HENNY Adolphe

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Adolphe Henny, né à Saint-Amarin, est mort le 7.7.1944 à La Haye du Puits (Manche). Son secteur postal était 05488 C.

Il est déclaré « mort pour la France », puisque c’est un « Français incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande remplis­sant les condi­tions fixées à l’ar­ticle L.488 du Code des pensions mili­taires d’in­va­li­dité et des victimes de la guerre » (Archives BAVCC, lettre du 28.8.1967). A cette date, C. Debize, de Nice, souhaite savoir (sans donner de raisons) où a été inhumé Adolphe Henny et s’in­ter­ro­geait sur l’op­por­tu­nité de cette attri­bu­tion, au prétexte que, selon lui (et sur la base de quels rensei­gne­ments fiables?), « il avait combattu sous l’oc­cu­pa­tion dans les rangs de la Wehr­macht, tentant de repous­ser les Russes au delà de l’Ou­ral et les Alliés dans leur île » (Archives BAVCC, lettre du 7.7.1967).

Nous souhai­tons recons­ti­tuer le parcours de M. Henny dans le cadre de nos recherches sur les Malgré-Nous en Norman­die. Avec nos remer­cie­ments pour toute aide.

Nicole et Jean Bézard

 Cour­riel : aubertn@­wa­na­doo.fr

* Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold et Richard Klein :

 Adolf Henny ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in Orglandes/Manche.

 Endgra­blage: Block 19 Reihe 4 Grab 131

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name:
Henny

 Vorname:
Adolf

 Dienst­grad:
Grena­dier

 Geburts­da­tum:
13.06.1926

 Geburt­sort:
Amarin

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
07.07.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort:
La Surel­le­rie/Norm.

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Labou­lais Antoine, de Stiring, et Lesquir Ferdi­nand, de Romel­fing, portés dispa­rus

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Lesquir_Ferdinand.jpg Je fais des recherches sur le frère aîné de ma grand-mère, Ferdi­nand Lesquir, né le 10 janvier 1927 à Romel­fing (Moselle). Il a été incor­poré de force à l’age de 17 ans. Il faisait partie du Grena­dier Ersatz und Ausbil­dung Bataillon 6 de Lübeck. Nous ne savons rien de son parcours, sinon qu’il a été en Russie. D’après les archives de Caen, un de ses cama­rades, Lucien Maze­rand, de Hilbe­sheim, a témoi­gné qu’il l’au­rait vu pour la dernière fois à Kuttem­berg, près de Prague, où ils ont été faits prison­niers, le 10 mai 1945 ; il a donc été déclaré mort à cette date et dans cette ville. Un autre cama­rade, Joseph Muller, de Teter­chen, aurait aussi fait un témoi­gnage dont je n’ai pas le compte rendu. Ferdi­nand Lesquir a été déclaré « mort pour la France ».

Nous souhai­te­rions notam­ment savoir s’il existe une tombe.

Merci pour tout rensei­gne­ments.

Stépha­nie Grabherr

 Cour­riel : steph-fred57@­live.fr

* Extrait d’une liste du « Deutsches Rotes Kreuz » commu­niqué par Claude Herold :

jpg_Laboulais_Lesquir.jpg

Sur cet extrait de page de dispa­rus du DRK figurent deux jeunes Mosel­lans :
Labou­lais Antoine, de Stiring, et Lesquir Ferdi­nand, de Romel­fing. Aucun des deux n’a de tombe reper­to­riée par le Volks­bund. Nés en 1927, ils ont donc été incor­po­rés à l’age de 17 ans. Ils faisaient partie du Grena­dier Ersatz und Ausbil­dung Bataillon 6 de Lübeck.

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GUTMAN Marcel

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Dans son livre La marcia del Davai. I gulag in Russia. Storia dei prigio­nieri italiani in Russia (1941–1946), paru en 2010, Gino Daniele mentionne un Alsa­cien nommé Marcel Gutman décédé au camp 58 de Tiom­ni­kov (voir les extraits en pièces jointes aima­ble­ment trans­mis par Lidia Fontana).

Merci pour tout rensei­gne­ment concer­nant ce prison­nier.

Richard Klein

 Cour­riel : richard.klein@­club-inter­net.fr

* Sur le camp 58 de Tiom­ni­kov, voir, par exemple : http://lette­re­don.word­press.com/2010/12/12/348/

http://www.pontieri.it/index.php?option=com_content&view=article&id=139

http://www.pano­ra­mio.com/photo/9494559

http://www.sacra­rio­mu­seo­car­gnacco.org/galfoto/galfoto.html

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PAQUIN Louis

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 Roger Ludwig Paquin wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt.

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: Glinki / Orel – Rußland

 Nach­name:
Paquin

 Vorname:
Rogar Ludwig

 Dienst­grad:
Gefrei­ter

 Geburts­da­tum:
19.08.1924

 Geburt­sort:
Bitsch

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
05.08.1943

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Glinki

Merci pour tout rensei­gne­ment complé­men­taire.

 claude.herold@­wa­na­doo.fr

 info@­malgre-nous.eu

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MORGENTHALER Louis

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– Ludwig Morgen­tha­ler ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in Schloss­berg / Dobro­volsk./ Russ­land

 Endgra­blage: Block 1 Reihe 9 Grab 360

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name:
Morgen­tha­ler

 Vorname:
Ludwig

 Dienst­grad:
Reiter

 Geburts­da­tum:
01.06.1920

 Geburt­sort:
Hägen

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
13.09.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort:
I. Feld­laz. 624(m)

Merci pour tout rensei­gne­ment.

 claude.herold@­wa­na­doo.fr

 info@­malgre-nous.eu

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UNTEREINER Auguste

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J’ai­me­rais savoir où repose mon grand-père, Auguste Unte­rei­ner (*Veckers­vil­ler 01.03.1917). Ses dernières nouvelles venaient de Rouma­nie.

Merci pour tout rensei­gne­ment.

Vincent Ragni

 Cour­riel : ragni.vincent@­wa­na­doo.fr

* Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold :

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist August Unte­rei­ner seit 08.1944 vermisst.

 In dem Gedenk­buch des Fried­hofes Jassy / Iasi haben wir den Namen und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten verzeich­net.

 Nach­name:
Unte­rei­ner

 Vorname:
August

 Geburts­da­tum:
01.03.1917

 Geburt­sort:
Weckers­wei­ler

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
08.1944

* Préci­sion de Patrick Kautz­mann : Unter­rei­ner Auguste né le 01.03. 1917 à 57 Weckers­willer disparu en Rouma­nie le 15.06.1944.

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PARQUIN (ou PARQUEIN ou PARQUAIN) Louis ?

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Je recherche des rensei­gne­ments et à savoir ce qu’est devenu Louis (je ne suis pas sûr du prénom) Parquin (ou Parquein ou Parquain, je ne suis pas sûr de l’or­tho­graphe de son nom), origi­naire du pays de Bitche, Moselle.

Il aurait combattu sur la Ligne Magi­not, puis il est ensuite incor­poré dans l’ar­mée alle­mande. Au moment de l’ar­ri­vée des Russes en Slovaquie, il servait d’agent de liai­son.

C’est malheu­reu­se­ment tout ce que je sais.

Merci pour toute aide.

Nico­las Robin

 Cour­riel : admin@­ni­kos54.eu

* Préci­sions de Fernand Foeglé : A l’état civil de Bitche, le seul Paquin Louis enre­gis­tré est né le 19.08.24 Il est tombé (Gefal­len) sur le front de l’Est le 5.08.1943. Mention portée sous le n° 501: 1944. Il a donc été incor­poré en 1943 et n’a pas servi dans l’ar­mée française en 39/40. Mais Bitche est situé sur la ligne Magi­not. Il a pu y travailler avant 1939.

 NB: Voir sa fiche du Volks­bund publiée dans cette rubrique.

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MORGENTHALER Albert

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Albert_Morgenthaler_portrait.jpg Je cherche des rensei­gne­ments sur le parcours et les condi­tions du décès – rare­ment évoquée dans la famille – de mon oncle Albert Antoine Morgen­tha­ler (* Haegen 17.1.1917).

 Né en 1917, il devait être incor­poré de force comme ses autres copains de Haegen, près de Saverne.

 Réfrac­taire ou déser­teur, il a fui dans les Pyré­nées. J’at­tends une réponse des archives WASt de Berlin pour avoir d’éven­tuelles préci­sions sur une possible incor­po­ra­tion dans l’ar­mée alle­mande.

 A-t-il rejoint la Résis­tance là-bas ?

 Il semble­rait qu’il ait été tué à la fin de la guerre par des parti­sans qui l’au­raient pris pour un Alle­mand en raison de son fort accent alsa­cien).

 Je sais que mon père dut se rendre dans les Pyré­nées pour cher­cher les derniers effets de son petit frère (des vête­ments et une clari­nette).

 En fouillant dans un carton un certi­fi­cat d’ap­pren­tis­sage et d’exa­men d’Al­bert Morgen­tha­ler, « maître peintre ». Il y est mentionné qu’il a réussi l’exa­men de compa­gnon le 28 septembre 1935 et qu’il a fait son appren­tis­sage chez Antoine Batzen­schla­ger du 15 octobre 1932 au 15 octobre 1935. Et là, je découvre, ajouté en rouge par la main de mon père : « décédé à Toulouse le 29/5/1943 » !

 Je sais main­te­nant qu’il repose au cime­tière de Terre Cabade à Toulouse. Il a été inhumé le 4 juin 1943 en section 3 divi­sion 8 sur un « jalon » pour une durée de 5 ans prêtée gracieu­se­ment par la mairie de Toulouse. N° de tombe : 5366. La tombe fut reprise par une autre famille en avril 1951. Mais les restes d’Al­bert sont restés en ce lieu.

Un avis de recherche a été publié dans « La dépêche » du 27.3.2012 : http://www.lade­peche.fr/article/2012/03/27/1315973-elle-veut-la-verite-sur-la-mort-de-son-oncle.html

Avec tous mes remer­cie­ments pour toute aide.

Simone Morgen­tha­ler

 Cour­riel : s.morgen­tha­ler@­wa­na­doo.fr

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Ci-dessus : Albert Morgen­tha­ler au pont d’Es­pagne à Caute­rets.

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Ci-dessus : Dans les Pyré­nées. « Une belle équipe ». Albert Morgen­tha­ler est le troi­sième depuis la gauche.

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Ci-dessus : A Haegen. Albert Morgen­tha­ler jouant de l’ac­cor­déon en compa­gnie d’Adèle, une voisine aujourd’­hui décé­dée.

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Ci-dessus : Albert Morgen­tha­ler (à gauche) sur le lac de Lourdes.

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Ci-dessus : Bébert et Lulu. Albert Morgen­tha­ler à la clari­nette.

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Ci-dessus : Albert Morgen­tha­ler à Toulouse : Les baraque­ments du groupe le 29.8.1942.

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Ci-dessus : Albert Morgen­tha­ler (3e à gauche) en excur­sion à Lourdes

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BLOCHER Roger

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Je fais des recherches sur mon grand-père, Roger Blocher (*Metz 26 octobre 1926), qui rési­dait à Metz lors de son incor­po­ra­tion de force vers l’âge de 16 ans. Son rôle était de monter des ponts, puis de les démon­ter afin qu’il ne soient pas bombar­dés, ainsi il parcouru l’Eu­rope : il alla dans plusieurs pays tels que l’Au­triche, la Tché­co­slo­vaquie et la Belgique où il finit par se cacher dans une fosse en atten­dant l’ar­ri­vée des Améri­cains ! En fait, il fut caché dans les caves d’un petit village en Belgique, car il n’avait pas fait sauter un pont complé­te­ment et, ainsi, les Belges, pour le remer­cier, l’ont caché jusqu’à la fin de la guerre, ce qui lui a permis de rentrer saint et sauf à Metz.

Avec mes remer­cie­ments pour tout rensei­gne­ment.

Clémen­tine Laporte

 Cour­riel : clemen­tine.lapor­te@­la­poste.net

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Réfrac­taire, déser­teur et fonda­teur du groupe de résis­tance « Char­le­magne » : le parcours de Joseph LINGENHELD

Commentaire (0) Les incorporés de force face à leur destin

Lingenheld_Joseph_portrait.jpgRésis­tant depuis la première heure, en 1942, Joseph Lingen­held (* Dabo, Moselle, 10.4.1908) fut le premier à s’op­po­ser à l’ins­crip­tion dans la forma­tion para­mi­li­taire SA.

Durant ses acti­vi­tés de résis­tance, il aida de nombreux prison­niers de guerre français à passer la fron­tière, ceci dans le Massif du Donon, pour rejoindre Cirey-sur-Vezouze (zone non occu­pée).

Les opéra­tions étaient souvent périlleuses. La route fores­tière des Russes était sous haute surveillance, les véhi­cules alle­mands l’em­prun­taient conti­nuel­le­ment. Il avait à deux reprises fait sauter un véhi­cule alle­mand garé à 500 mètres des gardiens ainsi qu’un autre non occupé qu’il a dirigé la nuit dans un ravin. Connais­sant bien le terri­toire, il a pu échap­per à l’en­nemi.

Déser­tion et nais­sance du groupe « Char­le­magne »

Vient alors la période où il fut incor­poré dans la Wehr­macht, il recula ce départ en se faisant opérer de l’ap­pen­dice.

C’est en septembre 1943 qu’il fut mobi­lisé de force avec son camion dans le « Katas­tro­phe­nein­satz » à Ludwig­sha­fen (Rhéna­nie-Pala­ti­nat) et Wittring (Moselle).

En septembre 1944, il prit la fuite et a rejoint son domi­cile à Dabo. La Gestapo ne manque pas de le recher­cher sans cesse. Après sa fuite et en toute clan­des­ti­nité, il a rassem­blé tous les réfrac­taires et insou­mis de la région et a mis sur pied le Grou­pe­ment FFI « Char­le­magne » de Dabo. Leur quar­tier géné­ral se situait au Harre­berg, dans une grotte où, dans la clan­des­ti­nité, il prenait les ordres du Comman­dant Pierre Jacquet.

Avec le Père Norbert Gras­ser, égale­ment résis­tant à DABO, il proté­geait et ravi­taillait les Malgré-Nous cachés en forêt.

Lingenheld_Joseph_carte_FFI.jpg

Le 21 novembre 1944 alors que la 2e DB s’en­ga­geait à Schaef­fe­rhof, il avait demandé aux résis­tants de se regrou­per. Le Groupe de 7 à 8 personnes qu’il diri­geait et dont faisait partie Firmin Figel, Edmond Schwal­ler, Joseph Reibel, Charles Schmitt, Gustave Zimmer­mann (voir ici), Arthur Kurtz, armés de leur fusil, ont fait prison­niers quelques 120 soldats alle­mands épar­pillés pour les convoyer ensuite jusqu’à Sarre­bourg.

Quelques jours plus tard le Chef des FFI de la section de Dabo, Joseph Lingen­held, avait eu pour mission de son supé­rieur, Pierre Jacquet de trou­ver un nouveau maire, un homme n’ayant rien à se repro­cher et parlant anglais.

Il s’adressa à Paul Haeck­ler qui fut nommé maire par inté­rim dés l’ar­ri­vée des libé­ra­teurs.

L’équipe du Groupe « Char­le­magne » de DABO étaient des durs, rien ne leur faisait peur. D’abord résis­tants pour certain, puis membre des FFI, ils ont servi notre patrie, on peut leur rendre hommage.

Lingenheld_Joseph_attestation.jpg

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