JONIAK Joseph et LINDECKER Auguste

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Nous recher­chons des infor­ma­tions complé­men­taires sur le parcours de :

 Joseph Joniak qui servit d’in­ter­prète à René Thomas, combat­tant volon­taire de la Résis­tance rési­dant pendant la guerre à Martin­puich (Pas-de-Calais), pour négo­cier la reddi­tion des 17 SS qui occu­paient la ferme isolée de Mr Savary.

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 Auguste Linde­cker, de Mulhouse. Il déserta avec l’aide de René Thomas. Ce dernier lui a remis des habits civils, puis l’a placé dans la ferme de Rémi Van Caer­nel­like (?) à Martin­puich jusqu’à la Libé­ra­tion.

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Merci beau­coup pour toute aide.

Jean Bézard (SNIFAM)

 aubertn@­wa­na­doo.fr

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Commé­mo­ra­tion du débarque­ment en Norman­die : quatre Malgré-Nous invi­tés, tout un symbole

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Pour la première fois, quatre incor­po­rés de force alsa­ciens parti­ci­pe­ront offi­ciel­le­ment aux commé­mo­ra­tions du D-Day, vendredi.

Il aura fallu l’in­sis­tance d’un couple normand, Jean et Nicole Bézard qui se démènent depuis des années afin que leurs conci­toyens recon­naissent le drame des malgré-nous, pour que des incor­po­rés de force puissent offi­ciel­le­ment assis­ter aux commé­mo­ra­tions prévues à Ouis­tre­ham pour les 70 ans du débarque­ment. Des centaines d’Al­sa­ciens et Mosel­lans ont été contraints de se battre dans les rangs de la Wehr­macht ou de la Waffen SS. On estime à 150 au moins le nombre de malgré-nous qui se sont évadés lors des combats, avec l’aide des habi­tants. Fonda­teurs d’une asso­cia­tion Soli­da­rité Norman­die aux incor­po­rés de force d’Al­sace-Moselle , Jean et Nicole Bézard ont rassem­blé des témoi­gnages de ces Normands qui ont faci­lité les évasions et de ces Alsa­ciens qui, au péril de leur vie et de celles de leur famille, ont tourné le dos à la barba­rie.
Orga­ni­sa­teur du voyage des quatre malgré-nous en Norman­die avec l’ADEIF (asso­cia­tion des déser­teurs, évadés et incor­po­rés de force) du Bas-Rhin, Gérard Michel, président de l’Op­nam (orphe­lins de pères malgré-nous d’Al­sace-Moselle) a d’ailleurs prévu un détour au lende­main des céré­mo­nies du 6 juin, par la tombe de l’Al­sa­cien inconnu, fusillé dans l’Eure pour déser­tion par les nazis. « Ce soldat, comme beau­coup d’autres, est resté inconnu pour éviter des repré­sailles contre sa famille. On ne peut mieux illus­trer le drame des malgré-nous. »
Les vété­rans quit­te­ront l’Al­sace mercredi et, après la céré­mo­nie de commé­mo­ra­tion, profi­te­ront de leur séjour pour visi­ter les sites de la bataille de Norman­die.

Daniel Fischer

Invité aux célé­bra­tions du D-Day vendredi, le Mulhou­sien Daniel Fischer, enrôlé de force dans les Waffen SS à l’âge de 17 ans et demi se rappelle ces années de guerre mais surtout les années qui ont suivi… « Beau­coup ne compre­naient pas notre statut d’in­cor­poré de force. On nous a soupçon­nés d’être des nazis », tempête ce retraité.
À 88 ans, l’un des derniers survi­vants des malgré-nous de la classe 26, incor­po­rés en 1944 dans la tris­te­ment célèbre « Divi­sion SS Das Reich », ne veut pas que cette histoire tombe dans l’ou­bli. Alors lorsqu’il a reçu ce petit carton blanc avec un cachet de la Répu­blique française sur lequel était écrit « Monsieur Hollande, président de la Répu­blique, prie M. Daniel Fischer, de bien vouloir assis­ter à la céré­mo­nie offi­cielle inter­na­tio­nale du 70e anni­ver­saire du débarque­ment de Norman­die à Ouis­tre­ham, le 6 juin », il a pris cela comme un honneur. « Je ne cherche pas la Légion d’hon­neur, mais c’est une manière de faire comprendre aux gens de vieille France que l’Al­sace n’était pas l’Al­le­magne. L’Al­sace, c’était les patriotes français ! ». En effet, il y a 70 ans, le 11 février 1944, il avait été incor­poré de force avec 950 autres jeunes Alsa­ciens. Comme la plupart de ces malgré-nous, il avait été envoyé dans cette divi­sion SS en cours de recons­ti­tu­tion après les lourdes pertes au front russe. Lui avoue ne pas avoir connu la Russie et c’est d’ailleurs toute sa chance. « J’étais du côté de Toulouse, hospi­ta­lisé. Je n’ai rejoint ma divi­sion en Norman­die que plus tard. Et comme j’étais malade, je n’ai pas fait non plus partie de ceux qui ont été envoyés à Oradour. 700 de ces jeunes Alsa­ciens ont été tués lors des combats de la fin de guerre. Ceux qui en sont reve­nus ont eu la vie sauve parce qu’ils ont déserté ou se sont rendus aux Alliés en signa­lant qu’ils étaient des « Français enrô­lés de force ». C’était le cas du Panzer-Grena­dier Daniel Fischer.

René Gall

« Quand on m’a refusé la médaille des évadés au prétexte que j’étais un déser­teur de l’ar­mée alle­mande, j’ai pleuré pendant trois jours ». Mais après cette période d’abat­te­ment, le carac­tère comba­tif de René Gall reprend le dessus et c’est jusqu’en justice que le malgré-nous réclame la distinc­tion. Il finira par l’ob­te­nir et aujourd’­hui à 88 ans dans sa maison de Nord­house, il la montre agra­fée au côté d’une dizaine d’autres (Légion d’hon­neur, croix du combat­tant,…). Origi­naire de Feger­sheim, il a été enrôlé dans la Wehr­macht à l’âge de 17 ans, après avoir été formé dans un camp « de redres­se­ment » SS où il avait été envoyé pour avoir acci­den­tel­le­ment blessé un jeune de la Hitlerju­gend à Stras­bourg. Ballotté de ci, de là, à patrouiller en Pologne, à la fron­tière hollan­daise, en Russie, il revient en mai 1944 en Alle­magne pour un « stage anti­char » de trois semaines. Son groupe est ensuite mis dans un train et ce n’est qu’en voyant un panneau « Hague­nau » lors d’un passage dans une gare qu’il comprend qu’il est de retour en France. Mais sans savoir que les Alliés ont débarqué en Norman­die… Dès leur arri­vée dans la région de Nancy, ils sont bombar­dés. La retraite est ordon­née mais lui est envoyé en recon­nais­sance en avant, seul. Il croise alors une jeune fille à Barbon­ville et lui demande des vête­ments civils. Ainsi débar­rassé de son uniforme alle­mand, il rejoint des habi­tants qui s’abritent des bombar­de­ments dans une cave. Il est mal reçu mais se porte volon­taire pour combattre un feu de maison ce qui lui vaudra la recon­nais­sance des habi­tants. Lors de la contre-attaque des Alle­mands, il rejoint les FFI et la 1re armée et met à profit ses connais­sances anti­char pour démi­ner le terrain avant de pouvoir rejoindre l’Al­sace.

Maurice Stotz

Maurice Stotz appar­tient à cette classe maudite, celle de 1926, qui sera en grande partie versée dans les Waffen SS. Celui qui avait démarré un appren­tis­sage de méca­ni­cien auto à Mulhouse quitte sa ville natale en février 1944 et se retrouve près de Koenig­sberg où il suit une intense prépa­ra­tion mili­taire. Il revient en France où il atter­rit dans une unité de trans­port et de main­te­nance ratta­chée à la divi­sion Das Reich. Sa section suit le gros des troupes puis fonce vers la Norman­die après le débarque­ment. « Mon unité arri­vait sur les lieux quelques jours après les massacres. Dans les envi­rons de Tulle, ma chenillette a été visée par les FFI. Il y avait une bonne ving­taine d’im­pacts de balles sur le blin­dage mais je n’ai pas été blessé ! »
En Norman­die, Maurice découvre une région en pleine guerre. « Toutes les nuits, nous avan­cions afin de récu­pé­rer les bles­sés, les morts, les véhi­cules endom­ma­gés. J’at­ten­dais le bon moment pour déser­ter mais il fallait faire atten­tion car la sanc­tion, en cas de capture, était immé­diate : on était fusillé ».
Avec un autre incor­poré de force, Maurice échappe à la vigi­lance des SS, au sud de Rouen, à Oissel. Les deux hommes trouvent refuge dans une famille de résis­tants qui les cache et les habille. Maurice rejoint ensuite les FFI et prend part à la libé­ra­tion de quelques villages avant d’en­fi­ler un uniforme améri­cain, en avril 1945, après son enga­ge­ment au sein de la 4e divi­sion maro­caine de montagne.
Celui qui obtien­dra la croix de guerre, la médaille des évadés et celle des combat­tants de la Résis­tance retour­nera ensuite à ses premiers amours, la méca­nique.

Armand Klein

Armand Klein, 90 ans, assis­tera aux céré­mo­nies du débarque­ment, le 6 juin, à Ouis­tre­ham. Lui, l’an­cien incor­poré de force dans la Wehr­macht qui a réussi à s’en­fuir, en Belgique, le 5 septembre 1944.
« J’ai voulu m’en­fuir plus d’une ving­taine de fois, mais ce n’était pas si facile que ça », assure Armand Klein, 90 ans, habi­tant de Jetters­willer (près de Saverne).
« J’ai été incor­poré de force dans la Wehr­macht le 22 mai 1943. ». Il avait 19 ans. « J’ai été affecté à la 116e divi­sion, dans l’in­fan­te­rie moto­ri­sée. J’ai combattu sur le front russe. » Blessé par balle à l’épaule, il se réta­blit en Alsace avant d’être envoyé en Norman­die, en mai 1944. Après avoir combattu dans cette région, son unité se rend en Belgique. Là, il parvient à fuir l’ar­mée alle­mande, le 5 septembre 1944. « J’avais déjà essayé de m’en­fuir par le passé. » Des occa­sions manquées. « Quand on me voyait arri­ver avec mon uniforme alle­mand, les gens prenaient peur. Ils se déten­daient un peu quand je leur parlais français. Et puis c’était dange­reux. Si les Alle­mands m’avaient attrapé, ils m’au­raient tué. » Le 5 septembre 1944, il profite du repli de son unité pour lui faus­ser compa­gnie. Et rentre chez lui, à Jetters­willer, fin novembre 1944.
Le 6 juin, Armand Klein assis­tera, depuis la tribune offi­cielle, aux céré­mo­nies du Débarque­ment, à Ouis­tre­ham. Un retour attendu. Même s’il est déjà retourné en Norman­die, il y a quelques années, avec l’une de ses filles.

Persona non grata en 2004

Il y a dix ans, André Bord, alors président de l’Union des anciens combat­tants du Bas-Rhin, écri­vait à Hamlaoui Meka­chera, ministre délé­gué aux Anciens combat­tants, pour s’éton­ner du refus d’in­vi­ter plusieurs incor­po­rés de force aux céré­mo­nies commé­mo­ra­tives du 60e anni­ver­saire du débarque­ment. Chan­ge­ment de ton dix ans plus tard. Mais il a fallu cette fois l’opi­niâ­treté de Nicole et Jean Bézard pour pous­ser les asso­cia­tions d’in­cor­po­rés de force à renou­ve­ler cette demande. Charles Butt­ner, président du conseil géné­ral du Haut-Rhin, a écrit à Kader Arif, ministre délé­gué aux Anciens combat­tants afin d’ap­puyer cette initia­tive. Cette fois, l’ac­cord a été donné. « En 1945, le géné­ral de Gaulle a décidé d’at­tri­buer la mention “mort pour la France” aux combat­tants alsa­ciens-mosel­lans tombés sous uniforme alle­mand. Par cette déci­sion il déci­dait d’in­té­grer les combat­tants alsa­ciens mosel­lans dans la mémoire française », indique les services de Kader Arif. « En accep­tant la présence des anciens combat­tants incor­po­rés de force aux céré­mo­nies du 6 juin, Kader Arif se situe dans le prolon­ge­ment de cette déci­sion du géné­ral de Gaulle ».

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GANGLOFF Frédé­ric

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Frie­drich Gangloff ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in Oberwöl­bling.

 Endgra­blage: Block 2 Reihe 19 Grab 888

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name:
Gangloff

 Vorname:
Frie­drich

 Dienst­grad:
Gefrei­ter

 Geburts­da­tum:
04.02.1924

 Geburt­sort:
Lohr/Elsass/Zabern

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
26.04.1945

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Wetz­leins­dorf

 Claude Herold : claude.herold@­wa­na­doo.fr

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SCHNEIDER Pierre

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Pierre_Schneider_portrait.jpg Je fais des recherches sur le parcours de Pierre Georges Schnei­der, né le 10 avril 1924 à Keskas­tel. En novembre 1942, il appar­te­nait à la 1ère compa­gnie du Reserve-Pionier-Battaillon 24. Il serait décédé le 30 juillet 1943 à l’ouest de Kuiby­schewo, Ukraine.

Dans la lettre en PJ, Pierre parle de Liesel – je pense que c’est ma mère (Elisa­beth Kief­fer, ½ sœur de Marie) qui avait écrit. Florent : proba­ble­ment Florent Feuers­toss, de Keskas­tel. Charles x, de Keskas­tel.

Merci beau­coup pour toute aide.

Bernard Levresse

 Bernard.Levres­se@o­range.fr

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Ci-dessus : Pierre Schnei­der et son cama­rade Frei­din­ger, de Keskas­tel, au RAD.

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Ci-dessus : Pierre Schnei­der et un de ses cama­rades dans la Wehr­macht.

* D’après Claude Herold, il ne figure pas dans les dossiers du VDK.

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ZACHER Geof­froi

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Zacher_Geoffroi.jpg Je fais des recherches sur mon oncle Geof­froi Zacher (* Preu­sch­dorf 27.5.1926) et dont la dernière adresse connue est SP 03114 Newo­mesto. Il été porté disparu lors d’une patrouille, proba­ble­ment près de Mira Pec, à 20km au nord de Novo­mesto. Il se trou­vait à l’ar­rière et a été blessé pendant une attaque ; ils n’ont pu lui porter secours et tous les autres ont réussi à rentrer. Avec lui se trou­vaient les dénom­més Schi­kel et Strumpf, origi­naires des envi­rons de Souf­flen­heim et de Bisch­willer.
Ses effets mili­taires ont été retrou­vés chez des parti­sans et les auto­ri­tés mili­taires alle­mandes l’ont déclaré déser­teur. Mais, quoiqu’il en soit, il n’a plus jamais donné de ses nouvelles. Des exhu­ma­tions ont eu lieu, mais il n’est pas certain qu’il figu­rait parmi les corps.

Merci pour toute aide.

Freddy Zacher

 zacher­sarl@o­range.fr

 Préci­sions et fiche du VDK trans­mises par Claude Herold :

 FPN 03114 qui corres­pond à la Geschütz Batte­rie, Poli­zei Regi­ment 14

 Gott­fried Zacher

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist Gott­fried Zacher seit vermisst.

 In dem Gedenk­buch des Fried­hofes Solo­gu­bowka haben wir den Namen und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten verzeich­net.

 Nach­name:
Zacher

 Vorname:
Gott­fried

 Geburts­da­tum:
27.05.1926

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Russ­land

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Alsa­ciens résis­tants incon­nus fusillés en 1944 au fort de Bondues

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Histo­rien de La Coupole (Centre d’His­toire du Nord-Pas-de-Calais), j’ai pu iden­ti­fier au moins un des deux derniers résis­tants incon­nus fusillés en 1944 au fort de Bondues près de Lille :

 Le 1er s’ap­pelle Paul RIFF (* 14/11/1920 à Stras­bourg), déser­teur du 356e bataillon de réserve de la Wehr­macht et engagé au réseau de résis­tance Vélites Ther­mo­pyles, arrêté pour espion­nage dans la Somme, trans­féré d’Amiens à Loos-lès-Lille, condamné à mort le 28 mars 1944 et fusillé le même jour au fort de Bondues.

 Pour le second, j’ai beau­coup moins d’in­for­ma­tions :
Je sais qu’il s’ap­pelle Hubsch (peut être Achille) et qu’il est fusillé le même jour donc qu’il a certai­ne­ment un parcours simi­laire à Riff. J’ai trouvé un Hubsch Achille, né le 26/9/12 à Stras­bourg sur votre site, mais je en sais pas si c’est le même.

70 ans après, nous voudrions pouvoir enfin écrire les noms de ces deux hommes sur le mémo­rial.

Quelqu’un pour­rait-il m’ai­der à iden­ti­fier ce Hubsch ?
Je cherche égale­ment à retrou­ver des familles de ces 2 résis­tants « malgré-nous ».

Merci d’avance pour toute aide.

Laurent THIERY,
Docteur en Histoire

 lthie­ry@­la­cou­pole.com

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Oradour-sur-Glane. Les Alsa­ciens et le procès de Bordeaux

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Le nouvel hors série de « L’Ami hebdo » consa­cré aux Alsa­ciens impliqués dans le massacre d’Ora­dour-sur-Glane est paru.

Ami hebdo Comprendre 3

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Ils vont revoir leur Norman­die !

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Pour la première fois depuis la fin de la guerre, quatre anciens incor­po­rés de force vont parti­ci­per aux céré­mo­nies du Débarque­ment en Norman­die. Avec le parcours de l’un d’eux, Armand Klein.

Ami hebdo 1.6.2014

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Pour l’amour d’un père. Les mois­sons de la mémoire

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Dans ce récit, Simone Morgen­tha­ler revient sur les années d’an­nexion de l’Al­sace, le destin tragique de son oncle, mais aussi des incor­poré(e)s de force de son village.

Ami hebdo 25.5.14, p.44.

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Sur les traces d’Emile Boesch

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Emile Boesch est né le 11.7.1924 à Colmar. Incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande, il décède le 29.7.1944 en Rouma­nie. Il appar­te­nait à la 5e compa­gnie du Grena­dier-Regi­ment 42 de la 46e Infan­te­rie-Divi­sion. Blessé à la cuisse dans un village de Facuti, il est mort pendant son trans­port au centre de soins de Rediu où il a été inhumé. En 2012, le Volks­bund a trans­féré l’en­semble des osse­ments de cet ancien cime­tière mili­taire pour les trans­fé­rer au cime­tière de rassem­ble­ment de Jassy. Ce vendredi 30 mai 2014, ce n’est pas sans émotion que Patrick Kautz­mann, en compa­gnie de Nico­las Mengus, a remis à Georges et Emilie Chris­tiane Walther de la terre rappor­tée de Rediu et de Iasi/Jassy.

C’est le résul­tat d’une longue quête qui a démarré avec une demande person­nelle de Claude Herold, en octobre 2012, à la suite de laquelle Patrick Kautz­mann a recher­ché le fameux village de Rediu, au milieu d’autres Rediu (5 au total), en juillet 2013. C’est la photo de la tombe origi­nelle d’Emile Boesch qui, grâce au paysage envi­ron­nant, a permis l’iden­ti­fi­ca­tion du vrai Rediu.
Les premiers clichés de l’en­droit et de Iasi ont été envoyés par Patrick Kautz­mann aux époux Walther pendant l’hi­ver 2013, avant une seconde recon­nais­sance sur le terrain en février 2014.

C’est grâce à une biblio­gra­phie de l’unité, à laquelle appar­te­nait Emile Boesch, que le village de Facuti a été iden­ti­fié par Patrick Kautz­mann, car ce village n’existe plus actuel­le­ment sous ce nom.

* Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold  :

 Emil Boesch ruht auf der Krieg­sgrä­berstätte in Iasi.

 Endgra­blage: Block 3 Reihe 34 Grab 2227

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name: Boesch

 Vorname: Emil

 Dienst­grad: Grena­dier

 Geburts­da­tum: 11.07.1924

 Geburt­sort: Kolmar

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum: 29.07.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort: Facuti

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