Né le 30 mars 1908, Adolphe Sorgus (au centre) a fêté ses 100 ans, entouré de ses filles et de quelques camarades rescapés, comme lui, du camp de concentration soviétique de Tambow.
Photo : Nicolas Mengus
Né le 30 mars 1908, Adolphe Sorgus (au centre) a fêté ses 100 ans, entouré de ses filles et de quelques camarades rescapés, comme lui, du camp de concentration soviétique de Tambow.
Photo : Nicolas Mengus
Je recherche des personnes ayant pu être incorporées de force en
octobre 1944 qui ont pu côtoyer mon père Charles Bringy, né le 19.1.1925 à Gildwiller (Bas-Rhin). Il a été enrôlé comme Grenadier dans la Wehrmacht (Rgt. 1123 d’après son Soldbuch) et a été mobilisé dans la « Ausb.Kp/G.E.u.A.B.19« . Il a été blessé le 19.2.1945 sur le front de l’Est et fait prisonnier par les Americains. A Châlons-sur-Saône, il est auditionné et démobilisé par le capitaine Cerf du 5e Bureau de la 8e Région militaire le 25.05.1945. Il touchait une pension comme blessé de guerre.
Merci pour tout renseignement.
Agnès Hanauer
Courriel : agneshanauer@wanadoo.fr
Je suis à la recherche de la sépulture de mon oncle disparu le 10.09.1943 à
Taranowska, sur le front de l’Est. Il s’agit d’Antoine Vonne, né le 17.01.1922 à Bassemberg – Villé (Bas-Rhin). Il a disparu suite à une opération de guerre dans la région du Dniepr de septembre à novembre
1943.
Il ne figure pas dans le Recueil photographique de disparus du Bas-Rhin de l’ADEIF.
Avec mes remerciements.
Denise Vonne
Courriel: denisevonne@yahoo.fr
Claude Herold nous a aimablement transmis la fiche du Volksbund :
Nachname: Wonne
Vorname: Anton
Dienstgrad: Grenadier
Geburtsdatum: 17.01.1922
Geburtsort: Bassemberg
Todes-/Vermisstendatum: 10.09.1943
Todes-/Vermisstenort: Taranowka
Nach den uns vorliegenden Informationen ist die o. g. Person seit 10.09.1943 vermißt.
Joseph Kormann (né le 28/9/1912 à Drusenheim, Bas-Rhin) est porté disparu à Francfort/Oder et à Tambow. Depuis plus de dix ans, je recherche désespérément des informations sur mon grand-père disparu le 10 juillet 1944. D’après les minces informations que j’ai obtenues, il est parti en train, pour le front et n’est jamais rentré.
Les recherches que je continue d’effectuer m’ont permis d’établir qu’il a été en captivité à Tambov grâce au témoignage de Malo Forst, habitant de Drusenheim, qui a été prisonnier dans ce camp en compagnie de mon grand-père.
Un dossier existe sous la référence 460.716 et se trouve à Moscou. Les russes n’ont pas encore transmis ce document à la France et le directeur des Archives départementales du Haut-Rhin, Monsieur Eichenlaub, m’a promis de m’avertir dès qu’il y aura du nouveau.
J’ai publié tous les courriers rélatifs aux démarches que j’ai effectuées à ce jour sur www.everall.fr/8.html
Merci à tous ceux qui pourront m’aider à en savoir plus.
Michèle Kormann
Courriel : michelekormann@yahoo.fr
Fiche du Volksbund (aimablement communiquée par Claude Herold) :
Nachname: Kormann
Vorname: Josef
Dienstgrad:
Geburtsdatum: 29.09.1912
Geburtsort: Drusenheim
Todes-/Vermisstendatum: 07.1944
Todes-/Vermisstenort:
Nach den uns vorliegenden Informationen ist die o. g. Person seit 07.1944 vermißt.
Nous recherchons la sépulture d’une personne morte en Tchéquoslovaquie en
1945. Il s’agit de Charles Martin né le 6 août 1911 à Ingwiller (Bas-Rhin) et tué au combat à Detva le 5 février 1945.
Par avance, merci !
Courriel : alain1606@wanadoo.fr
Fiche du Volksbund aimablement communiquée par Claude Herold :
Nachname: Martin
Vorname: Karl
Dienstgrad: Grenadier
Geburtsdatum: 06.08.1911
Geburtsort: Ingweiler
Todes-/Vermisstendatum: 05.02.1945
Todes-/Vermisstenort: nördl.Detva
Karl Martin ruht auf der Kriegsgräberstätte in Vazec (Slowakische Republik).
Endgrablage: Block 7 Reihe 10 Grab 217
(Photo Volksbund)
Je suis a la recherche de tous renseignements concernant mon grand-oncle Albert Spoor, né le 12.04.1921 à Schirmeck (Bas-Rhin). Marié le 21.8.1942 à Lucie Schnell. Le 16.1.43, il a été incorporé dans la Wehrmacht et affecté à la Stammkp. Gren. Ers. Btl. 304 le 5.2.43 et muté à la 1ère Kp. Res. Gren. Btl. 304 le 5.8.43, puis à la 2 Kp. Res. Gren. Btl. 304 le 23.12.43, appartenant à la 3 Kp. Marschbtl. zbv AOK2 le 6.9.44. Appartenant à l’unité précitée, il est hospitalisé au Feldlazarett à Praschnitz et transféré le même jour pour une destination non précisée.
Pourriez-vous aussi me renseigner sur le Bataillon 304 et ses différents
engagements dans le conflit.
Merci d’avance.
Dany Pujol
Courriel : dany.pujol@orange.fr
Fiche du Volksbund aimablement communiquée par Claude Herold :
Nachname: Spoor
Vorname: Albert
Dienstgrad: Gefreiter
Geburtsdatum: 12.04.1921
Geburtsort: Schirmeck
Todes-/Vermisstendatum: 06.09.1944
Todes-/Vermisstenort: Raum Praschnitz (Feld Laz.292)
Nach den uns vorliegenden Informationen ist die o. g. Person seit 06.09.1944 vermißt.
64 membres de l’Association des Orphelins de Pères « Malgré-Nous » d’Alsace-Moselle (OPMNAM) viennent de déposer ce 19 mars 2008, par l’intermédiaire de Maître Arnaud Friederich, avocat au cabinet Alexandre-Levy- Kahn, une requête devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg, contre l’Allemagne, pour l’indemnisation des préjudices subis, d’ordre moral, psychologique et économique.
Cette annonce a été faite par France 3 Alsace, le mercredi 19 mars dans le journal télévisé à 19h, immédiatement après l’interview de M. Jean-Marie Bockel, le tout nouveau Secrétaire d’Etat à la défense, chargé des Anciens Combattants.
Cette requête fait suite à la décision définitive du Bundestag, suite à plusieurs demandes, rejets, pourvois en appels, sur 2006 et 2007, de s’associer à notre projet d’un Mur des Noms, un lieu de recueillement et de témoignage en mémoire des victimes civiles et militaires de la Seconde Guerre mondiale, dont nos pères et 40 000 de leurs camarades d’infortune ; un devoir moral pour l’Allemagne qui ne nous a jamais rendu les corps de nos pères pour faire notre deuil.
Nous tendions la main, pas la sébile, puisque ce projet devenu commun, avec le recensement de l’ensemble des victimes de 1939 à 1945 (dont les milliers de morts dans les camps russes, y compris après guerre), a été adopté par les Présidents et les collectivités territoriales du Bas-Rhin, du Haut -Rhin, de la Moselle et de la Région Alsace.
Nous avions également des projets de résidences et maisons de retraite, voire une aide aux plus démunis, anciens « Malgré-Nous » et veuves (plus de 80 ans) ou orphelins (62 à 80 ans) pour leur témoigner une solidarité trop longtemps absente.
Le Bundestag a également refusé toute indemnisation pour les orphelins, nous jetant à la figure des millions de DM (qui ne nous ont jamais concernés), dont ceux octroyés à la FEFA (Fondation « Entente franco-allemande »), soit 1387€ pour les anciens « Malgré-Nous » ou une obole à partager entre les veuves et les orphelins.
Cette somme ne peut en aucun cas nous être opposée au titre de l’indemnisation des orphelins de « Malgré-Nous », tellement elle est hors de propos avec les préjudices subis, d’ordre moral, psychologique et économique, liés à la perte de l’affection et du soutien d’un père notre vie durant, du fait des multiples traumatismes causés par l’Allemagne nationale-socialiste, par la déportation et l’incorporation de force dans l’armée barbare d’un pays ennemi.
Le manque cruel de ressources, normalement assurées par le chef de famille, la faillite, la disparition, la spoliation de l’entreprise, du commerce, de l’exploitation agricole, voire l’éviction de la maison familiale, côté père comme côté mère, ont obligé la grande majorité d’entre nous à abandonner les études ou formations qualifiantes, à travailler très jeunes, à occuper des postes subalternes.
On ne peut décemment, sauf à se livrer à une imposture, mettre sur un pied d’égalité ces 1387€ avec le destin de ceux à qui l’ Allemagne nationale-socialiste a ôté la vie et mis en grave péril leurs familles.
Pour paraphraser le président de la Répubique Française, Nicolas Sarkozy, à propos de l’exonération des droits de succession : « Nos pères n’ont pas eu l’opportunité de nous transmettre les fruits du travail d’une vie ».
Jamais un mot, une lettre, une invitation à une commémoration, une aide, une bourse d’études…, rien, comme si nous n’existions pas, comme si nos pères n’avaient jamais existé. « Sag warum« …
Le refus de reconnaissance, le refus de tout dialogue, de ces chanceliers, présidents, députés, dont aucun n’ a jamais daigné parapher la moindre ligne, nous font penser en ces fêtes pascales à Ponce Pilat frappé par la maladie d’Alzheimer.
Au-delà d’une juste indemnisation, nous condamnons très sévèrement l’attitude irresponsable de l’ancienne République Fédérale d’Allemagne qui nous a conduit devant la Cour Européenne pour faire respecter les droits d’hommes et de femmes meurtris par tant d’injustices.
C’est aussi un cri de colère contre l’indifférence et le mépris manifesté depuis plus de 62 ans par les auteurs du crime de guerre de l’incorporation de force et des crimes contre l’humanité, envers les familles prises en otages par la Sippenhaft(1943), une loi de responsabilité des membres du clan familial, sous peine de confiscation des biens et de déportations, en cas d’insoumission ou d’évasion de leurs fils, des crimes imprescriptibles aux yeux de la loi internationale !
« Nous promettons, jamais nous n’oublierons les victimes! » (le chancelier Gerhard Schröder à Caen, le 6 juin 2004). Mais, finalement, qu’attendent-ils, sinon leur disparition définitive ?
Bernard Ernewein, président et fondateur de l’OPMNAM, orphelin d’un crime de guerre
Mon grand père s’appelle Raymond Vagner. Il est né le 17 décembre 1918
à Metz (Moselle) et aurait été incorporé de force en juin 1943. Il a épousé Irène Wurtz (née le 3/11/1916) en août 1941 à Metz et avait une fille (ma mère, décédée le 26 janvier 2000) née le 5/09/1942. Je sais qu’il fut entre mars 1944 et septembre 1944 à Ziegenhals. Mais je ne sais pas si c’est la ville allemande du Brandebourg ou de Pologne proche de Glucholazy.
Je serais reconnaissant à toutes les personnes qui pourraient m’indiquer des pistes à suivre ou qui auraient des renseignements à me fournir. C’est un besoin que de comprendre ce qui est advenu à mon grand-père porté disparu en janvier 1945 sur le front russe.
Didier Derson
Courriel : didier.derson @orange.fr
(* Wingen-sur-Moder, Bas-Rhin, 2.8.1911). Prisonnier à Tambow. Il est déclaré « mort pour la France » le 20.6.1947 (mention attribuée à titre militaire).
D’après les renseignements fournis par son fils, Félix Thomas (Wingen-sur-Moder).
Je suis à la recherche d’informations concernant mon parrain, REEBER Balthasar, né le 12 janvier 1922 à Oberhaslach (Bas-Rhin), incorporé de force et disparu en février 1945 à Spremberg-Lubinchen, près de Gruben. De son vivant, mon père (donc son frère) a effectué des recherches et est entré en contact avec Frédéric GRAFF d’Eckbolsheim (Bas-Rhin), sans doute décédé depuis. Cette personne aurait vu mon parrain pour la dernière fois le 28.02.1945. Je possède ces lettres de mon parrain qu’il envoyait à son
frère, à partir de ces documents l’on peut retrouver les endroits où il
est passé lors de son incorporation, malheureusement plus de nouvelles
après février 1945 et la commune d’Oberhaslach a établi un acte de
décès « Mort pour la France » en janvier 1961.
Merci à toutes les personnes qui pourront m’aider dans mes recherches.
Marlyse Quantin
Courriel : marlyse.quantin@wanadoo.fr