KERN Frédé­ric

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Je suis à la recherche d’in­for­ma­tions concer­nant mon grand-père, mosel­lan, qui a été incor­poré dans l’ar­mée alle­mande durant la Seconde Guerre mondiale. Ce fut un sujet tabou même si j’ai pu obte­nir quelques infor­ma­tion très parcel­laires de sa part. Il est décédé il y a deux ans.

Mon grand-père s’ap­pe­lait Frédé­ric KERN, né le 7 mai 1924 à Rombas. Il m’a dit avoir fait du planeur de recon­nais­sance. Je ne sais donc pas s’il était dans la Heer où la Luft­waffe (il me semble que l’ar­mée de terre utili­sait des moyens de recon­nais­sance aériens). Il m’a raconté avoir été dans un camp de prison­niers où il y avait des Polo­nais. Aussi, il m’a dit avoir été en Floride et qu’il travaillait dans une oran­ge­raie. Il a toujours pris soin de me racon­ter ces deux mêmes souve­nirs sans jamais en dire plus.

Merci d’avance pour toute infor­ma­tions.

Emma­nuel Amilien

 emma­nuel.amilien@­wa­na­doo.fr

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« Les enrô­lés de force n’étaient pas des nazis »

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LUXEMBOURG – La Fédé­ra­tion des enrô­lés de forces (FEDEF) a réagi avec viru­lence à l’ar­ticle du « Sun » qui évoquait le soi-disant passé nazi du père de Juncker, enrôlé de force pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le père de Jean-Claude Juncker a, comme beau­coup de Luxem­bour­geois pendant la Seconde Guerre mondiale, été enrôlé de force dans l’ar­mée alle­mande. Pour le Sun, alors en pleine campagne anti-Juncker, ce fait histo­rique a suffi pour évoquer le passé nazi de la famille de l’an­cien Premier ministre luxem­bour­geois et pour souli­gner que son père avait « combattu pour Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale ».

« Nous dénonçons avec fermeté l’idée selon laquelle les Luxem­bour­geois enrô­lés de force ont combattu pour Hitler et ont donc soutenu l’idéo­lo­gie nazie. Ce qui est sûr, par contre, c’est qu’ils se sont sacri­fiés pour que leurs familles ne soient pas dépor­tées. Ils n’étaient certai­ne­ment pas des sympa­thi­sants nazis », souligne la Fédé­ra­tion des enrô­lés de forces (FEDEF) dans une lettre ouverte publiée ce lundi. « Au moins chaque famille luxem­bour­geoise a été affec­tée » par l’en­rô­le­ment de force, la FEDEF demande au Royaume-Uni de prendre ce fait « en consi­dé­ra­tion » et « de le porter à l’at­ten­tion du public ».

La FEDEF profite de cette lettre adres­sée à l’am­bas­sa­deur du Royaume-Uni à Luxem­bourg pour reve­nir sur l’in­va­sion et l’oc­cu­pa­tion nazies du Grand-Duché. Elle y évoque ainsi la triste jour­née du 31 août 1942. Lors de l’an­nonce de l’en­rô­le­ment de force des Luxem­bour­geois dans l’ar­mée alle­mande, une grève géné­rale avait été orga­ni­sée pour protes­ter. Elle fut répri­mée dans le sang. La Fédé­ra­tion des enrô­lés de forces rappelle que plus de 11 000 jeunes Luxem­bour­geois ont été obli­gés de porter l’uni­forme alle­mand. Plus de 3 000 d’entre eux sont morts.

Source : http://www.lessen­tiel.lu/fr/news/story/13660389

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Céré­mo­nie du jume­lage de la commune de Waldol­wi­sheim (67) et de la commune de Thaon (14)

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Hommage aux incor­po­rés de force,

Un jume­lage réussi et d’es­poirs rempli, est celui qui vient d’avoir lieu entre la commune de Waldol­wi­sheim (Bas-Rhin) et celle de Thaon (Calva­dos). A l’ori­gine de ce jume­lage est l’éva­sion proté­gée par des Normands de Georges ADAM, il était alors incor­poré de force dans la Waffen SS.

Ce samedi 13 juin 2015, de nombreux habi­tants de Thaon, avec Richard Maury, leur Maire, en tête, ont accueilli des compa­triotes alsa­ciens: Monsieur Marc WINTZ, Maire de Waldol­wi­sheim, des élus de cette muni­ci­pa­lité et des habi­tants, en tout 23 adultes et 11 jeunes foot­bal­leurs de 11 à 13 ans.

La salle d’hon­neur à la Mairie était plus que remplie pour la signa­ture de l’acte offi­ciel du serment de jume­lage. Étaient présents les Maires repré­sen­tants de la Répu­blique, membres d’hon­neur et les deux Prési­dents de l’As­so­cia­tion de jume­lage: Bernard LINDER, pour Waldol­wi­sheim, et Claude HAMEL, pour Thaon.

Dans les propos pronon­cés autour de ce serment de jume­lage, le drame de l’in­cor­po­ra­tion de force était présent.

Le « vin d’hon­neur » était consti­tué de bois­sons non alcoo­li­sées et de « Pommeau » spécia­lité normande compo­sée de cidre et de calva­dos.

Le repas de midi a eu lieu à Rots (14) à la Ferme de Billy où de succu­lentes spécia­li­tés du terroir normand furent servies. Les Normands ont rappelé à leurs amis alsa­ciens que le 11 juin 1944 Rots avait été le théâtre de très violents combats entre le 46eme « Royal Marine Commando » et la 12eme Panzer SS. Le village servit de base de départ aux armées cana­diennes, lors de « l’opé­ra­tion Atlan­tic » donc de la libé­ra­tion du sud de Caen, au moment de la « bataille de l’Odon ». Dans ces combats, un très grand nombre d’ado­les­cents français, incor­po­rés de force dans la Waffen SS ont perdu la vie. Les unités cana­diennes étaient le « Régi­ment de la Chau­dière », « les Regi­nas » et les « Cana­dians Scot­tich ».

Après le repas, visite rapide du Port arti­fi­ciel d’Ar­ro­manches. Là, les jeunes foot­bal­leurs ont pris un bain de mer. Voir, ces jeunes Alsa­ciens se baigner en toute liberté, là où des incor­po­rés de force, sous l’uni­forme nazi étaient contre leur volonté, est une extra­or­di­naire expres­sion dans l’es­poir de l’Eu­rope des Nations. Le retour à Thaon s’est fait pas la côte, donc par Cour­seulles. Depuis le car, la gigan­tesque croix de Lorraine était visible. Elle marque l’en­droit où le 14 juin 1944, le Géné­ral de Gaulle débarqua du contre-torpilleur « La Combat­tante ». Avec le Géné­ral de Gaulle étaient : le Géné­ral Koenig, le Contre-amiral d’Ar­gen­lieu, Gaston Palewski, le Combat­tant Billiotte et François Coulet.

La ville de Bayeux fut libé­rée le 7 juin, sans dommage, par la 56eme brigade de la 50eme Divi­sion britan­nique. Elle débarqua à Gold Beach. Le 14 juin, le Géné­ral de Gaulle, lors de son très célèbre discours empêche l’ap­pli­ca­tion de l’A.M.G.O.T déci­dée par les Alliés : Ne parlaient-ils pas d’in­va­sion alors que le Géné­ral de Gaulle parlait de libé­ra­tion ?

Rappe­lons que les Français n’avaient plus d’ins­ti­tu­tions poli­tiques. Le régime de Vichy, obéis­sant et devançant parfois les ordres des nazis, déci­dait tout. La légi­ti­mité du Géné­ral de Gaulle était très contes­tée. Il réagit très vite et prend tout le monde de court. Il dépêche sur place Maurice Schu­mann (d’ori­gine alsa­cienne) à Bayeux et installe le 14 juin 1944 le 1er commis­saire de la Répu­blique François Coulet Il le charge d’ad­mi­nis­trer en son nom les régions libé­rées. Les combats en Norman­die sont toujours aussi âpres mais la France renaît. Plus de 200 incor­po­rés de force d’évadent.

Le samedi 13 à 19h, sur le prome­noir de la plage de Cour­seulles-sur-Mer, en plein air un apéri­tif a été servi. Pendant plus d’une heure Alsa­ciens et Normands ont échangé. Ce fut ensuite le repas composé de fruits de mer. A la nuit tombée un splen­dide feu d’ar­ti­fice fut tiré sur le stade de Thaon. En Norman­die, en cette saison, le soleil dispa­rait à l’ho­ri­zon peu avant 23h.

Dimanche matin à 10h30, ce fut la visite d’une église de Thaon. Elle date du 11eme siècle. Un bijou de l’art normand.

La visite ache­vée, la délé­ga­tion alsa­cienne et quelques Normands ont rega­gné le stade où tout le monde s’est retrouvé. Nos jeunes Alsa­ciens parti­ci­paient à un tour­noi de foot­ball. L’équipe de Waldol­wi­sheim s’est hono­ra­ble­ment compor­tée. Bravo. Le repas s’est tenu sous des tentes. Il fut très agréable et les condi­tions météo­ro­lo­giques idéales.

Hélas, bien­tôt l’heure de la sépa­ra­tion a sonné. C’était après 15h. Effu­sions d’em­bras­sades, de remer­cie­ments, d’élans de sympa­thie et de projets marqués du sceau du compa­trio­tisme. Compte-tenu des envies que l’on peut voir poindre, d’autres jume­lages pour­raient naître. Ils seraient tous en l’hon­neur des incor­po­rés de force.

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RUBEL Berna­dette, épouse Muller

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Rubel Bernadette ficherubel_bernadette_rad_recto.jpgrubel_bernadette_rad_verso.jpg

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STAUB Gérard

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staub_gerard_portrait.jpgStaub Gerard fiche

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MARTZ Léon et Paul

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martz_leon.jpg Léon Martz
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* Paul, son frère, fut incor­poré de force comme Luft­waf­fen­hel­fer.

Martz Paul fiche

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LA RESISTANCE ALSACIENNE & LES INCORPORES DE FORCE A OUISTREHAM

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Ami du Peuple 14.6.15

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Les « Malgré-Nous » à Ouis­tre­ham pour rendre hommage aux libé­ra­teurs du Commando Kief­fer – Un « inci­dent diplo­ma­tique »

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Les camps améri­cains de prison­niers alle­mands pour Malgré-Nous évadés

Commentaire (1) Les incorporés de force

PAR JOSEPH TRITZ

Aucune étude complète n’a jamais été faite sur l’in­croyable histoire de ces Malgré-Nous, évadés de l’ar­mée alle­mande, bravant tous les risques pour se cacher, parfois pendant presque un an, prés de chez eux, parfois à l’insu de leur famille et qui, à l’au­tomne 1944,ont été trai­tés en soldats enne­mis par les Améri­cains qui les ont emme­nés en capti­vité, dans des camps de prison­niers, où ils sont placés sous les ordres et sous la garde d’of­fi­ciers et de sous-offi­ciers alle­mands de souche. Il a fallu du temps pour que les auto­ri­tés françaises de l’époque réagissent !

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« Malgré-Nous » et commé­mo­ra­tions du 6 juin 2015 : l’avis de Léon Gautier, du Commando Kief­fer

Commentaire (0) Revue de presse

Ouest France du 8 juin 2015

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