SCHNEIDER Elimar

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Elimar Schneider en novembre 1944Enrôlé de force dans les Waffen SS, Elimar Schnei­der est versé dans la divi­sion “Das Reich”. Son parcours va le mener de la région de Bordeaux et de Montau­ban à Tulle – où il sauve deux otages de la pendai­son – à Laval et à Dangy. À partir du front de Norman­die, la retraite des troupes alle­mandes va lui faire vivre le Kessel de Cambrai, la retraite de Belgique, puis, après avoir stationné sur la Ligne Sieg­fried, l’of­fen­sive de Rund­stedt avant d’être fait prison­nier.

jpg_Legion_d_Honneur_du_Gal-_E-_LECLERE.jpg Le géné­ral Etienne Leclere dédie sa légion d’hon­neur à Elimar Schnei­der et à tous les incor­po­rés de force. Ce dernier explique : « Monsieur le Géné­ral Etienne Leclere m’a rendu visite à plusieurs reprises, intri­gué par le ou les rapports sur mon compte par l’un ou certains de mes offi­ciers lors de ma période mili­taire comme réser­viste après la guerre. En effet , j’avais fait part à certains offi­ciers français de mon expé­rience acquise aux fronts de guerre que j’ai vécus, leur préci­sant les astuces d’un soldat pour survivre et sauver l’ar­me­ment au front. Par ailleurs j’ai précisé que tout soldat, y compris les offi­ciers passent des moments de peur, mais qu’un offi­cier ne doit pas exté­rio­ri­ser sa peur, car la peur déteint sur son entou­rage, ce que je n’ai pas manqué de consta­ter en son temps.
Ie.: De nouvelles études faites récem­ment par les Alle­mands ont révélé que l’être humain qui a peur émet des phéro­mones qui sont perçues par son entou­rage. Mes remarques auraient permis à de nombreux soldats de survivre tant en Indo­chine qu’en Afrique du Nord.
Le géné­ral Leclere m’a donné raison lorsque j’ai prétendu que les survi­vants les plus intel­li­gents ayant échappé à la mort au front sont décé­dés au fur et à mesure de leur degré d’in­tel­li­gence après-guerre des suites du stress vécu, car ils perce­vaient le danger plus que les moins intel­li­gents. Par contre, il ne fut pas d’ac­cord lorsque je préten­dis que les plus bêtes mour­ront les derniers puisqu’ils ne ressen­taient du stress que rare­ment, ayant eu moins conscience du danger, ce qui leur permet­tait d’être de meilleurs soldats. On compren­dra la réac­tion du Géné­ral puisque lui-même vété­ran émérite et moi-même humble trou­fion, sommes encore en vie…. ».

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SCHITTER Joseph

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La grande boucle

Mobi­lisé dès 1942 dans l’Ar­mée alle­mande, dont il déserte sur le front russe, Joseph Schit­ter est empri­sonné à Tambow. Il sort du sinistre camp russe avec les « 1500 », rejoint l’Ar­mée française en Algé­rie et parti­cipe à la Campagne d’Al­sace de l’hi­ver 1945. Blessé, il est capturé par les Alle­mands et attend dans un camp d’outre-Rhin sa libé­ra­tion par les forces alliées, avant de rejoindre son unité quelques temps avant la Victoire.

Témoi­gnage recueilli par René Schott en mars 2000. La version présen­tée ici a été légè­re­ment rema­niée par rapport au texte origi­nal.

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SCHERER Robert

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À 17 ans dans la divi­sion « Frund­sberg »

Robert Sche­rer est de la classe 1926. Il est dési­gné « volon­taire » dans les Waffen SS et versé dans la divi­sion Das Reich. De France, il est envoyé dans la région de Craco­vie et inté­gré à la divi­sion Frund­sberg qui, après le 6 juin 1944, est trans­fé­rée sur le front de l’Ouest. Après avoir été hospi­ta­lisé, il se retrouve en Tché­co­slo­vaquie, au camp de Kubley. Il s’échappe au cours de la retraite pour être capturé par des parti­sans.

 

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SCHAFFNER Louis

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« PLUTÔT MORT QUE ROUGE ! »

Louis Schaff­ner se souvient bien de la tenta­tive d’en­rô­le­ment « volon­taire » à laquelle lui et ses cama­rades ont échappé. Versé dans une compa­gnie d’ar­tille­rie de la Wehr­macht en octobre 1943, il est envoyé sur le front de l’Est en avril 1944. Blessé en septembre, il béné­fi­cie d’une permis­sion au cours de laquelle son unité est déci­mée à Buda­pest. Il se rend fina­le­ment aux Anglais.

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ROESCH Pierre

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Octobre 1943Pierre Roesch est né à Wissem­bourg le 28 octobre 1926. Au début de la guerre, sa famille est évacuée en Haute-Vienne, avant de rentrer en Alsace. Fin 1943, il est mobi­lisé de force dans l’Ar­mée de l’air alle­mande, en tant que Luft­waf­fen­hel­fer, puis rejoint le RAD. En permis­sion à Stras­bourg au moment de sa libé­ra­tion par Leclerc, il échappe à la Wehr­macht et s’en­gage – volon­tai­re­ment cette fois – dans les forces alliées. Il livre ici son témoi­gnage et évoque avec émotion son frère, enrôlé de force dans la Wehr­macht et disparu sur le front russe…

Marcel Roesch, le frère disparu Marcel Roesch, le frère disparu. Il faisait alors partie de la Begl. Kp. 20, Pz. Div. (FPN 48334). Fiche du DRK trans­mise par Claude Herold.

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RAPP Fran­cis

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UNE RADIO DU CŒUR ILLISIBLE

Pour éviter d’être enrôlé par les Alle­mands, Fran­cis Rapp s’est rendu malade et a béné­fi­cié de deux reports d’in­cor­po­ra­tion. Mais cela n’a pas été sans consé­quences après la guerre.

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PEIFFER Marcel

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DE LA KRIEGSMARINE À LA WEHRMACHT

Né en 1926, Marcel Peif­fer effec­tue dans un premier temps son RAD, avant d’être versé dans la Krieg­sma­rine puis la Wehr­macht. Il livre ici son témoi­gnage, d’après les souve­nirs qu’il a gardés de cette sombre période.

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OSTERMANN René, Alfred et Lucien

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Une tragé­die fami­liale

La famille Oster­mann voit ses trois fils, René, Alfred et Lucien, incor­po­rés de force dans l’Ar­mée alle­mande. Lucien, enrôlé dans la Schutz­po­li­zei, dispa­raît près de Bori­sov en juillet 1944.

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OLIVEIRA Jacques Eugène

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D’UNE GUERRE À L’AUTRE

Jacques Oliveira est né 1927 à Leiters­willer (Bas-Rhin). Après le RAD, il n’a pas obtem­péré à la convo­ca­tion de la Wehr­macht (1944) et s’est caché à Wissem­bourg. A l’ap­proche des troupes alliées, il a rejoint des éléments le 23e RI de la 1ère Armée française, le 3 janvier 1945. Il combat ensuite en Indo­chine.

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MEYER Albert

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Albert Meyer est incor­poré en octobre 1943 et formé à la conduite de chars. En janvier, il se trouve dans la région de Roche-Chalais, près de Bordeaux. Par mesure disci­pli­naire, les Alsa­ciens sont renvoyés en Alle­magne, puis ils sont mutés au Dane­mark. Là-bas, Albert Meyer et deux de ses cama­rades, Marcel Dietrich et Albert Burckel, rejoignent la Résis­tance danoise.

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