INA

Commentaire (0) Contacts et liens

De nombreux extraits de docu­men­taires ou d’ac­tua­li­tés concer­nant les « Malgré-Nous » sont consul­tables sur le site inter­net de l’Ins­ti­tut Natio­nal de l’Au­dio­vi­suel : http://www.ina.fr

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DELIVRON Alfred

Commentaire (1) Liste des avis de recherche

J’ef­fec­tue actuel­le­ment des recherches concer­nant Alfred DELIVRON, le demi-frère de ma maman, incor­poré de force dans l’Ar­mée alle­mande le 10 juillet 1944 et porté disparu.

Le souhait le plus cher de la famille serait trou­ver trace du destin de ce pauvre garçon (18 ans) afin que son sacri­fice – il n’a pas voulu fuir de peur de répré­sailles sur sa famille – soit reconnu et qu’il ne soit pas oublié de tous.

Voici ce que je sais sur lui :

jpg_Delivron_Alfred.jpgAlfred Deli­vron (* Metz, Moselle, 18.1.1926). Fils de Victor Deli­vron (* Augny, Moselle, 23.12.1888) et de Maria Ornau. Il rési­dait chez ses parents à Augny (route d’Orly), près de Metz, au moment de son incor­po­ra­tion forcée au RAD : Rüstungs­ins­pek­tion XX Abt. 4/23 à Brah­nau b/Brom­berg. Du mois d’oc­tobre 1944 à la mi-janvier 1945, il fait partie du Grena­dier Ausbil­dung Bataillon 322.4 à Schwetz a/d Weich­sel. Il est fait prison­nier par les Russes le 25 janvier 1945. Le 10 février 1945, il a quitté le camp de prison­niers de Kulm­see (arr. Thorn) en direc­tion de Ziche­nau. Il a été vu pour la dernière fois le 14 ou 15 février 1945, souf­frant des pieds, à Mielau (Pologne), à envi­ron 25 km avant d’at­teindre Ziche­nau.
Alfred Deli­vron est inscrit sous le n°320/2343 au Comité pour le rapa­trie­ment des Lorrains et Alsa­ciens « non rentrés » de la Moselle, Caserne Ney, Metz (Moselle).
Le Service des Archives de Caen m’a fait parve­nir une attes­ta­tion certi­fiant l’at­tri­bu­tion de la mention « Mort pour la France » à titre mili­taire à Marie, Jean, Alfred Deli­vron et indiquant qu’il était décédé le 15 février 1945 à Mielau (Pologne), selon le juge­ment décla­ra­tif de décès du Tribu­nal de Metz, adressé à la mairie d’Au­gny le 25 juin 1958.

Merci à toute personne qui pourra me donner des rensei­gne­ments sur son parcours et son destin.

Madame Eliane CABAILLOT
39, rue Le Marois
75016 PARIS

* Fiche du Volks­bund aima­ble­ment trans­mise par Claude Herold :

 Nach­name: Deli­vron

 Vorname: Alfred

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 18.01.1926

 Geburt­sort:

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 01.01.1945

 Todes-/Vermiss­te­nort: Mielau

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit 01.01.1945 vermißt.

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HEINRICH Ernest

Commentaire (0) Liste des avis de recherche, Liste des non rentrés

jpg_HEINRICH_Ernest.jpgJe fais actuel­le­ment des recherches sur l’his­toire de mon village, La Walck, et, bien sûr, sur le sort des enfants de La Walck qui ont été incor­po­rés de force dans l’Ar­mée alle­mande.

Je recherche en parti­cu­lier à recons­ti­tuer le parcours du parrain de mes parents, Hein­rich Ernest. Il est né le 20 avril 1911 à La Walck (67). Il était le fils de Hein­rich Mathieu et de Schnitz­ler Rosa­lie. Comme sa date de nais­sance le montre, il a d’abord fait son service mili­taire sous l’uni­forme français (je ne connais pas son parcours), puis il a été incor­poré de force dans l’Ar­mée alle­mande (à une date incon­nue des archives WAST) et, comme il était grand (mais ni blond, ni les yeux bleus), il a été versé d’of­fice dans la Poli­zei SS. Sa plaque d’iden­ti­fi­ca­tion indique :  » – 4303 – Pol. Waffen­schule III ». Il était « Unter­wacht­meis­ter der Schutz­po­li­zei der Reserve » et a disparu près de Smole­wit­schi, sur la Roll­bahn Minsk-Boris­sow ; selon la WAST, il est possible qu’il ait été fait prison­nier. Ce sont les seuls éléments dont je dispose.

Il est à noter qu’un de ses frères, ayant tenté de fuir l’Al­sace, est mort à Saint-Claude (Jura), d’une crise d’ap­pen­di­cite.

Merci pour tous les renseig­ments qui pour­ront m’être commu­niqués.

Doss­mann Philippe

13 rue d’Eng­willer 67350 La Walck

Doss­mann.philip­pe@o­range.fr

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Mémoire de la Dépor­ta­tion

Commentaire (0) Actualité

La Fonda­tion pour la Mémoire de la Dépor­ta­tion pour­suit depuis 1996 le recen­se­ment des dépor­tés de France arrê­tés par mesure de répres­sion. Une équipe de jeunes cher­cheurs, étudiants de l’Uni­ver­sité de Caen et sala­riés de la Fonda­tion, travaillent ainsi à Caen dans les locaux du minis­tère de la Défense sur des sujets très variés, dont la répres­sion en Alsace-Moselle.

COMMUNIQUE DE LA FONDATION POUR LA MEMOIRE DE LA DEPORTATION

Dans le cadre de la pour­suite de ses recherches, l’équipe de la FMD déta­chée à Caen est inté­res­sée par tous docu­ments, infor­ma­tions et témoi­gnages rela­tifs aux sujets suivants :

 L’ORA face à la répres­sion : fusillés, massa­crés, dépor­tés (Anne Bertin)

 Les Français arrê­tés au sein du Reich et inter­nés en camp de concen­tra­tion (Arnaud Boul­li­gny)

 Les Français dépor­tés pour motif d’ho­mo­sexua­lité (Arnaud Boul­li­gny)

 Les dépor­tés français du KL Buchen­wald (Vanina Brière)

 Les Juifs arrê­tés par mesure de répres­sion et dépor­tés dans des trans­ports de persé­cu­tion (Vanina Brière)

 Les réseaux Buck­mas­ter face à la répres­sion : fusillés, massa­crés, dépor­tés (Sylvain Cabanes)

 Les Françaises dépor­tées dans les comman­dos de Sach­sen­hau­sen (Lucie Cardin)

 Les Françaises dépor­tées via le camp de Neue Bremm à Sarre­bruck (Pierre-Emma­nuel Dufayel)

 La dépor­ta­tion de répres­sion orga­ni­sée au départ du terri­toire français après le débarque­ment du 6 juin 1944 (Delphine Kazandjian)

 Les Français dépor­tés au sein du complexe du KL Mauthau­sen (Adeline Lee)

 Les « person­na­li­tés-otages » ou « dépor­tés d’hon­neur » (Anne Lesourd)

 Les Français d’In­do­chine victimes du coup de force japo­nais du 9 mars 1945 (Thibault Letertre)

 Les dépor­tés de France inter­nés sur l’île d’Au­ri­gny (Benoît Luc)

 L’in­ter­ne­ment et la dépor­ta­tion des Tsiganes de France (Manuel Maris)

 Les agents du SOE dépor­tés (Manuel Maris)

 Les Nord-Afri­cains dépor­tés de France par mesure de répres­sion (Fatiha Mezrag)

 La répres­sion en Alsace-Moselle, terri­toires annexés au Reich alle­mand (Cédric Neveu)

 Les Français dépor­tés au camp de Neuen­gamme et dans ses comman­dos, en parti­cu­lier celui de Bremen-Farge (Laurence Papin)

Afin de complé­ter la base de données des dépor­tés de France arrê­tés par mesure de répres­sion, l’équipe de Caen cherche aussi à collec­ter tous rensei­gne­ments concer­nant le décès depuis 1945 des personnes rentrées de dépor­ta­tion.

N’hé­si­tez pas à nous contac­ter :

Fonda­tion pour la Mémoire de Dépor­ta­tion
Minis­tère de la Défense
Rue Neuve Bourg l’Abbé
BP 552 – 14037 CAEN Cedex
Tél. : 02–31–38–45–60 – fmdcaen@ya­hoo.fr

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SCHLAEFLI Louis, Images pieuses

Commentaire (0) 2008

SCHLAEFLI Louis, Guerres mondiales et images pieuses, Cahiers Alsa­ciens d’Ar­chéo­lo­gie, d’Art et d’His­toire, L, 2007, p.165–184.

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OSTER Emile

Commentaire (0) Liste des non rentrés, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

jpg_oster_emile.jpgBûche­ron et tailleur de pierre (* Esch­bourg, Bas-Rhin, 26.1.1912). Marié à Lina Burkhal­ter (+ 1990); 1 garçon, Walter, et 1 fille, Christa (+ 1944).

Son parcours dans l’Ar­mée française se résume ainsi :

15.4.1933 Appelé au 73e RADC.

16.10.1933 Nommé 1ère Classe.

15.4.1934 Rayé des Contrôles.

24.9.1938 Rappelé (art .40).
11.10.1939 Renvoyé dans ses foyers.

25.8.1939 Rappelé et arrivé au corps – sergent.

25.6.1940 Démo­bi­lisé (Note 133926/PM/7B du 9.9.1950).

Il est incor­poré de force dans la Waffen-SS le 8.2.1944 : 3Kp / SS- Panz Gren Regt 4 « Der Fuhrer”/2.SS Panzer Divi­sion « Das Reich ». Son numéro d’iden­ti­fi­ca­tion de Panzer­gre­na­dier était : 167–3 /D.

Le 10 juin 1944, il a voulu sauver une jeune fille de l’église d’Ora­dour-sur-Glane.

Atteint au coeur par un éclat d’obus sur un passage à niveau à Grain­ville-sur-Odon (Calva­dos), il meurt sur le coup le 28.6.1944. Mais, d’après le témoi­gnage d’un cama­rade alsa­cien, il se serait suicidé.

Un certi­fi­cat du 4 septembre 1980 recon­nait offi­ciel­le­ment son incor­po­ra­tion de force. Il est « mort pour la France ».

« Oster Emile fait partie de ces dizaines de milliers de jeunes incor­po­rés de force qui symbo­lisent des années de souf­frances. Dispa­rus, oubliés, ils ne sont inscrits sur aucune tablette, sur aucune stèle, comme s’ils n’avaient jamais existé, sans que personne ne s’en émeuve. Le futur « Mur des Noms » dédié au quelques 40.000 « Malgré-Nous » tués ou portés dispa­rus leur offrira une petite place en terre natale et témoi­gnera de leurs exis­tences et leurs sacri­fices ». (Erica et Walter Oster, orphe­lins de « Malgré-Nous »).

Rensei­gne­ments trans­mis par Walter Oster, fils orphe­lin d’Emile Oster.

Fiche du Volks­bund aima­ble­ment commu­niquée par Claude Herold :

 Nach­name: Oster

Vorname: Emil

Dienst­grad: Grena­dier

Geburts­da­tum: 26.01.1912

Geburt­sort: Esch­burg

Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 28.06.1944

Todes-/Vermiss­te­nort: Grain­ville, 18 km südwestl. Caen

Emil Oster ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in La Cambe (Fran­kreich).
Unter den Unbe­kann­ten.

Infor­ma­tion du Volks­bund trans­mise à Claude Herold (juin 2009):

Da jedoch genauere Anga­ben zum Zahn­bild nicht mehr möglich sind und
durchaus die Mögli­ch­keit besteht, dass sich die ster­bli­chen Über­reste des
Herrn Emil Oster auch unter den untrenn­bar und zerstör­ten Gebei­nen aus
Grain­ville-sur-Odon befin­den könn­ten, kann der auf dem deut­schen
Solda­ten­fried­hof LA CAMBE im Block 49 – Reihe 1 – Grab 40 a ruhende
unbe­kannte Gefal­lene mit der Umbet­tungs-Nr. 15156 nicht iden­ti­fi­ziert
werden.

jpg_Oster_Emile_tombe_web.jpg

Photo N. Mengus

 

 

 

 

 

 

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SCHMITT Denis

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

(* 1929). Lycéen à Forbach (Moselle), il est incor­poré de force dans l’Ar­mée alle­mande et tué à Neuvied (Alle­magne) le 16 janvier 1945 à l’âge de 16 ans. Il est le plus jeune « Malgré-Nous » d’Al­sace-Moselle.

D’après un avis mortuaire publié par son frère, René Schmitt, dans le Répu­bli­cain Lorrain du 15.1.2006.

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REUTENAUER Georges et Alfred

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

jpg_Reutenauer_G.jpgGeorges Reute­nauer

bûche­ron et tailleur de pierre (* Esch­bourg, Bas-Rhin, 5.2.1913). Marié à Louise Decker (rema­riée en 1947, +1989) ; 1 garçon (+ à l’âge de 3 mois) et 2 filles : Geor­gette (+ 1976) et Erica.
Le 15.4.1934, il est appelé au 94° Régi­ment d’In­fan­te­rie. Son parcours dans l’Ar­mée française se déroule ainsi :

 15.4.1935 Passé dans la Dispo­ni­bi­lité, main­tenu au Corps (Art .40).

 6.7.1935 Renvoyé dans ses foyers et rayé des Contrôles.

 24.9.1938 Rappelé à l’ac­ti­vité et arrivé au corps (Art 40).

 4.10.1938 Renvoyé dans ses foyers et rayé des Contrôles.

 25.8.1939 Rappelé à l’ac­ti­vité et arrivé au corps.

 25.6.1940 Démo­bi­lisé (Note 133 926/PM/7 B du 9.9.1950).

Incor­poré de force le 10.1.1944 dans l’Ar­mée alle­mande, sa dernière affec­ta­tion était : « Stab I/ Gren. Rgt. 109 (Ostfront) Stamm­rolle n°Kr 359« . Engagé en Pologne, il est blessé et hospi­ta­lisé le 30.7.1944 à Malki­nia (Feld­la­za­rett 2/582 mot.) où il décède le même jour (certi­fi­cat de décès n°67–23 447 déli­vré le 26.10.1979). Il est enterré à Malki­nia (rangée 2, tombe 7). En 1996, il est exhumé et réin­humé dans le cime­tière par le Volks­bund (bloc G, rangée 52, tombe 4357).

jpg_ReutenauerA.jpgAlfred Reute­nauer

(* Esch­bourg, Bas-Rhin, 20.3.1921). Frère de Georges. Enrôlé de force, il est engagé en Pologne. Le 25.5.1944, alors qu’il est pion­nier dans la 3e Compa­gnie du SS-Panzer-Pionier-Bataillon 9, il est admis au Reserve-Laza­ret Zabern (Saverne, Bas-Rhin) suite à des bles­sures à l’apaule droite et au derrière par éclats d’obus.
Il est porté disparu dans la région de Passau le 21.11.1944.

« Georges et Alfred Reute­nauer font partie de ces dizaines de milliers de jeunes, incor­po­rés de force. Ils symbo­lisent des années de souf­frances. Dispa­rus, oubliés, ils ne figurent sur aucune stèle, comme s’ils n’avaient jamais existé, sans que personne ne s’en émeuve ou, pour le moins, se mettent en quête de leurs iden­ti­tés. Le futur Mur des Noms des 40 000 « Malgré-Nous » tués ou portés dispa­rus leur offrira une petite place en terre natale et témoi­gnera de leurs exis­tences et de leurs sacri­fices ». (Erica et Walter Oster)

Rensei­gne­ments four­nis par Erica, fille orphe­lin de Georges Reute­nauer, et son époux Walter Oster, orphe­lin d’Emile Oster, incor­poré de force lui-aussi.

Sur Alfred Reute­nauer, voir aussi N. Mengus, A. Hugel, Entre deux fronts. Les incor­po­rés de force alsa­ciens dans la Waffen-SS, vol. 1, Editions Pier­ron, 2007, p. 176.

Fiche du Volks­bund de Georges Reute­nauer aima­ble­ment envoyée par Claude Herold :

 Nach­name: Reute­nauer

 Vorname: Georg

 Dienst­grad: Grena­dier

 Geburts­da­tum: 05.02.1913

 Geburt­sort: Esch­bourg

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 30.07.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort: Malki­nia, Feld­laz.2/582 mot.

jpg_1742_fhansicht_mlawka1.jpgGeorg Reute­nauer ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in Mlawka (Polen). Endgra­blage: Block G Reihe 52 Grab. (Photo Volks­bund)

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MACK Josefa Maria Imma, Un ange à Dachau

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

jpg_Dachau.jpgEn mai 1944, sœur Josefa Mack est une jeune Alle­mande de 20 ans. Un jour, elle fut envoyée à la plan­ta­tion du camp de concen­tra­tion de Dachau pour y cher­cher des plantes et des légumes pour la commu­nauté des Sœurs des Ecoles de Frei­sing. En même temps qu’elle décou­vrait l’exis­tence de ce camp, elle fut confron­tée à la détresse des prison­niers – presque exclu­si­ve­ment des dépor­tés poli­tiques – alle­mands, polo­nais ou russes. Parmi eux, il y a Ferdi­nand Schönwäl­der, un jeune prêtre origi­naire des Sudètes respon­sable du « point de vente » de la plan­ta­tion. Pour les dépor­tés, elle brava le danger et la mort pour leur appor­ter des hosties, du vin de messe (pour célé­brer des messes clan­des­tines), mais aussi les objets néces­saires pour l’or­di­na­tion du diacre Karl Leis­ner, du cour­rier et des paquets, de la nour­ri­ture (en parti­cu­lier du pain) et des médi­ca­ments (notam­ment contre le typhus). Sœur Josefa le fit jusqu’à la libé­ra­tion du camp par les Améri­cains à la fin du mois d’avril 1945.
Ce livre dévoile tout un pan de la résis­tance de l’Eglise catho­lique alle­mande face au nazisme et sa barba­rie.

Nico­las Mengus

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SCHUNCK Cathe­rine et François, D’Al­sace en Péri­gord. Histoire de l’Eva­cua­tion

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jpg_schunck.jpgCe livre offre une vision croi­sée de Péri­gour­dins et d’Al­sa­ciens qui ont été amenés à coha­bi­ter dans la préci­pi­ta­tion entre 1939 et 1940. Entre les autoch­tones et les évacués, la coha­bi­ta­tion ne sera pas facile. Outre l’as­pect tech­nique (héber­ge­ment, ravi­taille­ment, scola­ri­sa­tion des jeunes…), le choc va venir prin­ci­pa­le­ment des modes de vie radi­ca­le­ment diffé­rents d’une région à l’autre. En outre, la barrière de la langue est un des éléments le plus marquant de cette tranche d’his­toire : si le Français est la langue commune qui rassemble, l’usage cour­rant du patois péri­gour­din et du dialecte alsa­cien est source de malen­ten­dus, voire de méfiance ; l’al­sa­cien semble telle­ment proche de l’al­le­mand, la langue de l’en­nemi. Mais, en-dehors de quelques excep­tions, la soli­da­rité joue à plein régime et des échanges, cultu­rels et culi­naires, par exemple, se font entre deux régions françaises que tout semble sépa­rer de prime abord. Mais pour les jeunes, qui n’ont pas les mêmes soucis que les adultes, l’amour est parfois au rendez-vous…
C’est au travers de multiples témoi­gnages que les divers aspects de l’éva­cua­tion des Alsa­ciens en Péri­gord sont expo­sés dans cet ouvrage dont on ne peut que recom­man­der la lecture.

Nico­las Mengus

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