HEITZ, de Wittbruch, et RUDOLPH, de Bischheim
« Fritsch, der Pfundskerl – Ein Drama aus dem tschechischen Maquis vor der Cour de Justice in Strasbourg », in Le Nouveau Rhin Français, n°52, Samedi 2 mars 1946.
Dans le cadre de l’Association pour des Etudes sur la Résistance Intérieure en Alsace, nous recherchons des informations sur les nommés HEITZ, de Wittbruch, et RUDOLPH, de Bischheim, qui s’étaient évadés de l’armée allemande, avaient rejoint la résistance tchèque, avaient été trahis et ont échappé de justesse à la peine capitale après avoir été condamnés à mort par les Allemands.
Merci pour tout renseignement
Eric Le Normand – AERIA
laresistancedesalsaciens@gmail.com
INAUGURATION DU MONUMENT AUX MORTS DE HUTTENDORF
TEXTE ET PHOTOS TRANSMISES PAR SÉBASTIEN BROCKER
L’inauguration du monument aux Morts du village d´Huttendorf. On y voit les anciens incorporés de force au garde-à-vous en hommage à leurs camarades qui n’ont pas eu la chance de rentrer au foyer.
Le village compte treize mort pendant la Seconde guerre mondiale : un en 1940 sous uniforme français, 11 incorporés de force et 1 volontaire mort sous uniforme français à la fin de la guerre ; ce dernier, né en 1926, s’engage à 18 ans comme soldat de 2e classe du 1er Régiment de marche de la Légion étrangère dans la 2e compagnie et participe à la bataille d’Alsace.
Camps de concentration, camps d’extermination, 70 ans après
Dans le cadre de l’année de la commémoration du 70e anniversaire de la libération des camps, le Crif Alsace, associé au Conseil Départemental du Bas-Rhin et au Centre Européen du Résistant Déporté, ont le plaisir de vous inviter à une conférence sur le thème: « Camps de concentration, camps d’extermination, 70 ans après ». Cette conférence sera animée par M. Jean-Marc Dreyfus.
A cette occasion, les Archives départementales présenteront également des plans réalisés pour le compte de la Bauleitung der Waffen-SS und Polizei Natzweiler/Elsaß lors de la construction du camp de concentration du Struthof : acquis par le Département en 2009, ces plans et notes sur le K[onzentration] L[ager] de Natzwiller sont méconnus et n’ont a priori jamais été étudiés.
Cette conférence a lieu pendant la période de l’exposition « Victor Klemperer, la langue confisquée / Die Geraupte Sprache », présentée aux Archives départementales du 18 mai au 19 juin 2015. Cette exposition, mise à disposition par le Centre européen du résistant déporté, site de l’ancien camp de Natzweiler, repose sur l’ouvrage de Viktor Klemperer LTI – Lingua Tertii Imperii (La langue du Troisième Reich), publié en 1947.
Auditorium des Archives Départementales,
6 rue Philippe Dollinger à Strasbourg
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
Malgré-nous, un hors série de l’Ami-hebdo
Un hors-série sur les Malgré-Nous :
Un crime contre la condition humaine
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’incorporation de force des Alsaciens-Mosellans durant la dernière guerre ,vous le trouverez dans un hors-série de l’Ami-Hebdo (*) qui vient de paraître. Rappelons que l’enrôlement de force de plus de 100 000 Alsaciens dans la Wehrmacht en 1942 était en violation flagrante de la Convention de la Haye qui précise « qu’il est interdit à un belligérant de forcer les nationaux de la partie adverse à prendre part aux opérations de guerre dirigées contre leur pays. » Ce qui a été considéré à Nuremberg comme un ”crime contre la condition humaine” était la conséquence de l’abandon par Vichy de l’Alsace-Moselle en 1940 au bon vouloir des Nazis. Londres, pas plus que Vichy, ne réagira à cette véritable forfaiture qui obligera de jeunes Alsaciens à revêtir l’uniforme vert-de-gris. Et ceux qui reviendront de l’enfer,du front de l’Est,puis des camps soviétiques, garderont des séquelles indélébiles que le psychiatre Georges Federmann a bien analysées:« Rares sont ceux qui portent pas encore au plus profond d’eux-mêmes les cicatrices indélébiles de ces séjours. Au-delà de la détresse morale, je suis surtout frappé par le sentiment d’ inutilité associé à l’impossibilité de trouver du sens à une guerre dont l’Homme, avant tout, est sorti perdant !” Ironie tragique de l’Histoire , les 40 000 Malgré-Nous qui ne sont pas rentrés ont souvent leurs noms gravés sur les monuments aux morts de nos villages :’Morts pour la France’ sous uniforme allemand…Mort pour la France oui, qui les avait abandonnés..Morts pour rien, quelle connerie la guerre !
José Meidinger
(*) Hors-série de l’Ami-Hebdo : COMPRENDE L’INCORPORATION DE FORCE Les jeunes d’Alsace et de Moselle dans l’Armée allemande. En kiosque ou à l’Ami-Hebdo, 30 rue Thomann Strasbourg. Voir également l’excellent site de Nicolas Mengus, www.malgré-nous.eu, où figure l’intégralité du témoignage de Georges Federmann.