Vichy et les soldats alsa­ciens et mosel­lans

Commentaire (0) Evacuation et Annexion

Le géné­ral d’Ar­mée Colson, secré­taire d’Etat à la Guerre du gouver­ne­ment de Vichy, fait savoir qu’il faut inci­ter les soldats de l’Ar­mée française origi­naires de l’Al­sace et de la Moselle à retour­ner dans leurs régions désor­mais annexées au IIIe Reich, ajou­tant qu’il ne leur sera pas tenu rigueur des enga­ge­ments auxquels les nazis pour­raient les contraindre.
A noter que les Français libres de Londres tiennent le même discours à l’égard des Alsa­ciens et Mosel­lans rentrés chez eux.

A l’au­tomne 1940, une autre note secrète du gouver­ne­ment de Vichy indique, à propos des soldats français d’Al­sace-Moselle, captu­rés puis libé­rés par les Alle­mands (en contre­par­tie d’une décla­ra­tion selon laquelle ils se recon­naissent « de sang alle­mand ») : « Les Alsa­ciens et Lorrains qui acceptent de signer la fameuse décla­ra­tion avec ce qu’elle implique pour eux de devoirs envers la « Patrie alle­mande », c’est-à-dire à servir éven­tuel­le­ment dans les armées du IIIe Reich, sont rassem­blés… ».

La France a donc incité ses compa­triotes alsa­ciens-mosel­lans à « se jeter dans la gueule du loup », sachant qu’il était fort possible que ces hommes soient enrô­lés dans la Wehr­macht.
Et l’ave­nir montrera, à la Libé­ra­tion, que les enga­ge­ments de la France en 1940 (« … il ne leur sera pas tenu rigueur… ») ne furent pas tenus lors de l’épu­ra­tion.

Colson 30.8.1940

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SCHMITT Frédé­ric

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

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 Nach­name: Schmitt

 Vorname: Frie­drich

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 01.03.1925

 Geburt­sort:

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:

 Todes-/Vermiss­te­nort: Kurland

Au moment de sa dispa­ri­tion, Frédé­ric Schmitt appar­te­nait à la 14e compa­gnie du Grena­dier-Regi­ment 32 (FPN 10145).

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Lettre de l’APOGA au président de la Répu­blique, 17 mai 2010

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Colmar, le 17 mai 2010

Monsieur le Président,

Votre discours du 8 Mai, à Colmar, était, en tous points, remarquable. Je me trou­vais sur la Place RAPP et j’ai senti combien vos paroles trou­vaient le chemin des cœurs de toutes celles et de tous ceux qui atten­daient, depuis des décen­nies, qu’un chef de l’Etat français, prononçât enfin les mots par lesquels tout soupçon de trai­trise ou de lâcheté pouvait être levé.
Les incor­po­rés de force encore en vie vous en sont très recon­nais­sants.
Les enfants des 40.000 morts et dispa­rus, dont je suis, vous disent tout autant leur grati­tude. Que l’hon­neur de leurs chers défunts soit plei­ne­ment reconnu, leur est une précieuse conso­la­tion.
Mais en même temps, ils perçoivent encore plus doulou­reu­se­ment l’injus­tice dont ils se sentent les victimes, depuis qu’en Juillet 2004, un décret a été signé par le Premier Ministre, M. Jean-Pierre Raffa­rin, insti­tuant la recon­nais­sance et la répa­ra­tion finan­cière pour les orphe­lins dont les parents furent victimes d’actes de barba­rie pendant la deuxième guerre mondiale.
Vous l’avez dit fort juste­ment : l’in­cor­po­ra­tion de force dans la Wehr­macht ou dans les Waffen SS a été un véri­table crime de guerre qui a fait des 130.000 jeunes hommes d’Al­sace et de Moselle, des victimes du nazisme qui était, en soi, une barba­rie.
Dès lors, les dispo­si­tions de ce décret de 2004 devraient nous être appli­cables.
Nous ne compren­drions pas, Monsieur le Président, que les mots justes et émou­vants que vous avez su trou­ver, ne soient pas suivis par les actes qu’ils appellent à leur suite.
Nous sommes aujourd’­hui dans l’at­tente, à nouveau, par rapport à une déci­sion qui devrait s’im­po­ser en toute cohé­rence.

Monsieur le Président de la Répu­blique, au nom des quelques milliers d’or­phe­lins de guerre, pupilles de la nation, enfants de soldats français incor­po­rés de FORCE dans les troupes hitlé­riennes, je vous demande solen­nel­le­ment de faire droit à notre exigence d’être consi­dé­rés par vous, comme les égaux de celles et de ceux dont la Nation a d’ores et déjà pris en consi­dé­ra­tion le chemin de croix qui fut le leur.

Bernard RODENSTEIN

Président de la FEDERATION DES PUPILLES DE LA NATION (FPN) et de l’ASSOCIATION DES PUPILLES DE LA NATION, ORPHELINS DE GUERRE d’ALSACE (APOGA)

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Lettre de l’APOGA au président de la Répu­blique, 10 mai 2010

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Après le 8 mai 2010…

Le 8 mai 2010 restera un jour histo­rique pour notre pays, la France. Le président de la Répu­blique, M. Nico­las SARKOZY, est venu à Colmar, prési­der les commé­mo­ra­tions de la Victoire de 1945.
Avec clarté, avec solen­nité, il est venu dire à la France entière ce que fut l’in­cor­po­ra­tion de force de 130.000 citoyens français, alsa­ciens et mosel­lans, dans la Wehr­macht ou dans les Waffen SS du pire dicta­teur du 20 Siècle, Adolph HITLER.
Les anciens, ceux qui ont aujourd’­hui au moins 83 ans et qui consti­tuaient la dernière classe d’âge obli­gée d’en­dos­ser l’uni­forme honni, ceux de la classe 1927, avaient les larmes aux yeux.
Un Président de la Répu­blique est venu procla­mer à la face de la France qu’ils n’étaient pas des traitres. Il a serré la main trem­blante de vieillesse et d’émo­tion de quelques-uns d’entre eux.
Puis il est reparti. Aussi vite qu’il était venu.
Mais rien ne sera plus comme avant.
Avant, des français se permet­taient de cracher à la figure d’autres français, dont le tort était d’ha­bi­ter du mauvais côté des Vosges, ils étaient donc des « boches ».
Avant planait sur l’Al­sace et la Moselle le soupçon récur­rent de leurs affi­ni­tés élec­tives avec l’Al­le­magne.
Avant, le procès de Bordeaux, en 1953, était encore dans les mémoires et l’on ne se souve­nait volon­tiers que des 13 jeunes alsa­ciens incor­po­rés de force dans la divi­sion « Das Reich » de sinistre mémoire pour ses forfaits commis à ORADOUR s/GLANE et dans le Sud Ouest de la France. 13 « monstres », plus un quator­zième réel­le­ment volon­taire, ont incarné les « trahi­sons » des Alsa­ciens Mosel­lans dans l’ima­gi­naire collec­tif des Français dont la grande majo­rité n’avait, cela va de soi, rien à se repro­cher.
Avant, il n’y avait guère que quelques histo­riens qui avaient oeuvré coura­geu­se­ment pour que la Vérité soit faite sur l’his­toire singu­lière et tragique de ces terri­toires aban­don­nés par Vichy à l’ogre germa­nique.
Avant, quelques anciens incor­po­rés de force et quelques rares élus s’étaient déme­nés pour obte­nir la recon­nais­sance de la Nation toute entière.
65 ans sont passés.

Depuis le 8 MAI de cette année, beau­coup de choses ont changé.
Des hommes igno­mi­nieu­se­ment traî­nés dans la boue, y compris par des compa­triotes prompts à tirer la couver­ture de la vaine gloriole à eux, au prétexte que eux ont fui l’in­cor­po­ra­tion de force, sont aujourd’­hui réha­bi­li­tés. Ils furent, dixit le Président de la Répu­blique, des victimes du nazisme, la pire des oppres­sions.
J’étais parmi les repré­sen­tants des asso­cia­tions patrio­tiques et d’an­ciens combat­tants. J’ai senti le poids qui tombait de leurs épaules. Plus personne ne pour­rait désor­mais, sans mauvaise foi, mettre en doute leur fidé­lité à la France. Ils sont partis silen­cieux et soula­gés. J’en suis heureux pour eux.
J’ai aussi pensé à notre père, Charles, à notre oncle Lucien, les deux seuls enfants de nos grands parents pater­nels. Le premier, porté disparu sur le front de l’Est en juillet 1944. Le second, tué dans les Carpates, égale­ment en 1944.
Ce beau discours de Nico­las SARKOZY, que chan­geait-il pour eux ?

La France va-t-elle enfin se déci­der à lancer de véri­tables recherches pour tenter de retrou­ver les traces de ses enfants morts et dispa­rus ?
A l’ins­tar de l’Al­le­magne qui a mis en oeuvre un vaste réseau de cher­cheurs de tombes pour ses soldats ense­ve­lis, la France va-t-elle mobi­li­ser des moyens propres ?
Auront-ils droit, comme d’autres, à l’hom­mage de la Nation toute entière, à l’Arc de Triomphe, un hommage à la hauteur du « crime de guerre » enfin reconnu dont ils furent les victimes ?
Ques­tions parmi d’autres, aujourd’­hui sans réponse.
Je veux bien croire qu’il faille agir étape par étape. On ne cesse de nous conseiller cette patience.
Mais le temps est compté. Les uns après les autres, ils dispa­raissent, ceux qui furent direc­te­ment concer­nés.
Et puis, dans nos rangs d’or­phe­lins de guerre, les décès aussi s’ad­di­tionnent chaque année.

Nous n’avons, pour ce qui nous concerne, les fils et les filles de ces jeunes citoyens français envoyés comme chair à canon sur le front de l’Est, notam­ment, avec sur le dos l’uni­forme de leurs pires enne­mis, endossé sous la menace de repré­sailles, nous n’avons rien entendu qui puisse nous ouvrir les portes de la recon­nais­sance que nous atten­dons nous aussi, depuis qu’en 2000 et en 2004, les gouver­ne­ments français ont décidé de répa­rer les souf­frances parti­cu­lières de certains orphe­lins de guerre, à l’ex­clu­sion de beau­coup d’autres.
Nous devons appa­rem­ment comprendre que, à défaut de moyens finan­ciers, l’Etat nous adresse aujourd’­hui des paroles conso­la­trices.

Croire que nous pouvons nous conten­ter de discours, aussi émou­vants soient-ils, c’est mal connaître la déter­mi­na­tion qu’a fait naître dans nos rangs, l’injus­tice commise par la France, en s’ac­quit­tant finan­ciè­re­ment de sa dette auprès de quelques uns et en discri­mi­nant les autres.

La gran­deur d’une Nation réside dans l’égale manière de prendre soin de tous ses enfants.

Bernard Roden­stein
président
10 mai 2010

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Lettre de l’OPMNAM au président de la Répu­blique

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Permet­tez à un orphe­lin d’un Malgré-Nous raflé par la Gestapo, déporté à partir du terri­toire natio­nal, incor­poré de force sous peine de repré­sailles par les nazis sur sa famille et son fils à peine âgé de trois semaines, de vous féli­ci­ter et de vous remer­cier pour votre discours très émou­vant lors de la commé­mo­ra­tion natio­nale du 65e anni­ver­saire de la libé­ra­tion à Colmar.

Vos paroles très fortes et justes vont aller droit au cœur des dizaines de milliers de familles alsa­ciennes et mosel­lanes et, je l’es­père, de nos compa­triotes souvent très peu infor­més « du drame des « Malgré-Nous », l’un des plus poignants de notre histoire commune avec l’Al­le­magne », dixit votre message du 11 novembre 2009.

Aurions-nous voulu conce­voir ce message, que nous n’au­rions pas fait mieux ! Tout y est, les combats diffi­ciles de libé­ra­tion, la déter­mi­na­tion du Gal. De Gaulle, le rôle éminent des troupes françaises et l’ap­port de la résis­tance, malgré l’ab­sence bien invo­lon­taire des 130 000 incor­po­rés de force dans la force de l’âge.

Qu’un Président de la Répu­blique soit venu en Alsace pour répa­rer l’injus­tice qui leur est faite depuis plus de 65 ans et leur ait rendu leur honneur ne peut que concou­rir à refer­mer les plaies mal cica­tri­sées et apai­ser les souf­frances de « ce lourd silence teinté de soupçons. »

Vous êtes le premier Président de la Répu­blique qui, lors d’une grande commé­mo­ra­tion natio­nale, après celle du 11 novembre dernier, les recon­naisse enfin comme « victimes du nazisme », auquel il n’est nul besoin d’ajou­ter barba­rie, un pléo­nasme, « victimes du pire régime d’op­pres­sion que l’his­toire ait connu et d’un véri­table crime de guerre »

Et de condam­ner la colla­bo­ra­tion : « Je veux dire que ceux qui les ont aban­don­nés, ceux qui n’ont rien fait pour empê­cher cette igno­mi­nie perpé­trée contre des citoyens français, ont trahi les valeurs de la France et l’ont désho­no­rée. La colla­bo­ra­tion fut une trahi­son et un déshon­neur ».

Merci d’avoir eu une pensée pour « la douleur des familles et de leurs enfants », dont nous leurs orphe­lins, et d’avoir rappelé à nos compa­triotes « que les menaces de repré­sailles qui pesaient sur les familles, ne leur lais­sait pas le choix ».

Rappe­lons que sans la défaite éclair humi­liante de 1940 où combat­tirent la majo­rité de nos pères et la honteuse colla­bo­ra­tion, lais­sant le champ libre aux nazis en Alsace-Moselle, il n’y aurait pas eu cette incor­po­ra­tion de force massive de 130 000 citoyens français, ni 40 000 tués ou portés dispa­rus, ni 20 000 orphe­lins et autant de veuves.

Devant le souci louable de répa­rer une injus­tice, par la recon­nais­sance offi­cielle du Président de la Répu­blique du drame et de l’aban­don de l’Al­sace-Moselle, par la faute inex­cu­sable du gouver­ne­ment colla­bo­ra­tion­niste malgré ses protes­ta­tions modé­rées, à la demande expresse de Pétain, peu audibles, nous ne ferons pas état de nos diver­gences avec les services de l’Etat, la justice admi­nis­tra­tive, le Bundes­tag, la Cour Euro­péenne des Droits de l’Homme.

Il n’en demeure pas moins et nous savons, Monsieur le Président de la Répu­blique, que nous pouvons comp­ter sur vous, pour que ce dernier conten­tieux avec les Orphe­lins de Pères « Malgré-Nous », se règle entre pays deve­nus amis. Dans ce cadre, nous ferons de nouvelles propo­si­tions.

Rece­vez, Monsieur le Président de la Répu­blique, l’ex­pres­sion de notre haute consi­dé­ra­tion.

Le Président de l’OPMNAM Bernard ERNEWEIN, Orphe­lin d’un crime de guerre.

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Une réac­tion de Roland Schmit­thaeus­ler, fils d’in­cor­poré de force et pupille de la Nation

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Le 8 mai 2010, suite au discours prononcé par Nico­las Sarkozy, président de la Répu­blique, à Colmar le même jour, Roland Schmit­thaeus­ler, fils d’in­cor­poré de force et pupille de la Nation, lui a adressé ce message :

MERCI! C’est le seul mot qui convienne à la suite de votre discours de Colmar ce 8 mai 2010.
Fils unique d’un incor­poré de force disparu sur le front russe le jour-même de mon premier anni­ver­saire en 1944, j’at­ten­dais un mot, une parole, un geste de la part des auto­ri­tés de l’Etat depuis de nombreuses années.
Oh, certes il eut ce dédom­ma­ge­ment symbo­lique versé par la Répu­blique fédé­rale d’Al­le­magne pour cause d’in­cor­po­ra­tion de force. Mais ce geste était destiné aux survi­vants ou aux veuves de ce que vous avez appelé « crime de guerre « .
Et c’en était bien le quali­fi­ca­tif, puisque le Gaulei­ter Wagner insti­ga­teur de cette igno­mi­nie a bien été condamné à mort pour cette raison.

Je vous remer­cie égale­ment pour avoir rappelé le Serment de Koufra, que j’ai eu l’hon­neur de réci­ter devant les élèves du Lycée Fustel à côté de la Cathé­drale de Stra­bourg à l’oc­ca­sion du 10e anni­ver­saire de fin de la IIe guerre mondiale en 1955.

Ce que nous atten­dions, nous les orphe­lins, c’est d’en­tendre une parole qui nous permet­trait de sortir de nos silences et de nos rési­gna­tions. Car il est une grande souf­france de n’avoir pas de droit à la Mémoire, alors que résonnent autour de nous les discours mémo­riels de tous hori­zons
sauf du nôtre, qui doit être trop sulfu­reux pour qu’on osât l’évoquer.

A côté d’autres lieux de mémoire, les nôtres sont rares: une stèle devant la gare des marchan­dises à Stras­bourg, une grande croix blanche au-dessus d’Ober­nai et un monu­ment commé­mo­ra­tif à Mulhouse et un lieu du souve­nir peu connu dans le nord de l’Al­sace à Hatten.
Bien sûr, il y a le Mémo­rial d’Al­sace-Moselle à Schir­meck, à l’en­droit même où se dres­sait le sinistre camp d’in­ter­ne­ment et de mise au pas des récal­ci­trants à l’ordre nazi. Mais les respon­sables de ce site nous avaient bien fait comprendre que c’était un musée et pas un mauso­lée…

Il nous appa­raît de notre devoir en tant qu’en­fants de ces soldats dispa­rus d’ho­no­rer leur mémoire, car si nous sommes là aujourd’­hui, c’est bien parce que nos pères ont accepté de donner leur vie pour ceux qu’ils ont aimé : leurs parents, leur épouse et leurs enfants.

Encore une fois, Monsieur le Président, veuillez trou­ver dans ces quelques phrases l’ex­pres­sion de ma très vive grati­tude et l’as­su­rance de mon très profond respect,

Roland SCHMITTHAEUSLER

Fils d’In­cor­poré de Force,
Pupille de la Nation

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FINTZ André et Georges, d’Ober­mo­dern-sur-Moder

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jpg_Fintz_Andre_ADEIF.jpg * FINTZ André est né le 5.5.1926 à Ober­mo­dern-sur-Moder, Bas-Rhin. Incor­poré de force dans la Waffen-SS, il appar­tient à la SS-Pz. Gren. Ausb. u. Ers. Btl. 16 Stab au moment de sa dispa­ri­tion à Mese­ritz en janvier 1945 (dernière adresse connue : FPN 41128 J).

* FINTZ Georges est né le 9.2.1916 à Ober­mo­dern-sur-Moder. Versé de force dans la Waffen-SS (comme l’in­dique son grade de Rottenfüh­rer, capo­ral), il dispa­raît à Varso­vie (dernière adresse connue : FPN 33501 B).

 Fiche du Volks­bund  :

 Nach­name: Fintz

 Vorname: Georg

 Dienst­grad: Rottenfüh­rer

 Geburts­da­tum: 09.02.1919

 Geburt­sort: Ober­mo­dern

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 08.11.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort: nördl. Choto­mow

 Georg Fintz ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in Modlin (Polen). Endgra­blage: auf diesem Fried­hof.

jpg_Fintz_Andre_DRK.jpg
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  Lien vers Mémo­rial GenWeb trans­mis par Gérard Schutz :
http://www.memo­rial-genweb.org/~memo­rial2/html/fr/result­com­mune.php?pays=France&idsource=27648&insee=67347&dpt=67&table=bp04

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Enfin libé­rés, soixante-cinq ans après la fin de la guerre !

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Il aura fallu soixante-cinq ans, presque toute une vie, pour que certaines plaies soient enfin soignées… Des plaies qui plongent leurs racines direc­te­ment dans cette Seconde Guerre mondiale qui a vu dans chaque région du monde, et dans tous les coins d’Eu­rope tant d’atro­ci­tés, tant de crimes et de victi­mes… Parmi eux, l’Al­sace n’est pas en reste…

 Ludan Peter, ensei­gnant d’His­toire et de Géogra­phie, est l’au­teur d’un mémoire de Master II soutenu à l’IEP de Paris en juin 2008 : Retour au pays – Zeruck Heim : la sortie de guerre des incor­po­rés de force alsa­ciens et sa gestion par les auto­ri­tés françaises (1942 – 1947), 228 pages.

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ISINGER Auguste

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

jpg_Isinger_Auguste.jpgJe cherche toute infor­ma­tion concer­nant mon grand-père mater­nel Auguste Isin­ger, né le 11 décembre 1908 à Stund­willer (Bas-Rhin). Soldat français en 39–40, il est enrôlé de force dans l’ar­mée alle­mande en 1944, interné à Tambow et revenu en France en 1945.

Merci pour toute aide !

Joël Leyen­de­cker

 Cour­riel : joel.leyen­de­cker@­free.fr

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SEEWALD Eugène

Commentaires (2) Liste des avis de recherche

jpg_SEEWALD_Eugene-2.jpg Je recherche mon oncle Eugène SEEWALD, enrôlé de force dans la Wehr­macht, parti vers le front Russe ; il doit être encore en vie, du se marier, avoir des enfants. Il habi­tait Seltz (Bas-Rhin) quand il a été incor­poré.

Merci !

PLB

Cour­riel : lbv45@aol.com

* Fiches du Volks­bund et du DRK trans­mises par Claude Herold :

Nach­name: Seewald

Vorname: Eugen

Dienst­grad:

Geburts­da­tum: 21.10.1923

Geburt­sort:

Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 01.07.1944

Todes-/Vermiss­te­nort: Dybino / Mosskwa Fluss / Pachra Fluss /
Podolssk / Tjoplyj / Wnokowo /

Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit 01.07.1944 vermißt.

NB : Feld­post­num­mer 18377 E = 8e compa­gnie du Grena­dier-Regi­ment 187.

jpg_Seewald_Eugen.jpg Eugène Seewald faisait alors partie du Gren. Rgt. 187, II. Bt.

 

 

 

 

Fiche de la Région Alsace :

Eugène SEEWALD

Nom SEEWALD
Unité : 7 Grena­dier régi­ment 187 Stab Kompa­nie JEB Moto­ri­siert 11438
Dernière adresse connue SP 18377 E Poloz
  • ADEIF – Recueil photo des dispa­rus du Bas-Rhin (ADEIF)
  • CAEN – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2005
  • CAEN3 – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2007
  • REP-1946 – Registre des non-rentrés en 1946

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