Le 23.10.201, Jean-Raymond Klein, président des Anciens de Tambov, a confié les clés du Musée de Tambov à Jean Kieffer, maire d’Amnéville.
Le 23.10.201, Jean-Raymond Klein, président des Anciens de Tambov, a confié les clés du Musée de Tambov à Jean Kieffer, maire d’Amnéville.
Je cherche à identifier les trois personnes figurent sur ces photos. Toutes les trois devaient être à Mulhouse (Haut-Rhin) pendant la guerre ; certainement rattachés aux trains ou tram (car ma grand-tante et ma grand-mère y travaillaient). Ces photos ont été retrouvé chez ma grand-tante décédée. Elle était originaire du Haut-Rhin.
Sur la photo ci-dessus, celui de droite est vraisemblablement Xavier GOETZ né le 28/06/24 à Offendorf (ci-contre une photo du recueil des disparus du Bas-Rhin de 1948).
J’ignore qui est la personne de gauche, mais vu qu’ils sont ensemble, peut-être s’agit-il d’un proche ? Je pensais justement à Auguste GOETZ, qui figure déjà sur le site dans la rubrique « Portraits de Malgré-Nous », mais sans certitude.
De la personne ci-dessus, j’ai trouvé dans le même recueil un portrait qui lui ressemble beaucoup : Charles MARGRAFF, né le 05/07/26 à Salmbach, mais sans certitude, seul quelqu’un de la famille pourrait nous le confirmer.
Merci par avance pour toute aide qui me sera apportée,
Nathalie Albisser
Courriel : n.albisser@gmail.com
* Renseignements et fiche du Volksbund et du DRK transmis par Claude Herold :
Nachname: Margraff
Vorname: Karl
Dienstgrad:
Geburtsdatum: 05.07.1926
Geburtsort:
Todes-/Vermisstendatum:
Todes-/Vermisstenort: Warschau / Narew Brückenkopf
La Feldpostnummer 23623 E correspond à la 12e compagnie du Grenadier Regiment 428.
– Goetz Xavier n’est pas fiché au Volksbund. La Feldpostnummer 44927 B correspond à la 1ere compagnie du Regiment 2 « Brandenburg ». : Rgt. 2 Div. Brandenburg I. Btl. (vorher Sonderverband 802).
Qui peut donner des renseignements sur François Joseph GROSS, résidant à Issenheim (Haut-Rhin) ? Il est mort dans le camp de prisonniers d’Orscha le 7.5.1945. L’acte de décès est conservé par l’ASCOMEMO 39–45.
Gérard Schutz
* Courriel : gerard.schutz@wanadoo.fr
* Fiche du Volksbund transmise par Claude Herold :
Nachname: Gross
Vorname: Franz Josef
Dienstgrad:
Geburtsdatum: 10.10.1920
Geburtsort: Issenheim
Todes-/Vermisstendatum: 07.05.1945
Todes-/Vermisstenort: Rustawi
Qui peut donner des renseignements sur KLEINMANN Joseph, de Wittersdorf (Haut-Rhin), et KLEINMANN Joseph, de Emlingen (Haut-Rhin), tous deux portés disparus ?
Gérard Schutz
* Courriel : gerard.schutz@wanadoo.fr
* Fiche du Volksbund transmise par Claude Herold :
Nachname: Kleinmann
Vorname: Josef
Dienstgrad: Gefreiter
Geburtsdatum: 12.03.1919
Geburtsort: Obermichelbach
Todes-/Vermisstendatum: 21.12.1944
Todes-/Vermisstenort: Stuhlweissenburg
Josef Kleinmann konnte im Rahmen unserer Umbettungsarbeiten nicht geborgen werden.
Qui peut donner des renseignements sur Georges Richard, né à Wolfersdorf (Haut-Rhin) ? Il a disparu entre Smolensk et Minsk. Le portrait est conservé par l’ASCOMEMO 39–45.
Gérard Schutz
* Courriel : gerard.schutz@wanadoo.fr
* Renseignements transmis par Claude Herold :
Georges Richard, né le 14.9.1923 à Wolfersdorf et y demeurant ne figure pas sur les listes du Volksbund.
Par contre, un autre Georges Richard, né le 06.10.1925 à Gommersdorf et demeurant également à Wolfersdorf y figure :
Nachname: Richard
Vorname: Georges Jules Joseph
Dienstgrad: Obergrenadier
Geburtsdatum: 06.10.1925
Geburtsort: Gommersdorf
Todes-/Vermisstendatum: 04.01.1945
Todes-/Vermisstenort: Kgf. in Kirsanow Gebiet Tambow
Qui peut donner des renseignements sur Constant Ackermann, né le 28.6.1915 à Lipsheim et résidant à Fegersheim (Bas-Rhin) ? La coupure de presse (extraite des Dernières Nouvelles d’Alsace) est conservée par l’ASCOMEMO 39–45.
Gérard Schutz
* Courriel : gerard.schutz@wanadoo.fr
* Précision de Claude Herold : La Feldpostnummer 07239 correspondait au Regimentsstab et à la Stabskompanie du Grenadier-Regiment 535. Ce régiment combattait au sein de la 384e division d’infanterie (6e Armée). En avril 1944, le régiment se trouvait en Ukraine du Sud à Kischinew, ensuite on perd toute trace.
* Précisions de Richard Klein d’après les archives du BAVCC de Caen :
Né le 28/06/1915 à Lipsheim (Bas-Rhin)
Dernier Grade connu : Gefreiter
Plaque d’identité N° : –2202-Stkp. G.E.B. 465
Unité : Stab/Gen.Rgt. 535
Secteur Postal 07239
Muté dans cette unité : 26.4.1944
Dernières nouvelles au 16 aout 1944 depuis la Bessarabie
A été formellement reconnu par un rapatrié belge – Raymond Van Hoecke, de Marcheinne au Pont (Belgique), au camp N° 2 d’Odessa. De là, il serait parti avec des prisonniers allemands vers les mines du Donbass.
Nombreuses recherches entreprises par la famille jusqu’en 1985.
Aurait pu être « Mort pour la France » mais la famille refuse de signer les actes de décès.
Précision de Claude Herold : La Feldpostnummer 03972 correspondait au Gebirgsjäger Regiment 15.
* D’après des informations communiquées à l’ADEIF 67 par Mme Oscar Gegenwin, de Fegersheim, à la date du 4.9.1985, Constant Ackermann figure sur une liste de personnes ayant été vues après guerre en Russie et cité dans P. Rigoulot, Les mains coupées de la Taïga ; un témoin belge l’aurait signalé par écrit en 1949.
Qui peut donner des renseignements sur Alfred Bieth, né le 1.3.1924 à Haguenau (Bas-Rhin) ? La coupure de presse et le certificat sont conservés par l’ASCOMEMO 39–45.
Gérard Schutz
* Courriel : gerard.schutz@wanadoo.fr
Claude Herold signale qu’il n’est pas répertorié au Volksbund.
Qui peut donner des renseignements sur Léon Allemann, né le 25.5.1924 à Attenschwiller (Haut-Rhin) ? Sa fiche WAST est conservée par l’ASCOMEMO 39–45.
Gérard Schutz
Courriel : gerard.schutz@wanadoo.fr
* Fiche du Volksbund transmise par Claude Herold :
Nachname: Allemann
Vorname: Leon
Dienstgrad: Grenadier
Geburtsdatum: 25.05.1924
Geburtsort: Attenschweiler
Todes-/Vermisstendatum: 01.11.1944
Todes-/Vermisstenort: Polen
Nach den uns vorliegenden Informationen ist die o. g. Person seit 01.11.1944 vermißt.
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants a
adressé le 3 août 2010 à Monsieur le Député Jean-Luc REITZER une
réponse concernant la question relative aux incorporés de force internés
dans les camps soviétiques situés à l’Ouest de la « ligne CURZON ».
Le paragraphe concernant le refus de modifier les dispositions en vigueur
n’autorisant pas la prise en compte des internés dans les camps situés à
l’Ouest de la « ligne CURZON » (fin du 7ème paragraphe de la page 2 de
la réponse ministérielle) m’amène à éprouver à la fois un sentiment
d’incompréhension et un sentiment de colère.
Un sentiment d’incompréhension tout d’abord. En effet, Monsieur le
Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants avait répondu
à la question n° 59 780 de Monsieur le Député Denis JACQUAT que ses
services étudiaient l’éventuelle extension de la notion de « camp
annexe de TAMBOW » à l’ensemble des camps de prisonniers situés dans
l’ancien espace soviétique après avoir indiqué que « les
souffrances endurées par les anciens incorporés de force internés dans
les camps soviétiques tant à l’Est qu’à l’Ouest de la « ligne »
CURZON » avaient été identiques, la traduction des archives
soviétiques confirmant cette réalité douloureuse qu’avait déjà été
rapportée par les survivants » : (réponse publiée au JO Débats de
l’Assemblée Nationale – Série Questions du 26 janvier 2010, page
838).
En conséquence, je ne comprends pas que ce qui avait été dit au début
de la présente année par Monsieur le Secrétaire d’Etat à la Défense et
aux Anciens Combattants soit remis en cause maintenant. Les survivants
concernés, à savoir moins d’une centaine, ne vont pas le comprendre. Il y
a là un problème de rigueur intellectuelle et de morale collective
(respect vis à vis des survivants de la Seconde guerre mondiale).
Un sentiment de colère ensuite. Comment peut-on croire que la même
administration (en l’occurrence soviétique) aurait appliqué deux logiques
de détention selon la localisation des camps : l’un dit en « régime
sévère » à l’Est de la « ligne CURZON », l’autre dit en
« régime normal » (si ce qualificatif peut-être employé) à l’Ouest
de la « ligne CURZON ». Je me permets de vous renvoyer à la question
posée par Monsieur le Député Jean-Marie AUBRON le 21 juin 2005, question
montrant que cette distinction entre l’Est et l’Ouest de la « ligne
CURZON » ne relève que d’une décision purement administrative et non de
travaux émanant d’associations d’anciens combattants de la Seconde guerre
mondiale comme le sous-entend à chaque fois dans ses réponses le
Gouvernement.
Je vous prie Mesdames et Messieurs les Parlementaires d’intervenir lors de
la discussion du projet de loi de finances pour 2011 tant au niveau des
réunions préparatoires de la Commission des Finances et de la Commission
de la Défense qu’au niveau de la séance publique avec l’ensemble des
membres de votre Groupe Parlementaire pour qu’enfin cette distinction entre
l’Est et l’Ouest de « ligne CURZON » disparaisse et que les mêmes
dispositions puissent être appliquées à l’ensemble des prisonniers
alsaciens-mosellans internés dans les camps soviétiques (que ce soit à
l’Est ou à l’Ouest de la « ligne CURZON ») dans la mesure où les
conditions de détention étaient identiques, c’est à dire très
rigoureuses.
Je vous rappelle que le nombre de personnes susceptibles d’être
concernées par cette mesure serait inférieur à cent (les autres
prisonniers alsaciens-mosellans internés dans les camps soviétiques à
l’Ouest de la « ligne COURZON » sont décédés depuis leur
libération de maladie sans que la Nation ne reconnaisse leurs souffrances
pendant la Seconde guerre mondiale). Cette mesure de JUSTICE ne
nécessiterait aucune dépense budgétaire supplémentaire compte tenu du
nombre limité de personnes concernées.
Comptant sur votre aide pour qu’enfin cette injustice disparaisse et
restant à votre entière disposition pour toute information
complémentaire que vous jugerez utile de me demander, je vous prie de
croire Mesdames et Messieurs les Parlementaires en l’assurance de mon
profond respect.
Serge AMORICH
Délégué national de l’Association des anciens incorporés de force dans
le RAD et KHD d’Alsace et de Moselle
* Document complémentaire :
12ème législature
Question N° : 68105 / de M. Aubron Jean-Marie ( Socialiste – Moselle) / QE
Ministère interrogé : anciens combattants
Ministère attributaire : anciens combattants
– Question publiée au JO le : 21/06/2005 page : 6173
– Réponse publiée au JO le : 09/08/2005 page : 7676
Rubrique : anciens combattants et victimes de guerre
Tête d’analyse : internés
Analyse : camp de Tambow et assimilés. revendications
Texte de la QUESTION : Très prochainement, l’Alsace-Moselle va inaugurer le mémorial de Schirmeck. À cette occasion, le devoir de mémoire commande qu’on se souvienne de la spécificité de l’histoire des trois départements d’Alsace-Moselle, annexés par les nazis. M. Jean-Marie Aubron attire l’attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants sur les nombreux « malgré-nous », incorporés de force dans l’armée allemande, ayant été faits prisonniers par les Russes. Le décret n° 73–74 du 18 janvier 1973 leur a octroyé des droits spécifiques. Cependant, de façon un peu incohérente, une circulaire du 12 décembre 1980, émanant du ministre du budget, signé Papon, a limité le bénéfice de ces droits aux seuls internés des camps situés en deçà des lignes dites Curzon (au 22 juin 1941). Cette circulaire a modifié la lettre et l’esprit de la loi. C’est pourquoi ces malgré-nous demandent l’abrogation de cette circulaire et la prise en compte de tous les internés « malgré-nous » des camps russes. Il le prie de bien vouloir lui indiquer ses intentions.
Texte de la REPONSE : Les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht bénéficient, depuis l’ordonnance n° 45–364 du 10 mars 1945 modifiée, des mêmes droits que les combattants ayant servi dans les formations de l’armée française durant la Seconde Guerre mondiale. Les services qu’ils ont effectués dans la Wehrmacht et leurs périodes de captivité éventuelles sont validés pour la retraite ; les blessures reçues et les maladies contractées sont susceptibles d’être indemnisées au titre du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre. Ceux d’entre eux qui ont été détenus par les autorités soviétiques au camp de Tambow et ses annexes bénéficient des dispositions dérogatoires facilitant la reconnaissance de l’imputabilité des affections caractéristiques des détentions en « régime sévère ». Sont considérés comme « annexes du camp de Tambow » tous les lieux de détention situés à l’est d’une ligne dite « Curzon », marquant la frontière du territoire soviétique tel qu’il était au 22 juin 1941. Le ministre délégué aux anciens combattants reste attentif à l’évolution des questions relatives aux conséquences de l’annexion allemande pour les Alsaciens et les Mosellans qu’il est disposé à examiner de façon équitable et pragmatique, en concertation avec les parlementaires et les membres des différentes associations. Néanmoins, il n’est pas envisagé de modifier cette disposition qui a été définie par les anciens combattants eux-mêmes à l’issue du second conflit mondial.
• Une des grandes et meurtrières batailles de la débâcle hitlérienne sur le front de l’Est.
• 100 000 prisonniers, dont de nombreux Alsaciens et Mosellans incorporés de force,
• 100 000 morts ou disparus dont plus de 500 Alsaciens-Mosellans
Par R.G. LACAU
)]
Le 20 août 1944, les Russes déclenchèrent une très grande offensive en Bessarabie/Roumanie entraînant un des plus grands désastres de la Wehrmacht avec des pertes humaines équivalentes à celles de Stalingrad, dont plus de 500 Alsaciens-Mosellans.
Cette opération militaire dont l’histoire est méconnue est appelée par les Allemands le « deuxième Stalingrad ». En effet, le groupe d’armées « Sud-Ukraine » était composé de la 6ème Armée allemande reconstituée le 6 mars 1943 après le désastre de Stalingrad appuyée par la 8ème Armée allemande et sur ses flancs par les 3ème et 4ème Armées roumaines. En moins d’une semaine la nouvelle 6ème Armée fut encerclée et quasi détruite: la 6ème Armée allemande est la seule armée de la Wehrmacht anéantie deux fois.
Mais, contrairement à la 6ème Armée allemande présente à Stalingrad, la seconde 6ème Armée comprenait dans ses rangs de nombreux Alsaciens-Mosellans incorporés de force. Lors de cette débâcle d’août 1944, certains choisirent l’évasion, avec tous ses risques et désillusions, pour d’autres ce fut la mort, et d’autres encore la fuite rétrograde et bien risquée aussi vers les derniers refuges et la capitulation.
La conférence porte à la fois sur la destruction de la seconde 6ème Armée allemande et sur le sort des incorporés de force qui en faisaient partie.