KLENCK Adolphe
« Mon grand-père paternel, né à Mulhouse le 29 juin 1913, a été incorporé de force en 44, après avoir été soldat au 506e Regiment de Chasseurs à cheval, laissant sa femme et ses deux petits garcons, dont mon père, l’aîné. Envoyé sur le front russe, il est mort à Brzescie, en Pologne, tué par une grenade russe le 29 juillet 1944. »
* Fiche du VDK :
Adolf Klenck konnte im Rahmen unserer Umbettungsarbeiten nicht geborgen werden. Die vorgesehene Überführung zum Sammelfriedhof in Pulawy war somit leider nicht möglich. Sein Name wird im Gedenkbuch des Friedhofes verzeichnet..
Nachname:
Klenck
Vorname:
Adolf
Dienstgrad:
Polizei-Anwärter
Geburtsdatum:
29.06.1913
Geburtsort:
Mühlhausen
Todes-/Vermisstendatum:
29.07.1944
Todes-/Vermisstenort:
1 km westl. Brzescie, etwa 14km südw.
Pulawy
Albert Spetz : De Cernay à Cernay en passant par Téhéran
Albert Spetz, 93 ans, de Roderen, a participé il y a 70 ans à la libération de Cernay au terme d’un long périple qui l’a conduit à porter cinq uniformes différents. Il fait partie des 1 500 Alsaciens libérés de Tambov en 1944 puis engagés dans les armées alliées.
Ils ne sont plus très nombreux les Alsaciens vétérans de Tambov faisant partie du groupe des 1 500. Les 1 500 sont le groupe d’incorporés de force libérés dès juillet 1944 sur intercession des alliés et partis rejoindre les rangs des Forces françaises libres pour participer à la libération du territoire national. L’histoire d’Albert, celle qui a mêlé son destin à la grande, a commencé en janvier 1943 par un ordre d’appel pour la Wehrmacht. « Nous avons pris en gare de Cernay, un train spécial en direction de l’Allemagne », témoigne-t-il auprès de Paul Brun dans le livre édité en 1995 par la Société d’histoire et d’archéologie de Cernay et environ : « La bataille d’Alsace, 4 février 1945 : Cernay, Steinbach, Uffholtz, Wattwiller libérées ».
Expédié sur le front russe vers Orel, le jeune homme trouve le courage de déserter le 10 septembre 1943 lors d’un « repli forcé ». Fait prisonnier par les Soviétiques, il est expédié fin octobre à Tambov. Il aura la chance de n’y séjourner que huit mois. Au sein des 1500, rebaptisé Groupement d’instruction des Français rapatriés de Russie, Albert Spetz entreprend un lent retour vers son village natal, Roderen.
Outre le vert-de-gris, il aura porté l’uniforme de l’armée rouge lorsqu’il était prisonnier, puis celui des Anglais, des Américains et enfin celui des FFL.
« Débarqués à Marseille le 27 novembre, nous avons rejoint le camp d’Aubagne. Nous étions enfin de retour chez nous en France », se réjouit-il dans le même ouvrage. Fin 1944, il rejoint le 3e groupement de choc du colonel Bouvet à Giromagny, à quelque vingt kilomètres de chez lui. « J’allais pouvoir enfin revoir ma famille que j’avais quittée 18 mois plus tôt et qui était sans nouvelle ».
Son fils a aménagé une intéressante carte interactive retraçant son périple, dans l’église du village de Roderen
Sa permission de 48 heures passée, Albert Spetz va participer avec son unité aux intenses combats du Nonnenbruch, les plus terribles d’une guerre qui l’emmènera ensuite outre-Rhin, cette fois-ci nous plus sous l’uniforme des Malgré-nous mais sous celui des forces alliées. Il sera mobilisé le 31 octobre 1945.
Son fils, André Spetz, correspondant de presse aux Dernières Nouvelles d’Alsace, a rendu hommage à son père et aux 1 500 Alsaciens évacués de Tambov dès l’été 1944. Une petite exposition, installée à demeure dans l’église de Roderen, retrace l’épopée des 1 500 au travers d’une intéressante carte interactive où des points lumineux figurent toutes les villes par lesquelles sont père est passé depuis son départ de Roderen un jour de janvier 1943.
Avis paru dans les DNA du 2.3.2017
SCHMITT Louis
Je suis à la recherche du frère de ma grand-mère qui a été enrôlé de force par les Allemands dans la Wermacht et qui serait mort à Leningrad aux alentours du 12 ou 13 décembre 1943. ll s’appelait SCHMITT Louis, né le 12 mars 1922 à Sarreguemines. On a su, par l’intermédiaire d’un de ses amis revenu de là-bas, qu’il aurait été tué dans ce secteur.
Merci pour toute aide.
* Fiche du VDK transmise par Claude Herold :
Ludwig Schmitt ruht auf der Kriegsgräberstätte in Bartossen / Bartosze.
Endgrablage: Block 1 Reihe 1 Grab 46
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:Schmitt
Vorname:Ludwig
Dienstgrad:Schütze
Geburtsdatum:12.03.1922
Geburtsort:Saargemünd
Todes-/Vermisstendatum:14.12.1944
Todes-/Vermisstenort:b. Goldap/Ostpr.
Photo Volksbund Bartossen / Russland
GOCKEL André
je suis en quête de mes racines. Mon grand-père GOCKEL André (né le 21.01.14 à Haguenau) a été un malgré nous alsacien, disparu durant la Seconde Guerre mondiale. Ma grand-mère a attendu son retour pendant 8 ans et n’a jamais cessé de parler de lui jusqu’à sa mort. Elle s’est toujours demandée comment il avait pu trouver la mort, dans quelles circonstances. Je me pose cette question à mon tour, tout comme ma mère qui a connu son père jusqu’à l’âge de 4 ans.
Merci pour toute aide ou renseignement
Patricia Sohm
Patyshine@orange.fr
L’assemblée générale de « Pèlerinage Tambov » sur Télévision locale de Biesheim
Le reportage sur l’assemblée générale de « Pèlerinage Tambov », diffusé sur Télévision locale de Biesheim, est visible à cette adresse : http://biesheimtv.fr/
CONRAUX André
Je recherche des informations sur le parcours de Malgré-Nous de mon grand-père, André CONRAUX, né le 4 mai 1926 à Sainte-Croix-aux-Mines.
Merci pour toute aide.
Romain CONRAUX
conraux.romain@gmail.com
Photo ci-dessus : dans l’armée française, dans une compagnie d’instruction, fin août 1945.
« Malgré-Nous », les oubliés de l’Histoire
Le 12 janvier 1953, au Tribunal militaire de Bordeaux, s’ouvre le procès du massacre d’Oradour-sur-Glane qui s’est déroulé le 10 juin 1944. Sur le banc des accusés se trouvent 7 Allemands et 14 Français originaires d’Alsace.
Comment des concitoyens ont-ils pu être impliqués dans ce crime de guerre ?
La France découvre alors un drame méconnu de la Seconde Guerre mondiale : celui des « Malgré-nous », soit environ 130.000 Alsaciens et Mosellans qui ont été contraints de combattre dans les rangs de l’Allemagne national-socialiste, suite à la défaite française de 1940 et l’Annexion de fait de ces régions au IIIe Reich.
Mais le procès de Bordeaux, c’est aussi le reflet de la complexité de la France de l’après-guerre, de l’Epuration et de la Guerre Froide, époque où l’unité et la cohésion de la nation étaient plus que jamais nécessaires.
Dans ce documentaire, Nicolas Lévy-Beff et son co-auteur François Rauch évoquent donc l’Annexion de fait et ses conséquences au travers du déroulé de ce procès, ultime illustration de ce passé tragique.
Documentaire de Nicolas Lévy-Beff rediffusé sur France 3 Alsace le samedi 16 mai à 15h20.
STADTFELD Arthur
Je fais des recherches sur mon grand-père, Arthur Frédéric Stadtfeld, né le 1er avril 1921 à Petite-Rosselle, en Moselle. Marié en 1939 à Emma Biesen ; une fille née en 1944. Il demeurait dans cette même ville au moment de son incorporation de force dans la Luftwaffe. Il est porté disparu et déclaré, en 1950, mort pour la France à Gotenhaven (Allemagne) en février 1945.
Steve Bohn
s.bohn@adpublio.fr
Photo ci-dessus : Arthur Stadtfeld, en uniforme du RAD, et son épouse Emma.