QUESTION AUX DEPUTES

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L’Ass­co­cia­tion des anciens incor­po­rés de force dans le RAD – KHD d’Al­sace et de Moselle a adressé à l’en­semble des Dépu­tés le message élec­tro­nique suivant :

Mesdames et Messieurs les Dépu­tés,

Dans le cadre de la discus­sion du projet de loi de finances pour 2014 (crédits Mission Anciens combat­tants, Mémoire et Liens avec la Nation) qui doit avoir lieu le lundi 4 novembre 2013, je vous serais très recon­nais­sant de bien vouloir inter­ro­ger Monsieur le Ministre délé­gué auprès de Monsieur le Ministre de la Défense chargé des Anciens Combat­tants afin de connaître :

 d’une part le nombre de demandes reçues pars les Services dépar­te­men­taux de l’ONAC dans le cadre de l’ap­pli­ca­tion du décret n° 2013–105 du 29 janvier 2013 (ligne « CURZON ») au cours de l’an­née 2013,

 et d’autre part les procé­dures mises en place par l’Ad­mi­nis­tra­tion pour infor­mer les béné­fi­ciaires poten­tiels.

Je vous prie de croire Mesdames et Messieurs les Dépu­tés en l’as­su­rance de mon profond respect.

Serge AMORICH

 Délé­gué natio­nal de l’As­so­cia­tion des anciens incor­po­rés de force dans le RAD – KHD d’Al­sace et de Moselle

 serge.amori­ch@­wa­na­doo.fr

PS : dans le docu­ment PLF 2004.pdf mis en ligne sur le site du Minis­tère de la Défense www.defense.gouv.fr figure en page 47 le para­graphe suivant :

« De plus, le budget 2014 intègre l’ex­ten­sion du régime d’im­pu­ta­bi­lité aux incor­po­rés de force dans l’ar­mée alle­mande, captu­rés par l’ar­mée sovié­tique et inter­nés dans des camps à l’ouest de la ligne Curzon (0,7 M€). Là encore, cette mesure met en œuvre l’en­ga­ge­ment de prendre en compte les demandes légi­times liées à cette exten­sion ».

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KOPS Paul

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J’ai­me­rais avoir des rensei­gne­ments sur le cousin germain de mon père, Paul
KOPS
, né le 25 juin 1926 à Algrange, enrôlé de force dans l’ar­mée alle­mande
et porté disparu à la fin de la guerre ; il est proba­ble­ment mort en Russie.

Merci !

Elisa­beth Char­pen­tier

 e.char­pen­tier1@a­li­ceadsl.fr

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BILGER Arthur

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Est-il possible de savoir dans quel bataillon mon père fut incor­poré et dans quels pays il s’est rendu ?

Son nom: Bilger Arthur, né en 1924 à Morch­willer (+ 1965).

Merci pour toute aide.

Jacky Bilger

 jacbil­ger@est­vi­deo.fr

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Deux évadés à Quet­tre­ville-sur-Sienne

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Nous recher­chons l’iden­tité de deux incor­po­rés de force stras­bour­geois s’étant évadés en Norman­die. au début du mois de juillet 1944. Ils béné­fi­cièrent de l’aide de la famille Boudier, à Quet­tre­ville-sur-Sienne (Manche), chez qui ils restèrent jusqu’à la libé­ra­tion de l’Al­sace.

Quettreville_sur_Sienne_1_-2.jpg
Les deux déser­teurs sont dans le jardin de leurs protec­teurs. Le prénommé François se trouve à gauche sur la photo.

Quettreville_sur_Sienne_2_.jpg
Fête des familles Boudier (indiqués par un rond) et Burnel, leurs voisins : le fils, Aimé Boudier (* 1929) a les deux mains sur les épaules du déser­teur qui s’ap­pe­lait François. Première à gauche au premier rang : Thérèse Danne­ville, née Burnel (*1929).

Merci pour toute aide.

Jean Bézard – SNIFAM

 cour­riel : aubertn@­wa­na­doo.fr

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Margue­rite KARLEN recherche Maria ZAUSNICKA

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Ma mère, dont le nom de jeune fille est Margue­rite dite « Grity » Karlen (appe­lée parfois Margotte pendant la guerre), est née à Boll­willer, Haut-Rhin, le 23 mai 1926, et a été incor­po­rée de force dans le RAD le 6 juin 1944, puis dans le KHD (voir son témoi­gnage dans le livre « Lettre de Malgré Nous », La Nuée Bleue, 2012).

Elle est partie d’Al­sace pour une longue année d’abord à desti­na­tion du camp de Stahl­ho­fen (Wester­wald), puis, après diffé­rentes péré­gri­na­tions – chez des fermiers, dans une usine de retrai­te­ments d’uni­formes, de nouveau dans un camp près de Markrö­litz (Kreis Weis­sen­fels) – a été Luft­waf­fen­hel­fe­rin et affec­tée à la FLAK (défense anti-aérienne) dans la région de Leip­zig.

En 1945, devant le recul alle­mand et l’avance russe, elle s’est retrou­vée livrée à elle-même sous les bombar­de­ments de Berlin, région Bernau, Oranien­burg, et a fait la connais­sance, entres autres, avec des jeunes femmes juives libé­rées des camps proches, notam­ment avec une jeune fille de son âge avec laquelle elle s’est liée d’ami­tié : MARIA ZAUSNICKA.

Si quelqu’un avait des nouvelles de cette personne ou de sa famille, merci beau­coup de bien vouloir m’en faire part pour que je puisse encore faire cette joie à ma mère qui a 88 ans cette année.

Gaëdic Le Bot-Dubrez

 gaedic.lebot@­la­poste.net

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MARY Alphonse

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_Alphonse_MARY.jpg Sur quel cime­tière pour­rait être enterré mon oncle Alphonse MARY né le 21 février 1920 à Heite­ren et tombé au champ d honneur, comme incor­poré de force dans la Wehr­macht, le 14 septembre 1944 en Letto­nie, à Lici (à trois kms de la ville d’Er­gli).

Selon la lettre annonçant le décès à ses parents en 1944, il aurait été enterré sur place, avec un deuxième compa­gnon de fortune, ayant été touché mortel­le­ment comme lui, ce jour. Un acte de décès offi­ciel a été dressé le 31.7.1947.

Il était affecté à la 10e Batte­rie de l’Artille­rie-Regi­ment 329.

MARY_Alphonse_WAST.jpg

Qui était ce compa­gnon d’armes, enterré avec lui ce jour ? Ont-ils été trans­fé­rés dans un cime­tière mili­taire ? D’après la WASt, ce ne serait pas le cas.
J’ai solli­cité le Volks­bund et le BAVCC de Caen le 7 octobre dernier?

La Croix-Rouge alle­mande n’a pas de rensei­gne­ments.

Je cherche à savoir si d’autre incor­po­rés de force ont fait partie de ce régi­ment et à retra­cer le parcours de cette Batte­rie, les jours précé­dant et suivant la date de décès de mon oncle le 14 septembre 1944, et qui est
était la personne enter­rée avec lui d’après la lettre du 03 octobre 1944 de l’Ober­leut­nant und batte­rie chef H.K. Sonn­hal­ter.

Avec mes remer­cie­ments pour toute aide.

Arsène Mary

 Cour­riel : arse­ne­ma­ry2@­free.fr

* Préci­sions de Claude Herold :

 Fiche du Volks­bund :

 Alfons Mary wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt.

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: südwestl. Lici, 3 km nördl. Ergli

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name:
Mary

 Vorname:
Alfons

 Dienst­grad:
Gefrei­ter

 Geburts­da­tum:
21.02.1920

 Geburt­sort:
Heite­ren

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
14.09.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Lici Letto­nie

 La 329e Infan­te­rie-Divi­sion, dont faisait partie le 329e Artille­rie-Regi­ment, était enga­gée en Letto­nie (juillet-août 1944), dans le secteur de Riga (octobre-novembre 1944) et en Cour­lande (décembre 1944-janvier 1945). Ergli était un point stra­té­gique qui a été repris par deux Kampf­grup­pen compo­sées des restes de la divi­sion le 20 août 1944. Puis la divi­sion a été mis au repos à l’ouest d’Er­gli. Sous la pres­sion des Russes, les la divi­sion se retire jusqu’à 75 km au N-E de Riga (18 septembre). Durant les combats de la fin août et du mois de septembre, elle aura perdu 2/3 de son artille­rie.

* Biblio­gra­phie :

 Herbert Fran­zen u.a., 329. Infan­te­rie-Divi­sion – Erin­ne­run­gen aus dem Kampf­ges­che­hen 1942 – 1945, Trad. Verb. der 329. (Hammer)-Divi­sion, 1968, überar­bei­tete und ergänzte Neuau­flage: Klaus Pape, 329. Infan­te­rie-Divi­sion – Cholm-Demjansk-Kurland. Die « Hammer-Divi­sion ». Weg und Einsatz einer « Walküre »-Divi­sion des Heeres 1942 – 1945, 2007.

 Werner Haupt, Demjansk – Ein Boll­werk im Osten, 1963.

 Georg Tessin, Verbände und Trup­pen der Deut­schen Wehr­macht und Waffen-SS im Zwei­ten Welt­krieg 1939–1945, Bd. 9: Die Land­streit­kräfte 281 – 370, 1974.

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Recherches au Cime­tière alle­mand de Diony­sos/ Rapen­doza

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Nous étions quatre personnes de l’Ami­cale et nous avons eu la chance d’être extrê­me­ment bien reçus et aidés par le respon­sable du cime­tière, Monsieur Nikos Masséra (Tel: 0030 6932661092 parlant alle­mand et anglais) et son aide. Nous avons appris beau­coup de détails et je pense que cette visite n’était pas vaine pour les raisons ci-dessous:

 Les noms inscrits sur les murs corres­pondent aux soldats morts avec certi­tude en Grèce mais dont les corps n’ont pas été retrou­vés.

 Dans les fosses communes se trouvent donc les osse­ments des soldats recon­nus ainsi que certains osse­ments de soldats incon­nus (Unbe­kannt)

Ces éléments se retrouvent sur les photos.

Analy­tique­ment en suivant notre liste ci-jointe:

 KAUEUFFER AUGUSTE né le 9/9/1916 et décédé le 7/8/1944 est bien inscrit sur le mur des portés dispa­rus.

 Le nom de MORITZ HENRI est faux, il s’agit de HENRY MORITZ enterré au Gruft 2 Reihe 10 Platte 7 (1923–1944)

 Dans la liste de ceux décla­rés à Rapen­doza, nous avons retrouvé et photo­gra­phié les nom suivants :

 GILLOT JOHANN Gruft 2 Platte 3 (1923–1944) porté disparu sur le mur

 GORRUS THEODORE Gruft 2 Reihe 13 Platte 10 (1914–1943)

 HALTER BERNHARDT Gruft 2 Reihe 10 Platte 7 (1923–1944)

 KOERBERLE FRANZ Gruft 3 Reihe 14 Platte 11 (1921–1945)

 LIHRMANN JOSEF Gruft 2 Reihe 11 Platte 7 (1921–1943)

 PINT PETER Gruft 3 Platte 12 (1924–1945) porté disparu sur le mur

 RIGAUX PAUL Gruft 2 reihe 10 Platte 1 (1920–1943)

 SALLBACH ERICH Gruft 1 Reihe 2 Platte 1 (1916–1944)

 SMYKOWSKI ERWIN Gruft 1 Reihe 2 Platte 1 (1917–1944)

 TRAUNECKER HEINRICH Gruft 3 Platte 17 (1921–1944) porté disparu sur le mur

 WALGENWITZ PROSPER Gruft 1 Platte 19 (1923–1943) porté disparu sur le mur

Michèle Léoni­do­pou­los

 Prési­dente de l’Ami­cale des Alsa­ciens et Amis de l’Al­sace en Grèce

 Atha­nase Diakou 31

 14561 Kifis­sia Grèce

 (+30) 210 6233912 – (+30) 6972222644

 (+30) 22980 22663

 cour­riel: michou­leo­ni@g­mail.com
www.alsa­ce­monde.org

KAUEUFFER_AUGUSTE.jpgGill_Johann.jpgMoritz_Henri.jpgHalter_Bernhard.jpgLihrmann_Josef.jpgKoeberle_Franz.jpgIMG_10.jpgIMG_14.jpg

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L’enquête alle­mande s’achève

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Le parquet de Dort­mund, qui enquête sur le massacre d’Ora­dour-sur-Glane, espère boucler prochai­ne­ment ses inves­ti­ga­tions contre six crimi­nels présu­més, selon l’heb­do­ma­daire alle­mand « Focus » paru dimanche 20 octobre.

Selon le maga­zine, l’un des six octo­gé­naires enten­dus par le parquet, un ancien mitrailleur habi­tant Cologne (ouest), a avoué avoir été présent lors du massacre de 642 personnes commis le 10 juin 1944 dans cette petite ville française. Cet ancien SS, baptisé « C. » par « Focus », a avoué s’être posté avec sa mitrailleuse près de l’église, dans laquelle périrent plus de 400 femmes et enfants.

Agé de 18 ans à l’époque, il affirme, selon des infor­ma­tions de l’heb­do­ma­daire Focus, avoir protesté contre ces exécu­tions sommaires et avoir été éloi­gné du lieu du massacre. Il dit ne pas avoir vu ses cama­rades mettre le feu à l’église et à la grange, dans laquelle les hommes d’Ora­dour avaient été parqués.
Selon les enquê­teurs, cet homme est cepen­dant l’un des prin­ci­paux suspects.

« Ce qui s’est passé à Oradour-sur-Glane, c’était de la tyran­nie pure », a estimé le procu­reur de Dort­mund Andreas Bren­del, cité par Focus. La justice alle­mande avait ouvert en octobre 2010 une nouvelle procé­dure judi­ciaire sur le massacre d’Ora­dour-sur-Glane. Le parquet avait indiqué précé­dem­ment qu’elle devrait abou­tir en 2014, soit 70 ans après les faits.

Les inves­ti­ga­tions sur ce massacre s’ap­puient sur des docu­ments de la Stasi (les anciens services secrets est-alle­mands) décou­verts après la Réuni­fi­ca­tion, qui conte­naient notam­ment les témoi­gnages de deux soldats présents à Oradour. Selon l’un d’eux, un des chefs aurait lancé à ses troupes avant le massacre : « Aujourd’­hui, le sang doit couler ». Tous les soldats présents auraient donc été au courant de la tuerie qui se prépa­rait.

Par le passé, plusieurs enquêtes menées en Alle­magne de l’ouest avaient été clas­sées faute de preuves. Début septembre, Joachim Gauck avait été le premier président alle­mand à se rendre à Oradour-sur-Glane, avec le président français François Hollande.

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SCHNEIDER Emile

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Schneider_Emile_Beinheim.jpg Je suis à la recherche de tout ce qui se saurait sur mon grand-père incor­poré de force : Emile Schnei­der, né le 22/03/08 à Bein­heim, marié à Léonie Heitz et père de 2 enfants. Il n’est jamais revenu. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il était en Russie. Mon père, aujourd’­hui âgé de 78 ans, voudrait enfin savoir où repose son père.

Avec mes remer­cie­ments pour toute aide.

Elisa­beth Schnei­der

 elisa­beth.schnei­der65@o­range.fr

* Fiches du VDK et du DRK trans­mises par Claude Herold :

 Emile Schnei­der

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen gilt Emile Schnei­der als vermisst.

 Nach­name:
Schnei­der

 Vorname:
Emile

 Dienst­grad:
Pionier

 Geburts­da­tum:
23.03.1908

 Geburt­sort:
Bein­heim

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
30.11.1944

schneider_Emile_DRK.jpg

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Le juge­ment du 16 octobre 2013 est tombé…

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La femme aux yeux bandés, portant glaive et balance, a pesé le pour puis le contre pour fina­le­ment – ô surprise ! – tran­cher défi­ni­ti­ve­ment. Elle n’a même pas renvoyé à une autre juri­dic­tion (sans être bien sûr obligé de démon­trer que tous les Malgré-Nous étaient des volon­taires) – et pourquoi s’en priver ? La cour de cassa­tion l’au­to­rise ! Elle consi­dère qu’il n’y aucune autre juri­dic­tion, telle­ment elle était sûre d’elle-même. Il fallait « blan­chir » M. Hébras et condam­ner les incor­po­rés de force… heu ! Pardon ! Les « soit-disants » incor­po­rés de force, car c’est ainsi qu’on pourra désor­mais les appe­ler, ceux qui, aban­don­nés par la France en 1940, livrés aux mains des nazis, furent en 1942, 1943 et 1944, jetés dans l’ar­mée alle­mande en viola­tion pour­tant du droit inter­na­tio­nal.

Il s’agit là d’un crime qui, par son ampleur (130 000 Alsa­ciens et Mosel­lans furent incor­po­rés de la sorte) et par son carac­tère raciste (faire des « Volks­deutche », êtres infé­rieurs, des « Reichs­deutche » de la classe des seigneurs…) consti­tue bel et bien un crime contre l’hu­ma­nité. Quant au procès de Bordeaux en février 1953, qui a reconnu le carac­tère contrai­gnant de l’en­rô­le­ment de 13 Alsa­ciens sur les 14 présents sur le banc des accu­sés (1 seul était un volon­taire), cela importe peu. L’au­to­rité de la chose jugée n’est plus ce qu’elle était, semble-t-il, puisqu’on peut impu­né­ment affir­mer doré­na­vant « je porte­rais à croire que ces incor­po­rés de force fussent tout simple­ment des volon­taires » (Tout le monde dans le même sac, on ne va plus se gêner !…).

Il fallait « blan­chir » celui qui, entouré par deux Prési­dents de la Répu­blique, l’un de France, l’autre d’Al­le­magne, leur servait de guide dans les ruines d’Ora­dour ce fameux 4 septembre 2013, un mois et quelques jours avant le juge­ment rendu…. Mais peu importe, ne soyons pas mesquin, ce qui est regret­table, c’est que cette « amnis­tie » empê­chera doré­na­vant toute récon­ci­lia­tion entre le Limou­sin et l’Al­sace.

Cela encou­ra­gera les néga­tion­nistes de tous poils qui se feront un plai­sir d’ac­cu­ser – ni diffa­ma­tions ni injures dans ces phrases assas­sines – mais simple­ment l’exer­cice du « droit d’ex­pres­sion »…, liberté sacrée qui, comme chacun sait, à l’en­contre des Alsa­ciens n’a pas de limites !… Cepen­dant, depuis 1870, nous n’avons plus d’illu­sion. Nous sommes habi­tués d’être trai­tés tantôt de « têtes de français » (Fran­zo­senköpfe), « cochons de français » (Franzö­si­sches­ch­weine) par nos voisins d’outre-Rhin, tantôt d’Al­le­mands, de « Boches » et autres amabi­li­tés de la part des Français « de l’In­té­rieur ». A la longue, vous savez, on se forge une cara­pace impos­sible à percer !

Et bien restons-en là ! Vos provo­ca­tions néga­tion­nistes du crime enduré par nos pères ne nous touchent plus. Prenons de la hauteur ! Nous, nous savons ce qui s’est passé ; nous, nous connais­sons la vérité ! Restez dans votre igno­rance, culti­vez votre erreur ! Nous en avons assez de toujours être obli­gés de démon­trer l’évi­dence. Nous sommes las de vouloir convaincre ceux qui ne veulent pas être convain­cus. Votre atti­tude bles­sante ne nous atteint plus ; vous pouvez persis­ter dans vos insi­nua­tions diffa­ma­toires fiel­leuses, puisque la plus haute cour de justice de la France vous le permet. Mais ne venez pas en Alsace nous racon­ter vos sala­des…

Toute­fois, on ne m’en­lè­vera pas de l’es­prit qu’en ce 16 octobre 2013 la femme dont je parlais n’avait pas les yeux bandés car « tout porte à croire » que le bandeau était tombé. Vous ne croyez pas ? En doute­riez- vous encore ?

Jean-Laurent VONAU

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