(* Mollkirch, Bas-Rhin, 23.5.1908 + 13.7.1947) a été incorporé de force dans l’Armée allemande du 13.10.1944 au 13.11.1944.
Archives de l’ADEIF 67.
(* Mollkirch, Bas-Rhin, 23.5.1908 + 13.7.1947) a été incorporé de force dans l’Armée allemande du 13.10.1944 au 13.11.1944.
Archives de l’ADEIF 67.
(* Bischwiller 15.3.1920). Sa fiche Wast indique uniquement qu’il a été incorporé dans l’Armée allemande le 30.11.1943.
Archives ADEIF 67.
(* Strasbourg 1.7.1917 + près de Gridyaki, URSS, 15.1.1944). Marié à Madeleine Lang. Tué sur le front, il est inhumé au cimetière militaire de Ossetki (35 km au Sud de Witebsk).
D’après des documents des archives de l’ADEIF 67.
Claude Herold nous a aimablement transmis la fiche du Volksbund :
Nachname: Grünenberger
Vorname: Ernst
Dienstgrad: Obergrenadier
Geburtsdatum: 01.07.1917
Geburtsort: Strassburg
Todes-/Vermisstendatum: 15.01.1944
Todes-/Vermisstenort: Gridyaki
Ernst Grünenberger wurde noch nicht auf einen vom Volksbund errichteten Soldatenfriedhof überführt oder konnte im Rahmen unserer Umbettungsarbeiten nicht geborgen werden. Nach den uns vorliegenden Informationen befindet sich sein Grab derzeit noch an folgendem Ort : Osetki / Witebsk – Belarus
(* Westhoffen, Bas-Rhin, 21.10.1921). Marié. Incorporé de force dans la Wehrmacht, il est porté disparu près de Radom (Pologne) en novembre 1944. N’ayant « pas reparu à son domicile depuis le 1er août 1944 », il est déclaré mort le 8.1.1948.
D’après les archives de l’ADEIF 67.
D’après le Deutsches Rotes Kreuz – Suchdienst München – Vermisstenbildliste transmis par Claude Herold, Charles Schmid était dans la 2e Compagnie du Grenadier Regiment 37 à Radom. Deux autres Alsaciens-Lorrains de cette Compagnie sont également portés disparus : Henri Idoux et Jules Maurer. Merci à lui !
Il nous a aussi communiqué la fiche du Volksbund :
Nachname: Schmid
Vorname: Karl
Dienstgrad:
Geburtsdatum: 21.10.1921
Geburtsort:
Todes-/Vermisstendatum: 01.11.1944
Todes-/Vermisstenort: Radom / ZwolenNach den uns vorliegenden Informationen ist die o. g. Person seit 01.11.1944 vermißt.
Louis Bernhard est incorporé de force dans la Wehrmacht le 22 mai 1945. Envoyé sur le front russe, il est versé dans la Sturmgeschütze Brigade 301. Il connaît la captivité dans plusieurs camps soviétiques. Il retrouve l’Alsace en novembre 1945.
Pour le détail, voir le récapitulatif ci-joint.
Renseignements communiqués par Florence Schitter, petite-fille de Louis Bernhard.
Du 25 au 27 février 2008, une délégation du Conseil Général du Bas-Rhin, sous la conduite du président Philippe Richert, s’est rendue à Tambov et à Kirsanov pour rendre hommage aux incorporés de force qui ont transité en ces lieux et pour remercier les autorités russes pour leur efficace collaboration.
Tambov est une ville située à 450 kilomètres au Sud-Est de Moscou. Son nom serait resté inconnu en France si des milliers de « Malgré-Nous » alsaciens et mosellans n’y avaient été retenus prisonniers, n’y étaient morts d’inappétence, de froid, de fatigue et de désespoir.
Le camp de concentration (dénomination utilisé par les Russes) n°188 de Tambov-Rada a été construit en 1941. C’était alors un camp de contrôle et de tri pour des soldats russes ayant échappé sur le front à un encerclement par les Allemands et donc suspectés d’être des traîtres et des espions. Après Stalingrad, le commandement soviétique en a fait un camp de prisonniers pour une simple question de pratique : le camp existait déjà et la gare de Rada se trouve à proximité.
Quant aux terribles conditions de détention, il faut se souvenir que les Russes ne considéraient pas les Alsaciens-Mosellans comme des Français, mais comme des envahisseurs allemands.
Le nombre de morts est considérable (entre 5000 et 10000 « Malgré-Nous »). On en ignore le nombre exact, d’autant qu’il faudrait ajouter les malheureux décédés pendant le trajet qui les conduisait dans les camps de prisonniers et dont les corps étaient abandonnés le long des voies ferrées ou dans les gares. Rappelons qu’entre autres nationalités, des milliers d’Italiens sont morts à Tambow, ainsi que des Japonais en 1946 ; ces derniers eurent plus de « chance » : ce sont les seuls qui ont été inhumés dans des tombes individuelles. Dans les fosses communes, il est impossible de préciser la nationalité des hommes qui y ont été enterrés.
C’est en 1996 qu’une délégation française a choisi une de ces fosses qui est devenue le carré français. Il aura fallu attendre les années 90 pour que cette tragédie devienne un sujet d’actualité, avec l’accord des autorités russes sans qui rien n’aurait été possible.
L’Alsace, tout comme la Moselle, est engagée dans une politique de Mémoire, notamment avec la réalisation du Mémorial de Schirmeck et, depuis peu, avec le recensement de toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale qui a débuté avec celui des « Malgré-Nous ». Le voyage symbolique effectué sous la houlette de Philippe Richert, président du Conseil Général du Bas-Rhin, a été un hommage rendu aux incorporés de force : « La politique, c’est aussi s’occuper de la Mémoire (…), de ce passé qui a laissé des cicatrices », de cette histoire « mal comprise » et parfois « salie », de cette douleur due à l’absence de nouvelles, à l’absence de ceux qui ne sont pas revenus. Il s’agit d’œuvrer pour une meilleure connaissance du sort de ces concitoyens et la tâche est immense.
Lors de la cérémonie de commémoration et du dépôt de gerbes à Tambov-Rada, notamment en présence de l’ambassadeur de France et du gouverneur de l’Oblast de Tambov, Philippe Richert a donné lecture d’une lettre du président de la République française Nicolas Sarkozy reproduite ci-dessous :
Mesdames, Messieurs,
Vous êtes aujourd’hui rassemblés sur le site du Camp n°188 de Tambov-Rada où dix-huit mille de nos compatriotes ont connu les souffrances de la captivité.
Ici moururent après avoir enduré le froid, la faim et la maladie, près de cinq mille Alsaciens et Lorrains.
Je m’associe aujourd’hui à votre recueillement et à l’hommage que vous rendez à la mémoire de ces sacrifiés.
Ces fils de France, en effet, sont morts parce qu’ils portaient un uniforme qu’ils n’avaient pas choisi, incorporés contre leur gré dans une armée qui n’était pas la leur.
Victimes de l’Histoire, ils font pleinement partie de la communauté nationale et c’est à ce titre que je m’incline aujourd’hui en leur mémoire.
Ils ne doivent pas être aspirés par l’oubli. Grâce à vous, leurs noms figureront bientôt sur un monument érigé en Alsace-Moselle, sur cette terre de France à laquelle ils ont été arrachés pour être jetés dans ces combats acharnés.
Par votre intermédiaire, je leur adresse aujourd’hui le salut fraternel de la Nation à laquelle ils n’ont jamais cessé d’appartenir.
Nicolas Sarkozy
Signe de la reconnaissance de la spécificité alsacienne-mosellane, ce mot devrait être suivi d’une visite présidentielle en Alsace d’ici la fin de l’année 2008.
Ce déplacement a aussi été l’occasion de remercier vivement les autorités russes et, plus particulièrement celles de Tambov et de Kirsanov, pour leur participation à l’entretien de ces lieux de Mémoire et pour l’ouverture, en octobre 2007, des archives de l’Oblast de Tambov.
De nouvelles pistes de collaboration ont été ouvertes, notamment pour rendre accessible les archives de Moscou et de Saint-Pétersbourg afin de retrouver la trace des Alsaciens et Mosellans qui ont transité par d’autres camps de prisonniers situés alors en URSS. Le 27 février, à l’ambassade de France à Moscou, Philippe Richert a rappelé toute l’importance du recensement des « Malgré-Nous ». Dans son discours, le directeur au Ministère des Affaires Intérieures de Russie (MID) Orlov a notamment souligné qu’il n’y avait pas de sentiment de haine des incorporés de force envers les Russes.
Pour conclure cette réception à l’ambassade, un protocole d’accord a été signé pour rendre plus facile l’accès aux archives du MID dans le cadre des recherches menées sur les « Malgré-Nous ». Grâce aux autorités russes, les Alsaciens et les Mosellans pourront mieux connaître l’histoire du camp de concentration n°188 et celles des autres camps soviétiques par lesquels des incorporés de force ont transité.
Nicolas Mengus
Plâtrier (* Koenigsmacker, Moselle, 8.12.1924). Célibataire. Il effectue le RAD à Losheim bei Trier (mai 1942), puis il est incorporé de force en août 1943 dans la 2e Compagnie du Panzer Pionier Bataillon 19. Envoyé sur le front russe le 10.9.1943, il est tué le 13.10.1943 à Malyy-Burkin (Ukraine). Il était alors Gefreiter dans cette compagnie.
Le faire-part de l’époque mentionne la ville de Rzhyshchiv.
Il est inhumé d’abord dans un cimetière militaire près de Schandra (Szendrö Miskolc), Ukraine, puis au cimetière militaire mémorial (regroupement des tués) à Budaörs, Ukraine.
D’après les renseignements transmis par Armand Dangeville, demi-frère de Raymond Leclaire.
Courriel : armand.dangeville@orange.fr
Fiche du Volksbund aimablement communiquée par Claude Herold :
Nachname: Leclaire
Vorname: Raimund
Dienstgrad: Gefreiter
Geburtsdatum: 08.12.1924
Geburtsort: Königsmachem
Todes-/Vermisstendatum: 13.10.1943
Todes-/Vermisstenort: Maly-Bukrin
Raimund Leclaire konnte im Rahmen unserer Umbettungsarbeiten nicht geborgen werden.
Je fais des recherches sur le parcours de mon oncle paternel Jean Arnold (* Oderen, Haut-Rhin, 29.9.1908), fils de Basile Arnold et d’Adèle Entzmann. Marié à Thérèse Holstein-Arnold (aujourd’hui décédée), résidant à Vieux-Thann (Haut-Rhin) à l’époque ; 1 fille, Christiane (* 1943).
Je n’ai pas de documents signalant sa disparition, sa captivité ou son décès.
Voici déjà les informations que je possède :
Armée française
Entré dans le service armé avant guerre (pas d’information).
Armée allemande
Plaque d’identité 184 – Compagnie de rééducation/ Grenadier de réserve et bataillon d’instruction 309 (novembre 1944).
Un de ses camarades de détention revenu vers 1949 avait dit à ma tante, à l’époque, que la dernière fois qu’il avait vu mon oncle, celui-ci souffrait de diphtérie et qu’il était très malade. Je pense qu’ils étaient ensemble au camp de Tambov, mais mon oncle avait été, d’après ses dires, transféré dans un camp plus dur encore en Sibérie. On perd ensuite sa trace. Il est certainement mort dans ce transfert mais où ? Et quand ?
D’après le Suchdienst München – Vermisstenbildliste (où ne figure pas de photo de mon oncle et où la date de naissance correspond tout à fait), il est indiqué :
« ARNOLD Jean
o.A
29.8.08 E
Elsass-Lothringen
o.A
Posen 1.45« .
Mon oncle aurait donc disparu à Posen en janvier 1945. A mon avis, il devait être affecté à Posen, peut-être au Stalag XXI D en surveillance, et a ensuite été fait prisonnier par les Russes en 1945 et emmené dans un camp, peut-être à Tambov et ensuite Dieu sait-où !
J’ai contacté la WAST à Berlin, le SIR de Bad-Arolsen par le biais de l’Ambassade de France – la Croix Rouge à Genève, directement par le biais de leur site de recherches sur Internet, le Volksbund deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V. à Kassel, et également la Deutsches Rotes Kreuz.
Merci à ceux qui pourront m’aider à reconstituer le parcours de mon oncle et en particulier les circonstances de sa disparition.
Madeleine Arnold-Tétard
Courriel : krismad@wanadoo.fr
Tel : 01 34 75 23 81
Fiche du Volksbund (aimablement transmise par Claude Herold) :
Nachname: Arnold
Vorname: Johann
Dienstgrad: Grenadier
Geburtsdatum: 29.08.1908
Geburtsort: Oderen
Todes-/Vermisstendatum: 01.01.1945
Todes-/Vermisstenort: Posen / Oborniki /
Nach den uns vorliegenden Informationen ist die o. g. Person seit 01.01.1945 vermißt.
Je souhaite en savoir plus sur le parcours de mon grand-père qui a été incorporé de force : Zuchold Alfred (* Gries, Bas-Rhin, 7.10.1913). Affecté à la Kriegsmarine, il est muté le 3.8.1944 à la
2./19. Marine-Ersatz-Abteilung, puis à la Heer (armée de Terre) et affecté à la 2. Kp./Gren.Ausb.Btl.322, puis le 17.1.1945 au 2. Sturm. 10. Radf. Zugbrigade 8. Il est décédé au Feldlazarett 681 sous le numero de plaque d’identité n° 6087–2./Inf. Ers. Btl.322 et inhumé au nouveau cimetière communal de Labiau (Prusse orientale, aujourdhui Labiawa dans la région de Kaliningrad, anciennement Koenigsberg), parcelle H, bloc 2, tombe 41 (d’après les archives WAST).
Avant la guerre, il était dans la Marine française (classe 1933) sous le matricule 1205 à Toulon. Matelot de 2e classe, il se trouvait dans l’artillerie de côte au 16.10.1934. Mobilisé le 30.8.1939, il est démobilisé sur le front de mer à Sète le 8.9.1940.
D’autres incorporés de force y ont peut-être été inhumés?
Merci pour tout autre renseignement.
M. Zuchold
Tel. 03 88 29 84 34
Fiche du Volksbund aimablement communiquée par Claude Herold :
Nachname: Zuchold
Vorname: Alfred
Dienstgrad:
Geburtsdatum: 07.10.1913
Geburtsort: Gries
Todes-/Vermisstendatum: 17.01.1945
Todes-/Vermisstenort: Feldlaz. m. 681
Alfred Zuchold wurde noch nicht auf einen vom Volksbund errichteten Soldatenfriedhof überführt oder konnte im Rahmen unserer Umbettungsarbeiten nicht geborgen werden. Nach den uns vorliegenden Informationen befindet sich sein Grab derzeit noch an folgendem Ort: Polessk – Rußland
Mon oncle, Georges Hoellinger (Georg Höllinger), né le 26.04.1923 à
Montigny-les-Vaucouleurs (55140) n’est pas « revenu ». Notre village mosellan
est Obergailbach. J’ai fait une nouvelle demande de recherche à la WASt/Berlin Réponse du 14.02.2008:
plaque d’identité 1298-Stamm-Kp./Pi.Ers.Btl.33.
date d’incorporation inconnue.
Le 08.01.1944, il appartenait encore à la 1.Kp./Pionier-Bataillon 179
(79. Infanterie-Division) et depuis, aucune nouvelle.
J’ai contacté le V.D.K: pas de tombe connue! Je suis en attente d’une réponse du D. Rotes Kreuz/Suchdienst.
Connaît-on des « Malgré-Nous » qui ont appartenu à cette unité ?
Fernand RUMPLER
15 Rue Auguste Boehringer
68100 Mulhouse
Courriel : oligseppel@gmail.com