HUSS René (*1924)

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KOEBERLE Gilbert

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HUSSER André

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HUSS René (*1925)

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STOLL Philippe

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ULM Ernest et ULM Helmuth

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Je recherce des rensei­gne­ments sur mes 2 oncles qui ne sont pas reve­nus de la guerre. Ernest Ulm est décédé lors du débarque­ment en Norman­die et Helmuth Ulm (* Stras­bourg 2.9.1920) en Letto­nie à Baltini. Le corps de mon oncle Ernest a été remis à la famille et enterré au cime­tière St-Urbain à Stras­bourg-Neudorf. Quant à mon oncle Helmuth son corps n’a jamais été retouvé et il semble avoir été mis dans une fosse commune à Baltini en Letto­nie

Merci pour toute aide.

Mireille Doer­flin­ger – mimi­de­nie­der@o­range.fr

 

Tombe d’Er­nest Ulm. Photo Mireille Doer­flin­ger

 


  • Docu­ments commu­niqués par Claude Herold

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Hommages aux incor­po­rés de force à Saverne et à Ober­nai. Articles paru dans « L’Ami hebdo » du 31.8.2025.

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HAUG Roger, de Schil­ti­gheim

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 Panzer­gre­na­dier Roger HAUG

1.8.1944 : Ober­gre­na­dier.

1.9.1944 : Gefrei­ter (capo­ral).

 

Plaque d’iden­tité : – 967 – Stamm-Kompa­nie / Panzer-Grena­dier-Ersatz-Bataillon 215.

 

Ersatz­trup­pen­teil :

Stamm-Kompa­nie / Panzer-Grena­dier-Ersatz-Bataillon 215

Marsch-Kompa­nie 2. /Landes-Schütz-Ersatz-und-Ausbil­dung­sba­taillon 5. (Baden- Oas ?)

 

Feld­trup­pen­teil :

Kp. ?/ Panzer-Grena­dier-Ausbil­dung­sba­taillon 215

2e Kompa­nie / Panzer-Grena­dier-Ausbil­dung­sba­taillon 86

  1. Kompa­nie / Landes-Schütz-Bataillon 990
  2. Kompa­nie / Reserve-Grena­dier-Bataillon 385
  3. Kompa­nie / Reserve-Grena­dier-Bataillon 385
  4. Kompa­nie / Marsch­ba­taillon 61/8.

Stab. I / Grena­dier-Regi­ment 162

Jetzt zustän­di­ger Ersatz­trup­pen­teil :

Panzer-Grena­dier-Ersatz-Bataillon 215 (Reut­lin­gen)

Panzer-Grena­dier-Ersatz-Bataillon 86 ou 96 (Ludwig­sburg).

Marsch-Kompa­nie 2. / Landes-Schütz-Ersatz-und-Ausbil­dung­sba­tai­lon 5. (Baden- Oas ?)

Grena­dier-Ersatz-Bataillon 390 (Mutzig, Alsace).

Grena­dier-Ersatz-Bataillon 385 (Böhm-Leipa)

Infan­te­rie- Nachr……. (…..) diffi­ci­le­ment lisible sur le Sold­buch.

 

Trup­pen­teil :

  1. Kompa­nie / Reserve-Infan­te­rie-Bataillon 385 – 28/4/44 (date de percep­tion équi­pe­ment)
  2. Kompa­nie / Reserve-Grena­dier-Bataillon 385 – 14/5/44 ? (pas très lisible sur le Sold­buch)

 

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Au Mont Natio­nal d’Ober­nai : céré­mo­nie du 25 août 2025. Dossier composé par Patrick Kautz­mann

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Ce 25 août 2025 s’est tenue, comme chaque année, une magni­fique céré­mo­nie prési­dée par Madame Nicole Bruder, prési­dente de l ADEIF du Bas-Rhin. Cent personnes étaient présentes, 22 porte-drapeaux.

La première adjointe d’Ober­nai a prononcé un discours.

Patrick Kautz­mann, trom­pette et président du Comité du Souve­nir Français de Hoch­fel­den était présent avec un porte-drapeau. Il a inter­prété le « Chant de la Volga », la « Sonne­rie aux Morts » et la « Marseillaise ».

Guy Siat, DG adjoint du Souve­nir Français 67 et plusieurs repré­sen­tants des comi­tés de Truch­ter­sheim, Ober­nai, Gren­del­bruch ou  Schir­meck étaient égale­ment présents. 

 

Discours de Mme la dépu­tée Louise Morel

 

Monsieur le Conseiller d’Al­sace,
Madame l’adjointe au maire d’Ober­nai,
Madame la Prési­dente de l’ADEIF, chère Nicole Bruder,
Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux,
Chères familles, chers descen­dants des incor­po­rés de force d’Al­sace et de Moselle,
Mesdames et Messieurs,
Au pied de cette croix qui domine la plaine d’Al­sace, nous ressen­tons le souffle de l’His­toire. Chaque pierre de ce monu­ment porte une bles­sure que le temps n’a jamais vrai­ment refer­mée.
Il y a 83 ans, une ordon­nance arra­chait 130 000 jeunes Alsa­ciens et Mosel­lans à leurs foyers.
Ils avaient vingt ans, parfois moins. Ils aimaient, ils étudiaient, ils travaillaient… Et soudain, on leur impo­sait un uniforme qui n’était pas le leur, un serment qu’ils n’avaient pas choisi, une guerre qui n’était pas la leur. Beau­coup ne sont jamais reve­nus.
Plus de 40 000 destins brisés, effa­cés, sans même une tombe dans leur terre natale.
Et puis il y a ceux qui sont reve­nus… mais jamais tout à fait les mêmes. Bles­sés dans leur chair ou dans leur âme, ils ont porté toute leur vie le poids d’une guerre subie, dans le silence et parfois l’in­com­pré­hen­sion, face à un récit natio­nal qui, trop souvent, les a injus­te­ment soupçon­nés de trahi­son.
Quel était leur « tort » ? Être nés ici, dans cette région où l’His­toire se déchire ?
Aucun tort. Ils furent des victimes.
On les a appe­lés les « Malgré-nous » – et ce nom dit tout : la contrainte, l’ab­sence de choix, la violence d’un destin imposé. Mais derrière ces mots, il y a des visages : un fils, un frère, un fiancé, un père qui n’a pas vu gran­dir son enfant.
Et à côté d’eux, il y eut aussi les « Malgré-elles ». Ces femmes enrô­lées de force dans des orga­ni­sa­tions nazies, contraintes de servir un régime qu’elles n’avaient pas choisi.
Aujourd’­hui, nous voulons égale­ment leur rendre hommage.
Mesdames et Messieurs, en dépo­sant ces gerbes, en incli­nant nos drapeaux, nous faisons bien plus que commé­mo­rer. Nous répa­rons, un peu. Nous redon­nons une voix à ceux qu’on a voulu faire taire. Nous disons aux familles, aux descen­dants, aux amis : nous n’ou­blions pas. Car nous savons qu’il y eut trop de silences, trop de bles­sures enfouies.
Mais heureu­se­ment, les choses changent. Le Mur des Noms, en cours de réali­sa­tion, inscrira pour toujours ces destins au Mémo­rial d’Al­sace-Moselle, non loin d’ici à Schir­meck.
Le Président de la Répu­blique est venu à Schir­meck recon­naître que l’in­cor­po­ra­tion de force fut un crime de guerre. La Nation a décoré certains survi­vants, une loi est propo­sée pour soute­nir les orphe­lins.
Ces gestes ne rempla­ce­ront jamais les absents, mais ils disent que la France se souvient, enfin.
Et pour­tant, la mémoire est fragile. Elle peut s’éteindre comme une bougie si nous ne la portons pas.
Alors, aux jeunes présents aujourd’­hui, je veux dire ceci : regar­dez cette croix. Elle n’est pas une pierre froide. Elle est une flamme.
Prenez-la, portez-la, car si l’ou­bli gagne, c’est l’His­toire qui s’éloigne.
En hommage à tous les incor­po­rés de force d’Al­sace et de Moselle, en hommage aux « Malgré-elles », à nos aînés qui ont vécu ce déchi­re­ment, à ceux qui ne sont jamais reve­nus, à leurs familles, nous adres­sons aujourd’­hui le témoi­gnage de notre respect, de notre recon­nais­sance, et de la tendresse d’une Nation qui refuse désor­mais de détour­ner les yeux.
Je vous remer­cie.

 

 

 

 

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Commé­mo­ra­tion du 83e anni­ver­saire du 28 août 1942 à Colmar (24.8.2025)

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Stéphane Pir, ensei­gnant et président de l’as­so­cia­tion « Préser­ver le patri­moine et la mémoire de la vallée de la Bruche », nous a trans­mis le texte de l’al­lo­cu­tion qu’il a pronon­cée ce jour-là.

 

* Discours du 24 août 2025 à Colmar *

 

Je tiens tout d’abord à excu­ser Mme Butsch Sandra, ensei­gnante alle­mande et béné­vole dans l’as­so­cia­tion « la Maison Bleue » à Vieux Brei­sach. Elle est à l’ini­tia­tive d’un projet franco-alle­mand « Pont pour l’ave­nir ». Le projet traite des « Malgré-Nous »/incor­po­rés de force ; 280 élèves ont réalisé la biogra­phie de « Malgré-Nous »/incor­po­rés de force  sous forme de dessins.

L’ex­po­si­tion est présente à la maison Koif­hus, il vous sera possible de la voir tout à l’heure.

 

Notre asso­cia­tion « Préser­ver le patri­moine et la mémoire de la vallée de la Bruche » réalise de nombreux projets dont celui qui nous rapproche aujourd’­hui les « Malgré-Nous »/incor­po­rés de force.

Avec des jeunes de la vallée de la Bruche, on visite le camp du Stru­thof – nouvelle appel­la­tion : « Mémo­rial du camp de concen­tra­tion de Natz­wei­ler-Stru­thof » -, égale­ment le Mémo­rial d’Al­sace-Moselle de Schir­meck, ainsi que le camp de Schir­meck-Vorbrück. Nous avons rencon­tré deux « Malgré-Nous »/incor­po­rés de force , M Prince, incor­poré en 1943 sur le front russe, et M. Groe­hens, incor­poré en mars 1945 en Alle­magne.

Nous réali­sons un « power­point » suite aux diffé­rentes visites et l’avons présenté dans des collèges et lycées à Angou­lême en Charente, Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne, Tulle en Corrèze, ainsi que d’autres villes.

L’idée de départ était d’in­for­mer d’autres élèves, dans d’autres dépar­te­ments, de l’his­toire de l’Al­sace-Moselle, combler le vide du programme scolaire.

En réali­sant ce projet avec diffé­rents élèves sur plusieurs années, nous avons été surpris de voir que notre jeunesse alsa­cienne ne connais­sait pas sa propre histoire.

Nous avons, sur un total de 200 élèves en CAP, BAC et BTS, demandé de complé­ter un ques­tion­naire dont voici trois exemples.

C’est quoi un « Malgré-Nous »/incor­poré de force ?

13% de bonnes réponses

Une « Malgré-Elle » ?     

6.5%

Le 25 aout 1942 ?

 2.5%

Pour info 50% des élèves sondés ont visité un musée dans le cadre du « devoir de mémoire ».

Les causes ? Pas abordé en classe, pas de trans­mis­sion au sein des familles et surtout, aujourd’­hui, au sein de la société. Qu’elles sont les communes qui jouent le jeu ?

Il y a quelques années, je disais, par exemple, à des lycéens d’An­gou­lême,

« En Alsace-Moselle, il y a la céré­mo­nie du 25 août qui n’existe pas ailleurs en France ».

Aujourd’­hui, si rien n’est fait, je pour­rais dire :

« En Alsace-Moselle, le 25 août c’est comme dans le reste de la France, c’est un jour comme un autre, banal et ordi­naire ».

Un grand merci à la ville de Colmar pour cette initia­tive et nous rappe­ler que l’his­toire de l’Al­sace-Moselle est diffé­rente et mérite qu’on lui donne de l’im­por­tance.

 

Il y a des solu­tions pour remé­dier à cette situa­tion si, par exemple, l’ex­po­si­tion inspi­rée de la pièce de théâtre « La cigogne n’a qu’une tête » pouvait circu­ler de collège en collège et servir de support péda­go­gique, si elle pouvait appar­te­nir aux Alsa­ciens-Mosel­lans et ne pas être statique dans un musée.

Si vous deman­dez à un élève ce qu’il sait du débarque­ment de Norman­die le 6 juin 1944, il sait répondre en donnant des réfé­rences de films améri­cains comme « Fury » ou encore « Il faut sauver le soldat Ryan ».

Aujourd’­hui, un Alsa­cien-Mosel­lan doit regar­der quel film pour apprendre son histoire ?

Si on regroupe l’Al­sace et la Moselle, nous repré­sen­tons 3 millions de Français. Nous avons tous été scola­ri­sés dans l’école de la Répu­blique et étudié l’his­toire de la France à l’aide du programme scolaire.

Aujourd’­hui c’est insuf­fi­sant. Dans un monde parfait, nos collé­giens devraient pouvoir étudier l’his­toire locale ; il y a des cours de reli­gions en primaire, pourquoi pas des cours d’his­toire locale au collège ?

Si un petit Alsa­cien étudie l’his­toire avec le même programme que le petit Pari­sien, il ne faut pas s’éton­ner des résul­tats au ques­tion­naire.

Merci tout parti­cu­liè­re­ment aux jeunes SNU et autres d’être présents aujourd’­hui, de parti­ci­per à cette céré­mo­nie en hommage aux « Malgré-Nous »/incor­po­rés de force .

L’ave­nir c’est vous ! C’est à vous de faire en sorte que la date du 25 aout ne soit pas en Alsace-Moselle une jour­née banale, une jour­née ordi­naire.

Merci de m’avoir écouté.

Stéphane Pir

 

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