Les Malgré-Nous entrent au musée d’his­toire mili­taire Histo­ri­mage

Commentaire (0) Actualité

DNA du 10.10.2012

Lire l’article

VINEL Antoine

Commentaire (1) Liste des avis de recherche

Je fais des recherches sur le parcours de mon père, Antoine Vinel, né le 13.6.1915 à Blotz­heim (Haut-Rhin). Jardi­nier, il était volti­geur au 10e RIF (Régi­ment d’In­fan­te­rie de Forte­resse). Fait prison­nier le 25.6.1940, il est libéré en tant qu’Al­sa­cien le 25.7.1940.
Il est incor­poré de force dans la police alle­mande. Il a vécu les bombar­de­ments à Berlin et a été fait prison­nier par les Russes, qui les ont bien trai­tés et libé­rés à la fin de la guerre. Sa fiche de démo­bi­li­sa­tion a été établie à Colmar le 8.10.1945 et visée par la gendar­me­rie de Witten­heim le 9.10.1945 (elle mentionne 60 gr. de tabac reçus et la somme de 985 francs).

Après la guerre (dans les années 60 ?), un cama­rade alle­mand lui a envoyé une photo mentio­nant (en alle­mand) : « En souve­nir de notre vie en capti­vité en Russie à Rüders­dorf, à vous un heureux avenir, ton copain William Martins ». Mon père avait, je crois, répondu par cour­rier, mais aucune rencontre n’a eu lieu à ma connais­sance.

Avec mes remer­cie­ments pour toute aide.

Jean-Claude Vinel

 Cour­riel : capri­cor­ne68@­free.fr

Lire l’article

STURM Georges

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

Georg Sturm

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist Georg Sturm­seit 01.03.1944 vermisst.

 In dem Gedenk­buch des Fried­hofes Poty­licz / Pote­litsch haben wir den Namen und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten verzeich­net.

 Nach­name:
Sturm

 Vorname:
Georg

 Geburts­da­tum:
24.10.1925

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
01.03.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Bohat­kowzi / Ober­tyn / Tarno­pol

* Est-il iden­tique à Frédé­ric Sturm né à la même date (voir avis de recherche prédé­cent).

* Cour­riel : claude.herold@­wa­na­doo.fr

Lire l’article

STURM Frédé­ric

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

Je cherche où pour­rait être enterré mon oncle Sturm Frédé­ric né à Mulhouse le 24.10.1925 et tombé sur le front russe. Je n’ai pas plus de rensei­gne­ments que le fichier des portés dispa­rus alsa­ciens sur le front de l’Est.

Merci.

Didier Delers

 Cour­riel : didier.delers@­la­goon.nc

* D’après Claude Herold, Frédé­ric Sturm n’est pas réper­to­rié au Volks­bund.

Lire l’article

REINAGEL Robert

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

Reinagel_Robert_deces.jpgJe vous adresse les quelques pièces concer­nant mon père Robert Auguste Charles Reina­gel, né à Stras­bourg le 2.4.1916. Incor­poré de force dans l’ar­mée d’al­le­mande comme Grena­dier, il est tué le 20.12.43 à Osarit­schi en Russie. Il appar­te­nait alors à la 3e compa­gnie d’un Panzer-Grena­dier-Regi­ment (FPN 17924).

J’es­père pouvoir obte­nir d’autres rensei­gne­ments sur lui.

Avec mes remer­cie­ments pour toute aide.

Marie-Louise Pfaff

 Cour­riel : marie-louise.pfaff@­wa­na­doo.fr

Reinagel_Robert_lettre_deces.jpg

* Fiche du Volks­bund et complé­ments envoyés par Claude Herold :

 Robert Reina­gel wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt.

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: Osarit­schi – Bela­rus

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name:
Reina­gel

 Vorname:
Robert

 Dienst­grad:
Grena­dier

 Geburts­da­tum:
02.04.1916

 Geburt­sort:
Straß­burg

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
20.12.1943

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Sanko 1/84 Osarit­schi

* La FPN 17924 corres­pon­dait à la 3e Compa­gnie du Panzer­gre­na­dier Regi­ment 33 de la 4e Panzer­di­vi­sion.
* Biblio­gra­phie :

 4. Panzer-Divi­sion Teil II: Der Rußland­feld­zug von Mai 1943 – Mai 1945 – Dietrich von Saucken, Tradi­tions­ver­band der Divi­sion, Coburg 1968 (Teil I dieser Divi­sions­ges­chichte ist nicht erschie­nen.)

 Die 4. Panzer-Divi­sion 1938 – 1943. Bericht und Betrach­tun­gen zu zwei Blitz­feldzü­gen und zwei Jahren Krieg in Rußland – Joachim Neumann, Selbst­ver­lag, Bonn-Duis­dorf 1985

 Die 4. Panzer-Divi­sion 1943 – 1945. Bericht und Betrach­tung zu den letz­ten zwei Krieg­sjah­ren im Osten Joachim Neumann, Selbst­ver­lag, Bonn 1989, (stark erwei­terte Neufas­sung des 1968 erschie­nen II. Teils der Divi­sions­ges­chichte)

Lire l’article

BERTRAND Fernand

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

Je recherche des infor­ma­tions sur les dispa­rus de Nowgo­rod. Mon oncle, Bertrand Fernand (né le 09 07 1920 à Saint-Julien-les-Metz),
a été mobi­lisé de force le 14/01/1943 dans l’in­fan­te­rie (SP 054726). Il a été porté disparu le 01/03/1944.

Merci pour tout rensei­gne­ment.

Cathe­rine Dujar­din

 Cour­riel : cathe­rine_dujar­din@­hot­mail.fr

* D’après Claude Herold, il n’est pas réper­to­rié au Volks­bund.

Lire l’article

Regards d’his­to­riens sur les incor­po­ra­tions de force

Commentaire (0) Actualité

La ques­tion de l’in­cor­po­ra­tion de force des Alsa­ciens-Mosel­lans est consi­dé­rée en France comme une étude régio­nale. Or cette réalité avait une dimen­sion euro­péenne. Une jour­née d’étude a réuni les 5 et 6 octobre de nombreux histo­riens français, slovènes, polo­nais, luxem­bour­geois et alle­mands dans le cadre du 70e anni­ver­saire des funestes décrets d’août 1942 à l’ori­gine des 130 000 Alsa­ciens-Mosel­lans inté­grés sous la contrainte dans les armées du IIIe Reich et de 40 000 morts et dispa­rus.

A l’is­sue de ce colloque où les contri­bu­tions ont été présen­tées en français et en alle­mand, chacun se féli­ci­tait de l’am­biance construc­tive ayant régné le vendredi dans un amphi­théâtre de la MISHA (Mission inter-univer­si­taire des sciences de l’Homme) à Stras­bourg, puis le lende­main au Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle à Schir­meck. A deux réserves près: les univer­si­taires français ( Alfred Wahl, Chris­tian Baechler, Jean-Laurent Vonau, Marie-Claire Vitoux, Cathe­rine Maurer, Frédé­ric Stroh, Jean-Noël Grand­homme et Claude Muller) venaient exclu­si­ve­ment d’Al­sace ou de Moselle; le sort des femmes incor­po­rées de force au RAD et KHD n’a pas été évoqué, comme l’a relevé Marlène Anstett qui prépare le premier mémoire de master sur les incor­po­rées de force alsa­ciennes. Il est vrai que le programme était déjà très consé­quent!

Depuis 1999, le Mémo­rial DIZ (Doku­men­ta­tion und Infor­ma­tions­zen­traum) Torgau, sur le site d’une prison mili­taire du IIIe Reich, orga­nise chaque année des colloques avec le Mémo­rial « Roter Ochse » de Halle/Saale une jour­née d’étude consa­crée aux diffé­rents aspects du système judi­ciaire de la Wehr­macht, en parti­cu­lier des lieux de déten­tion de Torgau et de Halle. En 2012, cette jour­née d’étude a eu lieu en Alsace sur le thème « l’in­cor­po­ra­tion de force dans les terri­toires annexés au IIIe Reich ». Le travail en commun d’his­to­riens de plusieurs pays était une étape atten­due depuis long­temps. Qui se pour­sui­vra en 2013, avec une jour­née d’étude prévue au Luxem­bourg.

Malgré eux 2012, malgré-nous 1942

En Alle­magne, les décrets d’août 1942 furent au centre d’une contro­verse entre juristes, mili­taires et hommes poli­tiques, divi­sés sur l’op­por­tu­nité de faire porter l’uni­forme alle­mand à des hommes n’étant pas « Reich­san­gehö­ri­gen », citoyens du Reich. Des inter­ro­ga­tions balayées par la néces­sité de palier la perte de soldats sur le front Est et aussi de germa­ni­ser au plus vite les nouveaux terri­toires annexés. L’Al­sace-Moselle, certes, mais aussi le Luxem­bourg, la Pologne, la Slové­nie. Pour légi­ti­mer cette viola­tion de l’ar­ticle 23 de la Conven­tion Inter­na­tio­nale de La Haye qui inter­dit de faire porter les armes à des natio­naux dans le cadre d’opé­ra­tions de guerre contre leur pays, « tout un arse­nal juri­dique avait été mis en place ». Après la Libé­ra­tion, le trau­ma­tisme de l’in­cor­po­ra­tion de force perdura, avec des démarches mémo­rielles diffé­rentes d’un terri­toire à l’autre. Le Luxem­bourg, un Etat natio­nal confronté inté­gra­le­ment à cette mesure nazie, prit rapi­de­ment des mesures de répa­ra­tion. Alors que l’in­com­pré­hen­sion autour des Malgré-nous à Paris ou Oradour-sur-Glane touche encore l’Al­sace et la Moselle. Et qu’en Pologne, la mémoire a été confi­née à la sphère fami­liale, le régime commu­niste ayant choisi de culti­ver la haine de l’Al­le­magne et donc de jeter le discré­dit sur les incor­po­rés de force (de 200 000 à 450 000, le chiffre le plus élevé d’in­cor­po­rés de force dans tous les terri­toires annexés) même long­temps après 1945. En Alle­magne, la mémoire des incor­po­rés de force étran­gers a béné­fi­cié tardi­ve­ment de la recon­nais­sance, à l’ins­tar des déser­teurs de la Wehr­macht passant du statut de traîtres à celui de victimes du nazisme.

Etudes compa­ra­tives

Peter Quad­flieg (Univer­sité d’Aix-la-Chapelle, Alle­magne) insista sur les dispa­ri­tés dans l’in­cor­po­ra­tion de force telle que vécue en Belgique (Eupen-Malmédy et les cantons belges de l’Est), en Alsace et Moselle ainsi qu’aux Luxem­bourg: en Belgique, l’oc­troi de la natio­na­lité alle­mande avait été salué par la popu­la­tion « qui dans sa majo­rité saluait la réin­té­gra­tion à l’em­pire alle­mand » tandis qu’en Alsace-Moselle et au Luxem­bourg, l’at­tri­bu­tion de la natio­na­lité alle­mande « devaient servir à l’in­té­gra­tion de ces terri­toires sous admi­nis­tra­tion civile à la Grande Alle­magne ». Pour l’his­to­rien « les véri­tables simi­li­tudes étaient dans la lutte d’après guerre pour l’ob­ten­tion d’une réha­bi­li­ta­tion sociale et d’une pension ».

Ryszard Kacz­ma­rek (Univer­sité de Kato­wice, Pologne) est le premier et seul histo­rien polo­nais à avoir publié un livre sur les incor­po­rés de force de son pays. Certes la Pologne comp­tait une grande mino­rité alle­mande (600 000 personnes sur 10,13 millions de Polo­nais) et la coopé­ra­tion de citoyens polo­nais avec les Alle­mands n’était pas margi­nale. Mais tous les incor­po­rés de force polo­nais dans la Wehr­macht voire dans la Waffen-SS n’étaient pas volon­taires et la « Sippen­haft » (loi permet­tant l’ar­res­ta­tion de toute la parenté) pesait sur les réfrac­taires et les évadés.

Damijan Gustin (univer­sité de Ljubljana, Slové­nie) évoqua la victoire alle­mande sur le royaume de Yougo­sla­vie et le choix des nazis d’éri­ger les régions slovènes du Nord (Styrie et Haute Carniole) en terri­toire sous admi­nis­tra­tion civile, avec octroi de la natio­nale alle­mande en février 1942 et l’in­tro­duc­tion du service mili­taire. La propa­gande (rappel de la tradi­tion austro-hongroise d’avant 1918) et menaces abou­tirent à l’in­cor­po­ra­tion de 80 000 personnes. Près de 39 000 hommes servirent dans la Wehr­macht, la majo­rité dans des unités de combat sur le front de l’Est et en France.
La Résis­tance slovène réus­sit à inté­grer un grand nombre de conscrits et aussi des incor­po­rés dans l’ar­mée alle­mande (plus de 3000, malgré les menaces de mort planant sur eux). Les auto­ri­tés alle­mandes dépor­taient les familles des réfrac­taires dans des camps de concen­tra­tion puis en 1944 dans un camp spécial à Stern­tal (Strnisce).

Miros­law Wecki (Univer­sité de Kato­wice, Pologne) a mis en avant « la vaste palette d’at­ti­tude des familles face à l’in­cor­po­ra­tion de force, de l’ac­quies­ce­ment au fata­lisme et au rejet). La Résis­tance à l’in­cor­po­ra­tion de force se mani­fes­tait par des chants patrio­tiques polo­nais lors du départ, des évasions sur le front Ouest, des suicides aussi. En 1943–44, un groupe de parti­sans polo­nais était consti­tué de fuyards de la Wehr­macht, obli­gés de se cacher en forêt, dépen­dant des villa­geois pour les alimen­ter et harce­lant des troupes régu­lières pour trou­ver des armes.

Emile Roegel, ancien incor­poré de force stras­bour­geois: « les Polo­nais vivaient une posi­tion très diffi­cile, il y avait des parti­sans polo­nais, sovié­tiques et ukrai­niens sur leur terri­toire: Jean-Jacques Remet­ter, le dernier Malgré-nous alsa­cien à être rentré, avait juste­ment rejoint un de ces groupes, mais pas le mieux placé poli­tique­ment après guerre. Il y avait à Tambov une grande propor­tion de ces incor­po­rés de force polo­nais évadés de la Wehr­macht et d’autres, faits prison­niers par l’URSS en 1939. Des centaines ont fait le même trajet que les 1500 partis de Tambov pour rejoindre la France Libre et ont rejoint l’ar­mée du géné­ral Anders. »

Frédé­ric Stroh (Univer­sité de Stras­bourg) a expliqué « la Résis­tance à l’Ouest-Eupen-Malmédy, Luxem­bourg, Moselle et Alsace ». Les incor­po­rés de force d’Al­sace et de Moselle ont contri­bué selon l’ADEIF en 1945 «  à saper l’ef­fort de guerre alle­mand »: simu­la­tion de mala­die (« Il y eut quatre fois plus d’Al­sa­ciens que de Badois réfor­més pour débi­lité mentale ! »), auto-muti­la­tion, fuite et déser­tion: « Les réfrac­taires et déser­teurs repré­sentent 7,1% des incor­po­rés de force belges, 22,6% de Luxem­bour­geois et 20% des Alsa­ciens-Mosel­lans. Les procé­dures judi­ciaires concernent 38 Alsa­ciens en janvier 43 et 548 en septem­bre…. 40 000 hommes arri­vèrent à s’ex­tir­per et 15 000 après guerre ont fait une demande de carte de réfrac­taires. »
Les réseaux de passeurs prennent des risques. « Dans la prison mili­taire de Torgau, 101 prison­niers sont luxem­bour­geois et 131 Alsa­ciens-Mosel­lans, ceci pour ceux connus nomi­na­ti­ve­ment, mais il y en avait davan­tage. En 1944, 2635 Alsa­ciens ont été jugés pour déser­tion par le Tribu­nal mili­taire du Rhin supé­rieur à Baden-Baden ». Mais la ques­tion des moti­va­tions se pose pour défi­nir qui était résis­tant… Marcel Schweit­zer, de Schil­ti­gheim, a été exécuté à Torgau après avoir clamé son paci­fisme, comme de nombreux Témoins de Jeho­vah. Une certi­tude pour l’his­to­rien: « Les actes indi­vi­duels doivent aussi être inté­grés au concept de Résis­tance dans les terri­toires annexés. »
L’his­to­rien relève que les Luxem­bour­geois ont lancé les 31/08 et 1/09/1942 une grève géné­rale au lende­main de la promul­ga­tion des décrets sur l’in­cor­po­ra­tion de force: 20 Luxem­bour­geois sont exécu­tés, un millier de familles trans­plan­tées, des élèves reti­rés à leurs parents et placés en insti­tu­tion, 40 hommes en camp de concen­tra­tion. En Belgique, un grand nombre de réfrac­taires mani­fes­tait « une résis­tance passive » . Globa­le­ment il pense qu’il faut « élar­gir la notion de résis­tance telle que défi­nie par Pierre Labo­rit – inten­tion de résis­ter en s’ins­cri­vant dans un cadre collec­tif, passage à l’ac­tion, fran­chir la limite de ce qui est permis, poser un acte trans­gres­sif – car l’an­nexion par un Etat tota­li­taire n’était pas une occu­pa­tion »

Michael Viebig, Mémo­rial « Roter Ochse de Halle/Saale », Alle­magne: Le centre péni­ten­tiaire de Halle/ Saale était un lieu d’exé­cu­tion au service de la justice civile et mili­taire entre 1942 et 1945. Un millier de déte­nus de 26 pays y étaient déte­nus. Au total 573 condam­na­tions à mort furent exécu­tées dans la prison ou le bois voisin, par déca­pi­ta­tion (guillo­tine), pendai­son ou pelo­ton d’exé­cu­tion, Le site fut utilisé prin­ci­pa­le­ment par la justice de la Wehr­macht et avant tout par le Reichs­krieg­sge­richt (RKG), tribu­nal mili­taire suprême. Diffé­rents actes de résis­tance sont docu­men­tés comme à l’en­contre des Mosel­lans Nico­las Gret­ten (1920–1944) et Jules Reltien (1921–1944) ou de l’Al­sa­cien Theo­dore Gerhards, 1900–1943 (dont plusieurs enfants ont assisté au colloque), de Margue­rite Fuhr­mann et Marcel Kopp, accu­sés d’es­pion­nage comme membres d’un réseau de passeurs dans la région de Saverne.

Jean-Noël Grand­homme (Univer­sité de Stras­bourg) brosse le tableau de la mémoire de l’in­cor­po­ra­tion de force en France: « Pendant 10 ans, les asso­cia­tions se battent pour le retour des dispa­rus (plus de 10 000 hommes non-rentrés) mais se heurtent à l’iner­tie de l’URSS et l’in­dif­fé­rence gênée des auto­ri­tés françaises. Puis c’est le combat pour les compen­sa­tions finan­cières et enfin les reven­di­ca­tions mémo­rielles. Le débat semble aujourd’­hui apaisé avec deux décla­ra­tions du président Sarkozy, à Paris en 2009 puis à Colmar en 2010. »

Norbert Franz (Univer­sité de Luxem­bourg) a expliqué que l’en­rô­le­ment de force des Luxem­bour­geois avait fait de ceux-ci des victimes de guerre aux yeux du gouver­ne­ment fédé­ral alle­mand. Alors que les incor­po­rés de force eux-même se voient plutôt comme victimes du nazisme. Une exigence de recon­nais­sance morale qui s’était concré­ti­sée – exclu­si­ve­ment pour les victimes de persé­cu­tion raciale – par des indem­ni­tés consé­quentes. Mais la posi­tion de la RFA reste de dire « non »: « En tant qu’his­to­rien, je me situe à un autre niveau du débat. L’en­rô­le­ment de force des Luxem­bour­geoises et des Luxem­bour­geois au Reich­sar­beits­dienst et à la Wehr­macht était une injus­tice spéci­fique­ment nazie. Ces personnes étaient et sont des victimes du natio­nal-socia­lisme. Car ce crime a été motivé par l’idéo­lo­gie raciste natio­nale spéci­fique­ment nazie. »

Marie Goerg-Lieby

 Expo­si­tion sur l’in­cor­po­ra­tion de force en Europe (mannequins, photos, docu­ments divers…) à voir dans le hall du Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle à Schir­meck.

Lire l’article

L’in­cor­po­ra­tion de force en Europe (Alsace, Moselle, Luxem­bourg, Eupen-Malmédy, Pologne, Slové­nie)

Commentaire (0) Actualité

Affiche_expo_Memorial.jpg

Examen_sanitaire_au_RAD.jpg
Ci-dessus : Examen sani­taire au RAD au Luxem­bourg. (Coll. MAMS)

Lire l’article

MULLER Robert

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

Robert Muller

 Robert Muller wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt.

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: Orsk – Rußland

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name:
Muller

 Vorname:
Robert

 Dienst­grad:
Unte­rof­fi­zier

 Geburts­da­tum:
25.09.1922

 Geburt­sort:
Stras­bourg

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
28.06.1945

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Kgf. im Raum Orsk

* Cour­riel : claude.herold@­wa­na­doo.fr

Lire l’article

MATHIEU Ernest

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

J’au­rais aimé en savoir plus sur la dispa­ri­tion de mon grand-père, Ernest Mathieu, enrôlé de force pendant la 2e Guerre mondiale. Sa date de nais­sance est le 18/05/1908.

Si quelqu’un a des infos, merci d’avance.

Chan­tal Lorang

 Cour­riel : chan­tal.lorang@­wa­na­doo.fr

* Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold :

 Ernst Mathieu

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist Ernst Mathieu­seit 01.03.1945 vermisst.

 In dem Gedenk­buch des Fried­hofes Laurahütte / Siemia­no­wice haben wir den Namen und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten verzeich­net.

 Nach­name:
Mathieu

 Vorname:
Ernst

 Geburts­da­tum:
18.05.1908

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
01.03.1945

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Ober­schle­sien

Lire l’article