
DOCUMENT TRANSMIS PAR RICHARD KLEIN
DOCUMENT TRANSMIS PAR RICHARD KLEIN
Mon père, Robert Boulanger, est né en 1919 à Paris. Incorporé de force dans la Kriegsmarine en 1943. Il fit ses classes à Waren Muritz jusqu’en juin 44 (permission) et, en juillet 44, départ pour la Norvège, à Trondheim. Il fit parti de la flottille « Sandnes Joan » en tant cuisinier sur un mouilleur de mine. Liberé en août 1945à Trondheim, il prend le bateau à Malvick le 8/9/45 et rentre, via Chalon/s/Saone, à Metz en octobre (décède en 1981).
« Laurent Thiery a identifié deux fusillés du fort de Bondues, encore inconnus. La plaque du premier porte la mention « Ric ». « C’est Paul Riff, un Alsacien, un Malgré-nous , assure le professeur d’histoire. De même, je pense que Legage n’est autre que Charlemagne Lesage, d’Aire-sur-la-Lys. » La plaque portant le nom de Hussch, n’a pas encore livré son secret. Soixante-dix ans après ». (La Voix du Nord, 6.9.14).
* Claude Herold signale que, sur la liste des non-rentrés de 1948, il trouve 2 disparus qui pourraient correspondre :
Paul Riff né le 14.11.1920 à Strasbourg et y demeurant.
Paul-Henri Riff né le 07.08.1922 à St Avold et demeurant à Merlebach
* Petit complement concernant la mise en ligne de Paul Riff transmis par Claude Herold :
Charlemagne Jules Fidèle LESAGE
Décédé(e) le 21–03–1944
Né(e) le/en 03–06–1897 à Aire s/ La Lys (62 – Pas-de-Calais)
Statut militaire
Mention Information non connue
Cause du décès : mort en déportation
SourcesService historique de la Défense, Caen
CoteAC 21 P 74378
Je fais des recherches sur le parcours de Jacques Christoph (* Dabo 13.2.1921). Je n’ai que peu de renseignements à son sujet, sinon qu’il a été incorporé de force et envoyé sur le front de l’Est. Il me semble qu’il était Grenadier. Il est tombé le 17.12.1943 et a été inhumé près de Molodetzkaja (ou Molodetzkaïa), en Biélorussie. Je n’ai malheureusement aucun portrait de lui.
Jérôme Anstett
anstettjs@wanadoo.fr
* Fiche du Volksbund transmise par Claude Herold :
Jakob Christoph
Jakob Christoph wurde noch nicht auf einen vom Volksbund errichteten Soldatenfriedhof überführt.
Nach den uns vorliegenden Informationen befindet sich sein Grab derzeit noch an folgendem Ort: Kirowograd – Ukraine
Nachname:
Christoph
Vorname:
Jakob
Dienstgrad:
Grenadier
Geburtsdatum:
13.02.1921
Geburtsort:
Daseburg
Todes-/Vermisstendatum:
17.12.1943
Todes-/Vermisstenort:
B. Molodetzkaja
Un non-lieu a finalement été prononcé en faveur de Werner Christukat, ancien Waffen-SS de la 3e compagnie du régiment « Der Führer » (2e division blindée Waffen-SS « Das Reich ») qui a été reconnue responsable de la destruction du village et la mort de 644 civils d’Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944.
L’accusation s’appuyait sur la présence de l’inculpé sur les lieux et sur une liste allemande détaillant la composition de la 3e compagnie en 1944. Sur cette liste, le Sturmmann Werner Christukat figure comme mitrailleur du 5e groupe (2e section) commandé par l’Unterscharführer Hans Staeger. Ce document, tout à fait intéressant, pose pourtant problème. En effet, des Alsaciens comme Auguste Lohner et Albert Ochs n’y figurent pas. Or, ces incorporés de force étaient bel et bien à Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 et ont bel et bien été condamnés à Bordeaux en 1953. De plus, leur chef de groupe était, au moment des faits, le dénommé Staeger. Il était donc impossible de fonder une accusation et justifier une condamnation sur cette seule liste. Reste sa présence sur les lieux.
Les associations de « Malgré-Nous » avaient mis en lumière que Robert Hébras est de mauvaise foi (malgré une décision de justice en sa faveur en 2013) lorsqu’il évoque les Alsaciens, dont il doute toujours de leur incorporation forcée (en dépit de l’enquête des RG de 1951, les non-lieux de 1948 et le jugement de 1953). L’est-il aussi lorsqu’il regrette que Werner Christukat ne raconte pas ce qu’il a fait et vu à Oradour (DNA du 10.12.2014) ? Sa remarque porterait à le croire, car l’Allemand n’a-t-il pas déjà dit et répété dans la presse, y compris française, qu’il était de garde et n’est pas rentré dans le village ? Bien sûr, l’Allemand peut mentir. Mais peut-on, sans crainte d’erreur, exclure qu’il dise la vérité ? Non. D’où le non-lieu.
Rappelons ici que le Tribunal militaire de Bordeaux avait, en 1953, fait fi du non-lieu que des Alsaciens (Busch, Giedinger, Grienenberger et Lohner) avaient obtenu en 1948. D’autres incorporés de force avaient été, comme Werner Christukat, en poste sur les extérieurs du village (Niess, Prestel, Spaeth, Weber ou encore Ochs qui avait été blessé et attendait d’être évacué). Tous avaient été condamnés à Bordeaux. En dépit de l’amnistie, le mal était fait.
En 2007, Me Richard Lux avait demandé une révision du procès d’Oradour qu’il estimait « contraire au Droit et à la notion de Justice ». Celle-ci lui avait été refusée au motif qu’il n’apportait pas d’éléments nouveaux susceptibles de justifier une telle révision. Or, le fait que Werner Christukat ne puisse être condamné sur la seule base de la fameuse liste et, surtout, de sa présence sur les lieux ne serait-il pas un « élément nouveau » ? En effet, l’inculpation des Alsaciens incorporés de force s’était précisément fondée sur la loi spéciale de responsabilité collective (dite « loi Oradour » votée en 1948). Si certains d’entre eux ont effectivement tiré – dans des circonstances précises – à Oradour-sur-Glane, d’autres étaient, comme Werner Christukat, sur les extérieurs, ont pu sauver des vies et n’ont pas ouvert le feu sur des civils. Ce nouveau non-lieu ne permettrait-il pas de reconsidérer l’acte d’accusation de 1952 et le jugement de 1953 ? En tout cas, cette décision de la justice allemande met une nouvelle fois en lumière toute l’ignominie du procès de Bordeaux.
Nicolas Mengus
Pour en savoir plus, voir nos précédents articles parus dans L’Ami hebdo et sur www.malgre-nous.eu, ainsi que notre magazine Comprendre… l’incorporation de force n°3 : Oradour-sur-Glane. Les Alsaciens et le procès de Bordeaux.
Non-ouverture d’une procédure contre un habitant de 89 ans de Cologne, accusé de meurtre à Oradour-sur-Glane.
Le procureur de Dortmund a accusé le retraité de 89 ans de Cologne d’avoir tué 25 personnes et aidé à la mort de plusieurs centaines de personnes. Ceci a été programmé, car il était membre du SS Panzergrenadier-Regiment 4, « Der Führer » et présent à Oradour lors de la mort des habitants et de la destruction de la ville d’Oradour-sur-Glane le 10.06.1944.
La Chambre Correctionnelle a enquêté pour connaître s’il y avait des soupçons suffisants permettant de lancer une accusation.
La Chambre est partie des faits historiques connus, que c’est bien la 3ème compagnie du 1er bataillon du Panzer-Regiment 4 « Der Führer » qui le 10.06.1944 a massacré 642 personnes et brûlé le village entier.
Mais il est impossible de prouver que l’accusé est responsable d’avoir participé à ces assassinats.
Mais l’accusé, même s’il était présent à Oradour, ne peut être accusé d’avoir tiré, car cela est impossible à prouver. Aucun témoin ne peut accuser valablement l’accusé.
Le procureur a présenté une liste de la compagnie où figure l’accusé, mais cela n’est pas une preuve car cette liste n’est qu’une copie et sans date. Aucune preuve que cette liste décrive les présents le 10.06.1944.
L’accusé ne peut être accusé que d’avoir été présent le jour même à Oradour, ceci ne peut être une accusation d’assassinat.
Le procureur de Dortmund a une semaine pour faire appel.
* Maurice Haller
Moritz Haller ruht auf der Kriegsgräberstätte in La Cambe (F).
Grablage: Unter den Unbekannten
Bei den Umbettungsarbeiten in seinem ursprünglichen Grablageort konnte er nicht zweifelsfrei identifiziert werden, so dass er als »unbekannter Soldat » auf dem Friedhof La Cambe bestattet worden ist.
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:
Haller
Vorname:
Moritz
Dienstgrad:
Grenadier
Geburtsdatum:
28.08.1926
Geburtsort:
Felleringen/Thann/Els.
Todes-/Vermisstendatum:
26.08.1944
Todes-/Vermisstenort:
La Londe
* Edouard Paul Didierlaurent, pilote dans la RAF
Mort pour la France le 08–11–1944 (Rufforth, Angleterre)
Né(e) le/en 26–03–1920 à Fellering (68 – Haut-Rhin)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
CoteAC 21 P 120167
Egalement recensé sous Didier-Laurent Edmond !
* Claude Herold : claude.herold@wanadoo.fr
Je cherche quelqu’un qui aurait été en contact avec une personne ayant connu mon père Charles Zimmermann (* Dettwiller 24.9.1913) qui a disparu en janvier 1915 à Rastenburg (d’après la Croix-Rouge allemande), ainsi que pour mon oncle Georges Zimmermann (* Dettwiller 25.9.1911), lui aussi non rentré de la guerre.
Merci pour toute aide
Charles Zimmermann
c.zim@laposte.net
Photo ci-dessus : Charles Zimmermann et Marie, son épouse.
* Précisions et fiche du VDK transmises par Claude Herold :
Charles Zimmermann
Nach den uns vorliegenden Informationen ist Charles Zimmermann seit 01.11.1944 vermisst.
In dem Gedenkbuch des Friedhofes Königsberg / Kaliningrad haben wir den Namen und die persönlichen Daten des Obengenannten verzeichnet.
Nachname:
Zimmermann
Vorname:
Charles
Geburtsdatum:
24.09.1913
Todes-/Vermisstendatum:
01.11.1944
Todes-/Vermisstenort:
Ostpreussen
La Feldpostnummer sous la photo dans le recueil ADEIF correspond à (?) Regimentsstab Polizei-Regiment 4, (25.11.1944–8.5.1945) 5.1.1945 Regimentsstab Polizei-Regiment 4 u. 2. Polizei-Geschütz-Batterie Galizien.
Pour Zimmermann Georges rien au VDK
Qui peut donner des renseignements complémentaires sur le parcours de Joseph Krauth, de Wintershouse ? Il s’agit de Joseph Krauth (* Wintershouse 28.3.1908) figurant dans le fascicule des non-rentrés de 1945 (p.78) ? Il est en fait né le 19.3.1908.
Ci-dessous : la fiche de la WASt
Merci pour toute aide
Irène Krauth
Courriel : ikrauth@estvideo.fr
* Fiche et photo du Volksbund transmise par Claude Herold :
Joseph Krauth ruht auf der Kriegsgräberstätte in Moskau Ljublino.
Endgrablage: Grab 39
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:
Krauth
Vorname:
Joseph
Geburtsdatum:
19.03.1908
Geburtsort:
Winterhouse
Todes-/Vermisstendatum:
04.12.1945
Todes-/Vermisstenort:
Ljublino
* Photos ci-dessous du cimetière de Loublino et de la tombe de Joseph Krauth (un des quatre Français qui y sont enterrés) de Laurent Brayard. Voir également : http://tribulationsmoscou.blogspot.ru/2014/11/les-francais-oublies-du-cimetiere.html
Je suis à la recherche de renseignements concernant mon père, Claude Andlauer, né le 27.12.1926 à Brumath (+ 2007). Il a fait partie de la moitié de la classe 26 qui a été automatiquement versée dans la Waffen SS. Il semblerait qu’il ait vécu le bombardement de Dresde en 1945.
Merci d’avance pour tout renseignement sur son parcours.
Claude Andlauer
informatique@grouperullier.fr