KOEHREN Roger

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

(+ septembre 2007). Ancien président de l’Ami­cale inter­dé­par­te­men­tale des Anciens de Tambov. Ancien tréso­rier et ancien membre des Commis­sions spécia­li­sées de la Fonda­tion « Entente Franco-Alle­mande ».

Faire-part de décès pubié dans les DNA du 28/9/2007.

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JULLY Aloyse

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

(* 1923 + Hege­ney, Bas-Rhin, 24.9.2007). Ancien de Tambov.

Faire-part de décès paru dans les DNA du 28/9/2007.

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WOERTH René

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

(* 1923 + Wasse­lonne, Bas-Rhin, 18.9.2007). Ancien de Tambov.

Faire-part de décès paru dans les DNA du 28.9.2007.

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Histoire de se souve­nir : la collec­tion de Tomi Unge­rer

Commentaire (0) Actualité

jpg_affiche_FR.jpgLe Conseil Géné­ral du Bas-Rhin vous invite à décou­vrir au Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle un impor­tant fonds d’ar­chive sur la guerre en Alsace déposé au Conseil Géné­ral par Tomi Unge­rer. Ouvrages, pério­diques, jouets, tracts poli­tiques, photo­gra­phies dévoilent aux visi­teurs la complexité de l’iden­tité alsa­cienne marquée par les chan­ge­ments iden­ti­taires en Alsace entre 1870 et 1945.

L’ex­po­si­tion est bilingue français-alle­mand et en accès libre.

Tomi Unge­rer, grand illus­tra­teur et dessi­na­teur contem­po­rain, a déposé en 2002, au Conseil Géné­ral du Bas-Rhin, un impor­tant fonds d’ar­chive qui comporte plus de 2 500 docu­ments d’ori­gine française et alle­mande dont le thème est la guerre en Alsace. Le souhait de Tomi Unge­rer était de confier au Conseil Géné­ral du Bas-Rhin le soin de ces archives et de les rendre acces­sibles à un public le plus large possible.

A travers près de deux cents docu­ments, l’ex­po­si­tion propose un parcours se décli­nant en trois sections : la propa­gande et l’en­fance, les chan­ge­ments de natio­na­li­tés et la résis­tance.

L’ex­po­si­tion est accom­pa­gnée de la publi­ca­tion de Propa­ganda. Histoire de se souve­nir. La Collec­tion de Tomi Unge­rer (Editions Nuée Bleue) qui évoque le fonds déposé par Tomi Unge­rer au Conseil Géné­ral du Bas-Rhin
ainsi que l’œuvre même de l’ar­tiste.

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle 67130 SCHIRMECK

Tel : 03 88 47 45 50 – Fax : 03 88 47 45 51
www.memo­rial-alsace-moselle.org – alsa­ce­mo­sel­le@­wa­na­doo.fr

Calen­drier : 9 novembre 2007 – 6 janvier 2008

Prolon­ge­ment de l’ex­po­si­tion du 1er mars 2008 au 31 mai 2008.

Ouver­ture du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans inter­rup­tion.

Ferme­ture les 24, 25, et 26 décembre, le 31 décembre et le 1er mai.

Expo­si­tion en accès libre

Parcours : espace d’ex­po­si­tion tempo­raire du Mémo­rial de Schir­meck

Dossier péda­go­gique : mis à la dispo­si­tion de tous les ensei­gnants

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MARCK René

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jpg_Marck_Rene_.jpgJe suis à la recherche du lieu où mon oncle René MARCK (* Soultz-les-Bains, Bas-Rhin, 27.9.1923), grena­dier à la 3e Compa­gnie du 58e Regi­ment de la 6e Divi­sion d’In­fan­te­rie, a disparu le 30 août 1943.

D’après les docu­ments de la DRK (Croix Rouge alle­mande), il aurait disparu « in Russ­land », à « NOWO JAMSKOJE » près de « SWESK ou SEWESK ou SSWESK » (Feld­post­num­mer/Secteur postal 09173)

Or, malgré mes recherches, je n’ar­rive pas à trou­ver ces deux endroits (erreur de trans­crip­tion, germa­ni­sa­tion de noms russes, etc). Pour­riez-vous, s’il vous plait, m’ai­der à loca­li­ser ces lieux sur une carte ?

Merci pour votre aide.

Fran­cis WEYL Cour­riel : weyl­fan­cis@aol.com

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GEISSLER Hubert

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

Mon père, Hubert Geiss­ler, incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande, a été fait prison­nier par les Russes et interné au camp de Tambow. Décédé a l’âge de 53 ans, il ne m’a jamais parlé de la guerre. Mon oncle Emile Dor, qui était son copain d’alors, égale­ment incor­poré de force avec ses deux frères, m’a raconté la guerre qu’il a été obligé de faire et son amitié pour mon père.
Malheu­reu­se­ment, il ne peut me parler de son inter­ne­ment à Tambow.

J’ai­me­rai savoir si un « Malgré-Nous » l’a connu à cette époque dans ce camp et si possible me narrer le dérou­le­ment des jour­nées passées.

Geiss­ler Hubert, Albert, Charles né le 24/07/1924.

 incor­poré de force dans le R.A.D. le 17/04/1942 unité 5/221, puis dans la Wehr­macht le 22/10/1942 Inf.Erst.Batl.178 à Posts­dam.

 fait prison­nier par les Russes le 10/03/1944 prés de Ljow (Ukraine).

– interné dans les camps de Niko­lajew et Tambow.

 libéré le 10/11/1945.

Merci d’avance pour tous les rensei­gne­ments qui pour­ront m’être adres­sés.

Roland Geiss­ler
Cour­riel : roland.geiss­ler@­la­poste.net

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HAMM Nico­las

Commentaire (1) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

Hamm_Nicolas.jpgCoif­feur (* Gotte­sheim, Bas-Rhin, 4.9.1912). Marié; 2 enfants : Jean-Jacques et Alfred. Hamm_NicolasDisp.jpg

Il rési­dait à Brumath, Bas-Rhin, au moment de son incor­po­ra­tion de force dans la Wehr­macht à Stras­bourg (en 1943 ?).

Porté disparu près de Memel, il est mort près de Grud­ziadz (URSS) le 1.10.1945.

D’après les seuls rensei­gne­ments en posses­sion de son fils Jean-Jacques Hamm.

Fiche du Volks­bund (aima­ble­ment commu­niquée par Claude Herold) :

 Nach­name: Hamm

Vorname: Niko­laus

Dienst­grad:

Geburts­da­tum: 04.09.1912

Geburt­sort:

Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 01.02.1945

Todes-/Vermiss­te­nort: Ostpreus­sen

Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit 01.02.1945 vermißt.

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LUCK Charles

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Je fais des recherches sur le parcours de « Malgré-Nous » de mon père Charles Luck (* Eber­bach près Seltz, Bas-Rhin, 30.11.1921 + Wissem­bourg, Bas-Rhin, 14.12.2000). Il a été incor­poré de force dans la Krieg­sma­rine le 15.04.1944 (voir fiche Wast ci-contre). Luck_Wast.jpg

Il a été hospi­ta­lisé au Marine-Laza­rett (24/7/44–25/8/44) de Reval (Tallin, en Esto­nie).

Voici ce que mon père nous racon­tait:

Il nous parlait de Tallin, de Riga, d’un séjour dans un camp en Russie où il « chipait » des pommes de terres dans un champ sous l’oeil compré­hen­sif des paysannes; il cuisait de la soupe de flocons d’avoine à des co-prison­niers malades.

Il nous répé­tait souvent des mots et des phrases en langue russe.

Il parlait souvent d’un bateau sur lequel il se trou­vait et sur lequel est tombé un obus faisant 368 morts et fait voler des corps autour de lui ; selon lui, il a été épar­gné par le Rosen­krantz de son père qu’il gardait dans sa poche et que personne ne lui a jamais pris.
Leur prin­ci­pale nour­ri­ture était du pois­son pêché dans la mer. Depuis cette époque, il n’a plus pu manger de pois­son lors des fêtes de famille !

Avec lui aurait été un autre Alsa­cien origi­naire de Matzen­heim ou de Meis­tratz­heim.

Sa fiche de démo­bi­li­sa­tion (voir pièce jointe) indique qu’il a été fait prison­nier le 8.5.1945, qu’il a été libéré le 16.11.45 et rapa­trié.

J’ai­me­rais savoir où il se trou­vait après le 25.08.1944, date à laquelle il a été jugé apte à rejoindre son unité après avoir été hospi­ta­lisé.
Il a mani­fes­te­ment été capturé par les Sovié­tiques, mais à quel endroit ? Où se trou­vait le camp de prison­niers ?

Merci à ceux qui pour­ront m’ai­der dans mes recherches.

Monique Weis­sen­bur­ger
1a, rue Prin­ci­pale
67470 Schaff­house

03 88 86 55 64
Cour­riel : char­les­mo­nique.weis­sen­bur­ger@sfr.fr

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ZIMMERMANN Gustave et Aloyse

Commentaires (3) Les incorporés de force face à leur destin

Zimmermann_Gustave.jpgGustave Zimmer­mann est né à Dabo (Moselle) le 2 septembre 1923. Il était buche­ron avant d’être enrôlé dans la Wehr­macht le 17.05.1943 et envoyé sur le front russe. Il a déserté lors d’une permis­sion.

Après la guerre, mon père s’est engagé dans la 1ère Compa­gnie de CRS (la 101) à Stras­bourg (aujourd’­hui appelé la CRS 37). Il a parti­cipé, avec sa Compa­gnie, du main­tien de l’ordre lors des événe­ments pendant la Guerre d’Al­gé­rie, puis a demandé sa muta­tion dans la Police urbaine à Stras­bourg jusqu’à son décès en janvier 1976.

Zimmermann_Aloyse.jpgLe témoi­gnage ci-joint est celui de son compa­gnon d’armes Aloyse Zimmer­mann, de Dabo-Schaef­fe­rhoff, décédé en 1992.

* Sur le groupe FFI « Char­le­magne » que rejoi­gnit Gustave Zimmer­mann, voir la biogra­phie du comman­dant Joseph Klock (* Brou­der­dorff, Moselle, 4.2.1908 + Stras­bourg 18.4.1967) : http://www.assem­blee-natio­nale.fr/histoire/biogra­phies/IVRe­pu­blique/klock-joseph-04021908.asp

Voir aussi le portrait de Joseph Lingen­held, par son fils Georges Lingen­held, publié sur notre site.

  • Zimmermann_G_Wast
  • Kameraden_chant

Texte de Martine Cuya­laa, fille de Gustave Zimmer­mann

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SIMON Joseph

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

Simon_1939.jpgMon père Joseph Simon, né le 12 août 1915 à Saverne (Bas-Rhin). Il effec­tue son service mili­taire dans l’In­fan­te­rie à Reims (1935–1936), puis combat sur la Ligne Magi­not (1939–1940).

Il a été incor­poré le 20 mai 1943 dans l’Ar­mée alle­mande.

Les seuls docu­ments en ma posses­sion étant une lettre d’un lieu­te­nant alle­mand annonçant le décès de mon père au cours d’un combat contre des parti­sans ukrai­niens, le 14 août 1943, à Kopy­tow et qu’il a été enterré à Zwia­hel (Ukraine), et une photo de groupe de mili­taires (avec mon père et son copain Charles Gant­zer). Cette photo date de mai/juin 1943. Mon père se trouve au premier rang à droite. Mr. Gant­zer est debout, le 3e depuis la gauche.

En 1994, Mr Charles Gant­zer, par la voie de deux jour­naux régio­naux (« L’Ami hebdo » et les « Dernières Nouvelles d’Al­sace », publie son histoire vécue d’in­cor­poré de force et, entre-autres, la fin réelle de mon père. Ils étaient ensemble à Hanovre, puis à Koretz (Ukraine). C’est dans cette petite ville que mon père a été abattu par un gradé alle­mand, car il proje­tait de rejoindre les Ukrai­niens qui appe­laient les Français (Alsa­ciens et Mosel­lans) à déser­ter. Son corps avait été laissé sur place et, par la suite, les soeurs d’un couvent proche l’on enterré.

jpg_couvent_Koretz.jpg

Le couvent de Koretz – DR

Par mes recherches person­nelles en 2008 vers diffé­rentes adresses du site de « L’Ami hebdo » et le témoi­gnage de M. Gant­zer, je connais enfin le lieu où se trouve la tombe de mon père.

Tout concorde avec le récit de M. Gant­zer, sauf que la version « tué par un offi­cier alle­mand » est diffé­rente ; mon père a été fusillé par les Alle­mands pour n’avoir pas exécuté des Ukrai­niens.

J’ai été admi­ra­ble­ment secondé dans mes recherches par les services de l’am­bas­sade de France en Ukraine qui, à travers l’at­ta­ché à la Défense, ont réalisé un travail exem­plaire.

En conclu­sion, le 8 mai 2009, les auto­ri­tés ukrai­niennes ont refait à neuf l’amé­na­ge­ment de la tombe de mon père et l’at­ta­ché à la Défense a déposé une gerbe en compa­gnie d’un respon­sable de l’ar­ron­dis­se­ment de Koretz (sous-préfet).

A la demande du sous-préfet de Koretz, l’Am­bas­sade de France en Ukraine m’a demandé de lui trans­mettre un texte destiné à la plaque prévue sur la croix plan­tée. J’ai rédigé ces quelques mots : « Joseph Simon incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande, né le 12 août 1915 à Saverne, région française annexée en 1940, fusillé le 14 août 1943 par les Alle­mands » qui ont été gravés sur la plaque et placée sur la tombe (voir aussi Dernières nouvelles d’Al­sace, édition de Saverne, du 8 mai 2011).

jpg_8_Mai_2009_Tombe_J-SIMON.jpg

Ci-dessus : La tombe de Joseph Simon, 8 mai 2009 à Koretz.

Bernard SIMON

M. Claude Herold nous a commu­niqué la fiche du Volks­bund (merci!) :

 Nach­name: Simon

Vorname: Josef

Dienst­grad: Grena­dier

Geburts­da­tum: 12.08.1915

Geburt­sort: Zabern

Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 14.08.1943

Todes-/Vermiss­te­nort: Kopy­tow 6 km nordw. Korez

Josef Simon wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt oder konnte im Rahmen unse­rer Umbet­tungs­ar­bei­ten nicht gebor­gen werden. Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort:
Nowo­grad – Ukraine

* Bernard Simon a obtenu de son côté les fiches suivantes :

* Du Volks­bund :

 Name: Josef Simon

Dienst­grad: Grena­dier

gebo­ren: 12.08.1915, Zabern

Trup­pen­teil : 4./Res.Gren.Btl.91

Erken­nung­smarke : –10-Stb.Kp.G.E.B.588

Todes­tag: 14.08.1943

Tode­sort: Kopy­tow 6 km nordw. Korez

Grablage: Nowo­grad-Wolyns­kij (früher : Zwia­hel), Zivil­fried­hof.

Il est égale­ment précisé que les tombes à Nowo­grad-Wolyns­kij ne sont plus loca­li­sables et que les corps ont été rapa­triés sur le cime­tière de Kiev (à 20 km au sud de la ville).

* De la WAST :

SIMON Josef, gebo­ren am 12. August 1915 in Zabern

 Dien­stein­tritt : nicht verzeich­net

Erken­nung­smarke : –1024-Stamm-Kp.G.E.B.588

Dienst­grad : Grena­dier

Heima­tan­schrift : Zabern, Stadel­gasse 25

Trup­pen­teile:

Lt. Meldung v/ 03.06.1943 Stamm-Kopma­nie/Grena­dier-Ersatz-Bataillon 588 Hanno­ver

04.07.1943 u. lt. Meldung v. 14.08.1943 4.Kompa­nie/Reserve-Grena­dier-Bataillon 91

Todes­mel­dung : 14.08.1943 in Kopy­tow (Kopi­tuv)/Ukraine gefal­len ; Infan­te­rie­ges­choss rechte Brust­seite (Zerreis­sung der Schla­ga­der) – Graban­lage : Zivil­fried­hof in Zwia­hel (Nowoh­rad-Wolins­kij)/Ukraine (ohne weiter Anga­ben)

 

* PS : Les données de la WAST et du Volks­bund en ce qui concerne le lieu où repose mon père n’ont pas été mises à jour depuis et mentionnent toujours les coor­don­nées erro­nées datant de 1943. Merci à M. Mengus, de « L’Ami hebdo », à M. Herold, à l’am­bas­sade de France à Kiev, à la WAST et au Volks­bund, et à la famille de Charles Gant­zer.

Bernard Simon

Simon_Joseph_plaque.jpg

Plaque sur la tombe de Joseph Simon.

 

 

Article de La Revue de l’Union fédé­rale n°175, 2015.

 

* Voir égale­ment l’ar­ticle paru dans L’Ami hebdo du 12.8.2012 p.26.

et, lien trans­mis pas Jean-Marc Valen­tini, http://www.amba­france-ua.org/Devoir-de-memoire-dans-l-Ouest-de

Port­fo­lio

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