demandez à un élève ce qu’il sait du débarquement de Normandie le 6 juin 1944, il sait répondre en donnant des références de films américains comme « Fury » ou encore « Il faut sauver le soldat Ryan ».
Aujourd’hui, un Alsacien-Mosellan doit regarder quel film pour apprendre son histoire ?
Si on regroupe l’Alsace et la Moselle, nous représentons 3 millions de Français. Nous avons tous été scolarisés dans l’école de la République et étudié l’histoire de la France à l’aide du programme scolaire.
Aujourd’hui c’est insuffisant. Dans un monde parfait, nos collégiens devraient pouvoir étudier l’histoire locale ; il y a des cours de religions en primaire, pourquoi pas des cours d’histoire locale au collège ?
Si un petit Alsacien étudie l’histoire avec le même programme que le petit Parisien, il ne faut pas s’étonner des résultats au questionnaire.
Merci tout particulièrement aux jeunes SNU et autres d’être présents aujourd’hui, de participer à cette cérémonie en hommage aux « Malgré-Nous »/incorporés de force .
L’avenir c’est vous ! C’est à vous de faire en sorte que la date du 25 aout ne soit pas en Alsace-Moselle une journée banale, une journée ordinaire.
Merci de m’avoir écouté.
Stéphane Pir
























