Au moment de sa disparition en Roumanie, il appartenait à la 2. SS Veterinär Kompanie de la 8e SS-Division (FPN 36850).
Merci pour tout renseignement complémentaire sur son parcours.
Au moment de sa disparition en Roumanie, il appartenait à la 2. SS Veterinär Kompanie de la 8e SS-Division (FPN 36850).
Merci pour tout renseignement complémentaire sur son parcours.
Ils appartenaient tous les deux à la SS Sanitär-Abteilung 8 au moment de leur disparition.
Merci pour tout renseignement.
Ils appartenaient tous les deux aux 1,3, 7 et 8 Fahrkol. de la SS Nachschub Trupp 8 lorsqu’ils ont disparu en Hongrie.
Merci pour tout renseignement !
J’ai plusieurs victimes trouvées sur le cimetière de Ploudaniel-Lesneven (Finistère) qui me posent problème. A noter que ces infos me parviennent de Monsieur Alain Floch, chercheur en ce qui concerne les évenements de la libération de la Bretagne.
Je voudrais savoir si ces victimes sont incorporés en tant qu’Alsaciens-Mosellans ou s’il s’agit de personnes nées en Alsace-Moselle, mais de souche allemande et, par conséquent, expulsées en 1919 quand l’Alsace-Moselle a été rattachée à la France ?
Pour le premier il s’agissait d’un camion du parc auto de la Marine, conduit par un marin, et transportant 4 parachutistes de la 2e Division Ramcke. Tous les 5 ont été attaqués et tués par la Résistance. Je ne sais pas lequel d’entre eux était le marin. Charles Sick était originaire de L’Hopital.
Karl Sick ruht auf der Kriegsgräberstätte in Ploudaniel-Lesneven.
Endgrablage: Block 7 Reihe 8 Grab 200
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:Sick
Vorname:Karl
Dienstgrad:Obergefreiter
Geburtsdatum:31.10.1918
Geburtsort:Spittel
Todes-/Vermisstendatum:14.07.1944
Todes-/Vermisstenort:Carhaix
Pour le 2e, Reinhard Schnabel,tombé le 02.11.1943 devant la pointe Saint-Matthieu près du Conquet, était Marine-Gefreiter à bord du Vorposten-Boot 719 (7 morts en tout).
Reinhard Schnabel ruht auf der Kriegsgräberstätte in Ploudaniel-Lesneven.
Endgrablage: Block 8 Reihe 2 Grab 54
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:Schnabel
Vorname:Reinhard
Dienstgrad:Obergefreiter
Geburtsdatum:26.02.1910
Geburtsort:Metz
Todes-/Vermisstendatum:02.11.1943
Todes-/Vermisstenort:Brest – St. Mathieu
Pour le 3e, Erwin Kleber, il est mort en octobre 1944 peut-être en tant que prisonnier, car Brest était libéré depuis septembre.
Erwin Kleber ruht auf der Kriegsgräberstätte in Ploudaniel-Lesneven.
Endgrablage: Block 8 Reihe 11 Grab 326
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:Kleber
Vorname:Erwin
Geburtsdatum:03.11.1917
Geburtsort:Metz
Todes-/Vermisstendatum:10.1944
Todes-/Vermisstenort:Brest
Le 4e se nomme Théodore Hopf.
Theodor Hopf ruht auf der Kriegsgräberstätte in Ploudaniel-Lesneven.
Endgrablage: Block 8 Reihe 11 Grab 324
Name und die persönlichen Daten des Obengenannten sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Nachname:Hopf
Vorname:Theodor
Dienstgrad:Obergefreiter
Geburtsdatum:03.12.1903
Geburtsort:Strassburg
Todes-/Vermisstendatum:27.08.1944
Todes-/Vermisstenort:Brest
Merci pour tout renseignement,
Claude Herold
claude.herold@wanadoo.fr
Je fais des recherches sur la disparition de mon oncle Charles Kretz. Comme pour tous les disparus, cette « ombre » à fait des ravages dans ma famille (ma grand mère est morte dans l’agonie, mon père « malgré-nous » aussi, dans la « culpabilité » à l’égard d’un ainé qu’il aimait et qui n’a pas eu sa chance…
Merci pour tout renseignement.
Anny Kretz
A Richard Klein qui transmettra : malgre-nous@laposte.net
Le dossier du BAVCC de Caen indique notamment :
KRETZ Charles Joseph
Né à Stotzheim le 9.7.1925.
Incorporé le 29.11.43.
Pionier.
SP 18943 : 2./Pz.Pi.Batl. 32.
Porté disparu le 4.11.1944 à Libau, Courlande.
Jugé décédé le 31.10 (sic pour 11 ?).44 à Libau, Lettonie.
Reconnu sur photo par Hermann Müller, de Berlin : il l’a vu au camp de rassemblement de Mitau (Lettonie) le 12.5.1945, où Kretz a intégré un Eisenbahnkommando.
Reconnu mort pour la France.
Déporté militaire.
PAGE DU DRK TRANSMISE PAR CLAUDE HEROLD :
Elle concerne Charles Kretz, Georges Mallo et André Pierrot.
Votre communiqué diffusé par l’antenne nationale de France 3 n’est PAS une réponse à notre lettre ouverte adressée à Monsieur le Ministre J.-Y. Le Drian (voir http://www.malgre-nous.eu/spip.php?article3507), mais une adresse collective probablement destinée à la presse (voir http://www.malgre-nous.eu/spip.php?article3525).
Elle s’ouvre sur le succès de la soirée du 2 mars dernier consacrée à l’Histoire. Nous ne pouvons que nous réjouir de l’intérêt que portent les téléspectateurs à notre passé commun et précisons que seul le documentaire consacré à la division allemande « Das Reich » a fait l’objet de très nombreux commentaires négatifs, voire hostiles.
Nous regrettons que ce communiqué minimise les réactions en faisant allusion à quelques courriels qui auraient été adressé à France 3 Alsace. Il n’évoque pas l’afflux des commentaires indignés adressés aux responsables et médias locaux et n’évoque pas non plus les cent-vingt-neuf signataires de la lettre ouverte au nombre desquels on compte un très grand nombre d’historiens.
Par ailleurs, il élude le fond du reproche qui a été fait et se dédouane de toute forme d’insulte à la Mémoire en expliquant que la question de l’incorporation de force est résumée par cette phrase: « C’était une manière comme une autre de prétendre que j’étais volontaire, alors que je n’avais rien signé, pas le moindre engagement ».
Où parle-t-on d’incorporation de force ?
Comment France 3 peut-il passer outre ces termes utilisés deux fois dans le documentaire : le gros des troupes était constitué d’Alsaciens. Seul le chiffre de 6000 Alsaciens est considéré comme une erreur.
Il était absolument nécessaire d’expliquer la présence de moins de 800 Alsaciens dans la 2e division blindée « Das Reich ». En quelques phrases, il était possible de rappeler le contexte de l’Annexion de provinces françaises au Reich national-socialiste et celui de l’incorporation de force, un authentique crime de guerre.
Dans sa structure, ce documentaire s’ancre sur deux « personnages » (terme utilisé par l’auteur) : une résistante et un Waffen-SS. Ce dernier est incarné par un Alsacien, Elimar Schneider, personnage ambigu présenté comme le principal témoin de l’histoire de la « Das Reich ».
– Un incorporé de force alsacien principal témoin de l’histoire de la « Das Reich » ? Pourquoi ne pas avoir utilisé le témoignage d’un Waffen-SS allemand ?
France 3 se dit attachée à la rigueur.
Il nous semble qu’un documentaire historique se doit de présenter les faits de la façon la plus équilibrée et objective possible.
En mettant en place « des personnages, des rebondissements, un acmé » selon ses propres termes, Michael Prazan propose un roman historique dans lequel le téléspectateur est invité à aimer le bon et à détester le méchant, ce dernier étant le nazi incarné par un Alsacien.
S’il est possible d’admettre qu’une certaine mise en scène peut être utile pour capter l’attention, elle nous semble clairement préoccupante quand elle en arrive à conduire une thèse.
Par ailleurs, sur le plan purement historique, ce documentaire présente un grand nombre d’erreurs, de raccourcis et d’omissions qui ont été relevées par de nombreux historiens et qui portent à s’interroger sur les méthodes d’investigations utilisées :
En février 1944, ce ne sont pas 6000 Alsaciens qui ont été incorporés de force dans la « Das Reich », mais environ 800, dont une partie sera rapidement versée dans la division « Frundsberg ».
Cette surreprésentation des Alsaciens se retrouvera au procès d’Oradour en 1953 : 13 incorporés de force, 1 volontaire et seulement 7 Allemands.
Elimar Schneider, même si c’est un authentique Malgré-Nous, n’est pas représentatif de l’ensemble des incorporés de force. D’autres témoignages d’anciens de la « Das Reich » existent.
Seule une partie de cette division a été mise à disposition de la Gestapo et de la Milice dans le cadre de la lutte contre la Résistance française.
Le rôle d’Otto Kahn est passé sous silence. Il est pourtant le commandant de la 3e compagnie à Oradour.
Le rôle du sous-préfet Roche, qui a négocié (grâce à son excellente connaissance de la langue allemande) avec les Allemands lors des événements de Tulle, est également passé sous silence.
La « Das Reich » était subordonnée au Haut-Commandemant de la Wehrmacht.
Lammerding et consorts étaient protégés par les Alliés : en échange de leur liberté et de leur tranquillité, les officiers Waffen-SS s’étaient engagés à reprendre les armes, aux côtés des Alliés, en cas de guerre avec l’URSS.
Cette division Waffen-SS, qui a marqué l’année 1944 par son passage en France, passionne historiens et chercheurs depuis des décennies. Il suffit de se référer à l’abondante bibliographie traitant, peu ou prou, du sujet, tant en langue anglaise, qu’en allemand ou en français. Cette documentation est facilement accessible.
Le réalisateur ne saurait être tenu pour le seul responsable de ce que nous considérons comme un naufrage de la Mémoire. En effet, il est l’héritier de toute une littérature d’après-guerre qui donne au lecteur – ici au téléspectateur, 70 ans après les faits ! – une Histoire écrite par le vainqueur et non une Histoire écrite par des historiens.
Au total, 2,3 millions de téléspectateurs, auxquels s’ajouteront ceux d’Arte et les acquéreurs du futur DVD, auront appris, en dehors de toute forme de contextualisation, que des Alsaciens ont communié dans le crime au sein de la Waffen-SS. Est-ce vraiment cette image désastreuse et fausse de la Mémoire « qui doit être partagée avec la plus grande rigueur auprès du plus grand nombre » ?
Marie-Laure de Cazotte, écrivain
Nicolas Mengus, historien
Mon père a été incorporé de force sous le nom de Kehrwiller Aloïse (Aloisius en allemand). Mais ses prénoms étaient Gervais Aloïse. Gervais n’existant pas en allemand, seul a été reconnu son 2° prénom. Il ne nous parlait pas de la guerre. Je sais juste qu’il a été blessé à Belgrade (il ne pouvait pas le cacher, il boitait fortement, une jambe plus courte que l’autre). Soigné à Vienne, il a été évacué ensuite à Munich et rapatrié en 1946. C’est pour cela qu’il figure sur une liste des non-rentrés du Bas-Rhin. Je sais aussi qu’en 1941, il a été détenu, suite à une dénonciation, au camp de Schirmeck pour actes anti-nazis. Mon père est décédé le 4 septembre 1984.
Jean Claude Kehrwiller
Photo ci-dessus : Aloïse Kehrwiller à Naklice (Croatie) en juin 1944.
Pedro Cantinho Pereira, Un « Malgré-Nous » dans l’engrenage nazi. Les sacrifiés de l’Histoire, L’Harmanttan, Paris, 2015, 208 p., 21,50 euros.
NB : Ce livre est la traduction du livre de Pedro Cantinho Pereira, A sombra da guerra – A historia de Paul Freundlich, paru fin 2013 aux éditions Chiado (Portugal).
Le documentaire de Michaël Prazan, « Une division SS en France, Das Reich », diffusé le 2 mars dernier sur France 3 continue de faire polémique. A la lettre ouverte adressée à Jean-Yves Le Drian la semaine dernière, l’antenne nationale de France 3 réagit.
Le documentaire évoquait les terribles exactions de la division Das Reich, de juin 1944 à mai 1945 (à Tulle et à Oradour notamment).
Or, dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, une soixantaine d’historiens, incorporés de force auteurs et chercheurs estiment que « ce documentaire présente une vision erronée et offensante pour la mémoire de l’Alsace ».
« L’amalgame criant fait entre le soldat allemand et le soldat alsacien, l’affirmation répétée de la présence majoritaire des Alsaciens dans les divisions Waffen-SS, l’absence de précisions concernant les conditions de l’enrôlement des incorporés de force, aboutit à une vision de l’Histoire qui met à mal plus de 50 ans de recherches et de publications », écrivent ainsi Lise Pommois, Nicolas Mengus, Simone Morgenthaler, Alphonse Troestler, Yves Muller, Bernard Wittmann, Daniel Hoeffel ou encore Christiane Roederer.
Le député du Bas-Rhin Antoine Herth a également adressé un courrier à Rémy Pflimlin, Pdg de France Télévisions, dans lequel il relaie le mécontentement de plusieurs habitants de sa circonscription.
L’antenne nationale de France 3 a décidé de réagir aujourd’hui à travers un communiqué.
France 3 indique qu’à la suite de la diffusion du documentaire, « l’antenne de France 3 Alsace a reçu un certain nombre de courriels évoquant un film qui « dénie la réalité de l’incorporation de force » et donnerait « à penser que les Alsaciens étaient non seulement des volontaires mais d’enthousiastes SS ». « Nous comprenons l’émoi suscité et regrettons que ce film ait pu heurter la sensibilité de plusieurs téléspectateurs alsaciens ».
Mais, ajoute France 3, « à aucun moment ce documentaire ne laisse entendre une pareille affirmation. Bien au contraire, le commentaire introductif dresse par le menu les conditions d’incorporation d’un Malgré-nous », en l’occurrence Elimar Schneider, aujourd’hui décédé.
Sur la surestimation du nombre d’Alsaciens dans la Waffen SS et notamment dans la Das Reich, France 3 note que « le chiffre cité évoquant 6000 Alsaciens versés dans la Das Reich est visiblement erroné. Le