Je cherche à reconstituer le parcours de mon grand-père, Jean Lemmel (* Saverne 23.2.1926 + 1992), incorporé de force dans la Wehrmacht.
Merci pour tout renseignement,
Fabrice Adam
fabrice.adam36@wanadoo.fr
Je cherche à reconstituer le parcours de mon grand-père, Jean Lemmel (* Saverne 23.2.1926 + 1992), incorporé de force dans la Wehrmacht.
Merci pour tout renseignement,
Fabrice Adam
fabrice.adam36@wanadoo.fr
Liste, avec quelques portraits, sur http://www.steinbach68.org/malgre-nous.html
Je fais des recherches sur le parcours d’André Brun, né le 25.3.1920 à Mulhouse. Tout ce que l’on sait de lui sont ces infos publiées sur ce site, avec son portrait : http://www.steinbach68.org/malgre-nous.htm : mort le 23.7.1944 à Radavojasdaca, sur la frontière de Lettonie.
Merci pour toute aide.
Michaël Fuchs
micha.marie.fuchs@orange.fr
* Selon Claude Herold :
En consultant mes archives j’en viens à la conclusion suivante:
André Brun est bien né à Mulhouse le 25.03.1920.
Au moment de son incorporation, il habitait la ville de Cernay.
Il figure d’ailleurs sur la liste des victimes du monument aux Morts de Cernay.
Je trouve sa trace sur la liste des non-rentrés du Haut-Rhin de 1945.
Je ne retrouve plus son nom sur la liste des portés disparus des 3 départements 67–68 et 57 de 1948.
Je ne retrouve pas son nom sur les listes du service de recherche et d’entretien des tombes allemand ( Volksbund Deutsche Kriegsgraeberfürsorge).
La Cour d’appel de Cologne a jugé qu’il n’y avait pas assez de preuves pour juger et condamner Werner Christukat, soldat allemand présent à Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.
Le non-lieu prononcé dans la procédure visant un ancien SS soupçonné d’avoir participé au massacre d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) a été confirmé par la cour d’appel de Cologne, a-t-on appris mercredi auprès de la juridiction.
Le 9 décembre, le tribunal de Cologne avait estimé que « les éléments de preuves disponibles » ne permettaient « pas a priori de contredire » la défense du nonagénaire Werner Christukat, ancien nazi, âgé de 19 ans à l’époque du massacre en juin 1944 de 642 personnes, dont plus de 450 femmes et enfants, par l’unité SS à laquelle il appartenait.
Pas les moyens de preuve suffisants
« Pour l’ouverture d’un procès, est au moins requise la probabilité que la responsabilité pénale individuelle de l’inculpé puisse être démontrée sous la forme d’une participation concrète à un meurtre ou à une complicité de meurtre », souligne la cour d’appel dans un communiqué. « Les propos de l’inculpé, admettant certes sa présence lors des évènements d’Oradour-sur-Glane mais réfutant avoir tiré ou assumé des tâches de surveillance ou de transport (des victimes) ne peuvent être a priori contredits par les moyens de preuve actuellement mis à disposition », a-t-elle conclu.
Werner Christukat avait été inculpé début janvier 2014 pour le « meurtre en réunion » de 25 personnes et pour « complicité de meurtres » concernant des centaines d’autres victimes, au cours de la pire exaction commise en France par l’armée allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Soupçonné d’avoir abattu 25 hommes à la mitrailleuse
L’ancien militaire était soupçonné d’avoir abattu à la mitrailleuse 25 hommes rassemblés dans une grange, avec un autre membre du régiment Der Führer de la division blindée SS Das Reich. Les survivants avaient été achevés d’une balle de pistolet ou étaient morts dans l’incendie de la grange à laquelle des soldats avaient mis le feu.
« Dans l’argumentaire de notre réquisitoire, nous estimions qu’un procès devait être ouvert, la cour d’appel a vu les choses autrement, je dois l’accepter », a déclaré à l’AFP Andreas Brendel, procureur général de l’Office central chargé d’enquêter sur les crimes nazis, qui mène depuis quatre ans les investigations sur Oradour.
Plus de recours juridique possible
Le magistrat avait fait appel de la décision de non-lieu prononcée par le tribunal de Cologne. Dans le cas de Werner Christukat, « il n’y a plus de recours juridique (…) sauf à ce que l’on trouve de nouvelles preuves qui jusque-là n’étaient pas connues, ce que je tiens pour relativement improbable car nous avons, à vrai dire, tout fait dans ce dossier ».
Concernant l’éventualité d’un procès Oradour, dossier dans lequel d’autres procédures individuelles existent en Allemagne, le procureur ne se montre guère optimiste mais, affirme-t-il, « par principe, on ne peut pas dire que tout est fini à partir du moment où elles demeurent ouvertes ».
La justice allemande a donc rendu mercredi un non-lieu dans l’affaire impliquant un survivant de l’unité SS responsable du massacre d’Oradour (notre édition de jeudi 18 juin). Pourtant, le “dossier” judiciaire n’est pas clos pour autant…
Tout d’abord l’enquête lancée par le procureur Andréas Brendel et menée pendant trois ans par le commissaire Stefan Willms concerne plusieurs suspects allemands. Le procureur Brendel précise que « la procédure en cours relative au massacre d’Oradour-sur-Glane concerne encore à l’heure actuelle cinq membres encore vivants de la 3e compagnie (du régiment der Führer de la division Das Reich, NDLR) ».
Mises en accusation « peu probables »
Andréas Brendel, qui s’est dit « très déçu » du non-lieu rendu, accepte cette décision. Et il est relativement pessimiste pour la suite de la procédure : « les éléments de preuves sont très pauvres, donc les mises en accusation des suspects sont peu probables. Toutefois, les enquêtes ne sont pas encore terminées… »
Le procureur Brendel ajoute qu’« en outre, il y a d’autres personnes (des Allemands, des Autrichiens et des Alsaciens, donc ressortissants français, NDLR) qui étaient des éléments de cette 3e compagnie. Mais ces derniers ne peuvent être poursuivis pénalement. » L’une des raisons étant, notamment pour les incorporés alsaciens, qu’ils ont déjà été jugés par le tribunal militaire de Bordeaux puis amnistiés, en 1953.
D’autres enquêtes
L’Allemagne est actuellement engagée dans un vaste travail de traitement judiciaire des crimes commis sous l’ère nazie, dont Oradour est un symbole fort. Andréas Brendel souligne que « l’Office central de Dortmund (qu’il dirige pour le Land de Rhénanie du Nord-Westfalie, NDLR) travaille encore sur seize enquêtes contre des auteurs connus et inconnus à l’heure actuelle. »
La cour d’appel de Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne, a confirmé vendredi le non-lieu prononcé le 9 décembre dernier dans la procédure visant Werner Christukat, ancien SS soupçonné d’avoir participé au massacre d’Oradour-sur-Glane, en Haute-Vienne.
Le 9 décembre dernier, le tribunal de Cologne avait estimé que « les éléments disponibles » ne permettaient « pas a priori de contredire » la défense de Werner Christukat, ancien nazi, qui avait 19 ans en juin 1944, quand le régiment der Fürher de la 2e division blindée Das Reich, auquel il appartenait, a perpétré le massacre d’Oradour-sur-Glane, qui a fait 642 morts, dont plus de 450 femmes et enfants.
Dans son arrêt prononcé vendredi mais rendu public ce mercredi, la cour d’appel a « désormais confirmé la décision au tribunal ». « Pour l’ouverture d’un procès, est au moins requise la probabilité que la responsabilité pénale individuelle de l’inculpé puisse être démontrée sous la forme d’une participation concrète à un meurtre ou à une complicité de meurtre », souligne la cour dans un communiqué. « Les propos de l’inculpé, admettant certes sa présence lors des évènements d’Oradour-sur-Glane mais réfutant avoir tiré ou assumé des tâches de surveillance ou de transport (des victimes) ne peuvent être a priori contredits par les moyens de preuve actuellement mis à disposition », conclut-elle.
Werner Christukat avait été inculpé début janvier 2014 pour le « meurtre en réunion » de 25 personnes et pour « complicité de meurtres » concernant es centaines d’autres victimes, au cours de la pire exaction commise en France par l’armée allemande pendant la Deuxième guerre mondiale. L’ancien militaire était soupçonné d’avoir abattu à la mitrailleuse 25 hommes rassemblés dans une grange, avec un autre membre du régiment der Fürher de la division blindée Das Reich. Les survivants avaient été achevés d’une balle de pistolet ou étaient morts dans l’incendie de la grange, à laquelle les soldats avaient mis le feu.
« Dans l’argumentaire de notre réquisitoire, nous estimions qu’un procès devait être ouvert, la cour d’appel a vu les choses autrement, je dois l’accepter », a déclaré Andreas Brendel, procureur général de l’Office central chargé d’enquêter sur les crimes nazis, qui mène depuis quatre ans les investigations sur Oradour-sur-Glane. Le magistrat avait fait appel de la décision de non-lieu prononcée par le tribunal de Cologne. Dans le cas de Werner Christukat, « il n’y a plus de recours juridique (…) sauf à ce que l’on trouve de nouvelles preuves qui jusque là n’étaient pas connues, ce que je tiens pour relativement improbable car nous avons, à vrai dire, tout fait dans ce dossier ».
Concernant l’éventualité d’un procès Oradour, dossier dans lequel d’autres procédures individuelles existent en Allemagne, le procureur ne se montre guère optimiste mais, affirme-t-il, « par principe, on ne peut pas dire que tout est fini à partir du moment où elles demeurent ouvertes ».
* Source : Dernières Nouvelles d’Alsace du 18.6.2015 (article transmis par Claude Herold)
NB : On se souviendra que ceux des Alsaciens, qui avaient obtenu un non-lieu en 1948, ont tout de même été condamnés en 1953 avant d’être amnistiés.
Les associations de Malgré-nous alsaciens ont attaqué en diffamation l’auteur et le producteur du documentaire « Das Reich, une division SS en France » diffusé en mars sur France 3 et désormais en vente en DVD. Hier, l’heure était aux plaidoiries.
L’affaire qui enrage les deux associations des évadés et incorporés de force du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (Adeif 67 et 68) a été soumise hier à la chambre des référés civils du tribunal de grande instance de Strasbourg. « Ce n’est pas la liberté d’expression qui est en cause, mais la déformation des faits », prévient leur avocat Me François Simonnet, prenant la parole en premier.
Au cœur de la polémique : le chiffre de « 6 000 Alsaciens enrôlés dans la division Das Reich », qui est apparu dans un documentaire diffusé le 2 mars sur France 3 [ DNA du 11/03] accompagné quelques secondes plus tôt de cette précision : « Le gros des troupes est composé d’Alsaciens. »
Devant le tollé provoqué chez les Malgré-nous par ces affirmations, l’estimation a été revue à la baisse dans une deuxième version du film diffusée sur Arte en avril. Mais la modification n’a pas pu être prise en compte avant sa commercialisation en DVD, provoquant le courroux des Adeif qui ont attaqué en diffamation le réalisateur Michaël Prazan et la société de production Nilaya, après en avoir acheté un exemplaire à la Fnac. Leur objectif désormais : obtenir le retrait des rayons de « Das Reich, une division SS en France », qui constitue à leurs yeux une diffamation publique.
« C’est une enquête qui n’a pas été sérieusement menée »
« Si les DVD se vendent bien, il devrait y avoir une réédition qui prendra évidemment en compte le changement », assure l’avocat de Nilaya, Me Benjamin Sarfati. Dénonçant « une immixtion intolérable sur le terrain de la liberté d’expression », le conseil parisien soutien le travail du documentariste et de la société de production. « Oui, les Malgré-nous, contre leur gré, fournissaient le gros des troupes de la division Das Reich », énonce-t-il en parlant d’un « fait. On ne leur impute rien. Mais il va bien falloir vivre avec. »
Son confrère Me Michaël Majster, qui défend Michaël Prazan, se focalise sur des questions de droit. Selon son analyse, « la diffamation à l’encontre de groupes régionaux n’existe pas ». La plainte des Adeif n’est donc pour lui pas recevable. De plus, « en quoi le fait de dire qu’il y a 2 000 ou 6 000 Alsaciens est-il diffamatoire ? », demande-t-il, rappelant que l’auteur du documentaire y a consacré « dix-huit mois de sa vie ».
« C’est une enquête qui n’a pas été sérieusement menée, fustige de l’autre côté de la barre Me François Simonnet. On n’est pas dans la rigueur. » Il parle d’un « mensonge intellectuel ». « Les DVD auraient pu être retirés et remplacés par la deuxième version, mais pour des raisons mercantiles, on s’est bien gardé de le faire », accuse l’avocat strasbourgeois.
« L’historien qui a conseillé le réalisateur reconnaît que le chiffre mentionné de 6 000 Alsaciens au sein de Das Reich constitue une extrapolation », plaide-t-il sur le fond. Or, « c’est un élément que le téléspectateur prend comme une pure réalité » dans le documentaire, poursuit-il.
Le débat entre avocats, qui s’est tenu sous les yeux des représentants des associations de Malgré-nous, a duré 1h30. Il fut extrêmement vif mais il n’a pas dérapé. Le jugement est mis en délibéré au 30 juin.
Saisie par l’ADEIF du Bas Rhin et son homologue du Haut-Rhin, la justice s’est penchée mardi 16 juin lors d’une audience au Tribunal de grande instance de Strasbourg sur certaines affirmations du film documentaire « Das Reich, une division SS en France ».
Lors d’un premier passage de ce film documentaire sur France 3 Alsace au printemps, l’émotion fut grande en Alsace et au delà, suite notamment à des affirmations concernant le nombre d’incorporés de force alsaciens dans cette division à l’origine de la mort tragique de nombreux civils sur son passage en juin 1944, en particulier à Tulle et Oradour-sur-Glane. Devant l’ampleur des réactions, le réalisateur Michaël Prazan accepta de supprimer une assertion discutable (« Le gros de la troupe est composé d’Alsaciens ») et de ramener à une estimation plus basse : « entre 1000 et 2000 Alsaciens et Mosellans enrôlés dans la division » contre le chiffre de 6000 Alsaciens précédemment inclus dans le commentaire. Malheureusement ,cette deuxième version n’est pas celle dont ont connaissance les acheteurs du film documentaire, désormais vendu comme DVD. En conséquence de quoi, Me Simonnet, qui plaidait pour les deux ADEIF (Association des Déserteurs, Évadés et Incorporés de Force) a demandé au tribunal la saisie de ces DVD et l’utilisation dans le futur « de la 2e version qui ne prête pas à confusion. Car c’est pour des raisons mercantiles que la première version est actuellement en vente ! ». L’avocat a dénoncé « la diffamation publique » vis à vis de l’ensemble des incorporés de force. Tant suite aux chiffres discutables (6000 Alsaciens dans la division « Das Reich » qui comptait 15 000 hommes de diverses nationalités, c’est énorme) qu’au choix d’un seul Malgré-Nous filmé, Elimar Schneider, certes incorporé de force à 17 ans, mais dont les convictions ambigües par rapport aux SS, quand il fut filmé à l’âge de 70 ans, reflétaient une position trop individuelle pour être généralisée et présentée au public. Le commentaire final sur l’amnistie des Malgré-Nous présents au procès de Bordeaux (un volontaire et 13 incorporés de force) renforçait encore une vision de l’Histoire partielle et partiale.
Un point de vue que ne partagèrent évidemment pas les deux avocats de la partie adverse, l’un représentant le réalisateur et l’autre la société de production. Le premier développa des arguments juridiques, les affirmations dénoncées par les ADEIF comme tendancieuses ne visant « aucune personne en particulier ni aucun groupe protégé (religieux par exemple) par la loi de 1881 ». Celle-ci, en effet, accepte au nom de la liberté d »expression les appréciations négatives vis à vis des groupes régionaux (Corses ou Alsaciens par exemple) ou groupes de combattants, comme Harkis ou incorporés de force. En conséquence, il demanda au tribunal de débouter les ADEIF de leurs demandes. Le second avocat renchérit en avançant que « la loi de 1881 demande des faits précis pour être impliquée », ce qui selon lui n’était pas le cas, et plaida « la procédure abusive ». Il expliqua que les DVD incriminés devaient en effet être écoulés avant qu’une nouvelle livraison ne prenne en compte les chiffres de la deuxième version. Le jugement a été mis en délibéré jusqu’au mardi 30 juin.
M. G.-L.
Incorporé de force dans l’armée allemande, Edmond Litzler, né en 1923 à Grentzingen (Haut-Rhin), est envoyé jusqu’à Moscou, puis en Normandie où il s’évade pour se rendre aux Américains.
De retour d’Épinal où se tenait le congrès national de la fédération des Fils et Filles des morts pour la France, Marie-Thérèse Manto-Bigay monte au créneau dans le dossier de l’indemnisation des orphelins.
La Schilikoise Marie-Thérèse Manto-Bigay a participé il y a quelques jours au 81e congrès national de la fédération des Fils et Filles des Morts pour la France, en tant que secrétaire adjointe nationale et présidente de l’association bas-rhinoise. Un jour et demi de débats qui ont permis d’évoquer les revendications du moment. À commencer par la demande d’étendre aux enfants des morts pour la France des décrets de juillet 2000 et de juillet 2004 accordant une indemnité aux orphelins de déportés (juifs et/ou français).
Réélue à Épinal déléguée fédérale, pour un mandat de deux ans, l’Alsacienne a hérité d’une première mission : porter les revendications de la fédération aux oreilles des députés et des sénateurs des deux départements. À charge pour eux d’interpeller le gouvernement et de faire en sorte que « justice soit rendue ».
Pas une minute à perdre : Marie-Thérèse Manto-Bigay avait rendez-vous dès vendredi dernier avec le sénateur Claude Kern. Avant d’autres entretiens à venir. « Je vais contacter personnellement tous les parlementaires alsaciens, les eurodéputés et éventuellement les maires », dit-elle.
Le gouvernement fait la sourde oreille
« Il y a un grand malaise chez tous les orphelins de guerre et pupilles de la Nation, suite à la publication de ces deux décrets, témoigne-t-elle. Or le gouvernement ne réagit pas. Nos pères se sont battus et ont laissé leur vie pour nous. Quand cessera cette humiliante discrimination à notre égard, nous les descendants de ceux qui ont sacrifié leur existence et ont été contraints de revêtir un uniforme ennemi ? »
Marie-Thérèse Manto-Bigay a rejoint les rangs de l’association bas-rhinoise en 2000, avant de la relancer trois ans plus tard, au moment de son accession à la présidence. Avec 450 adhérents, l’association des Fils et Filles de tués du Bas-Rhin se situe en tête de toutes les associations départementales de France. Un levier assurément, qu’entend exploiter la présidente. En direction des politiques.
Je suis à la recherche d’informations concernant mon grand-père, mosellan, qui a été incorporé dans l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Ce fut un sujet tabou même si j’ai pu obtenir quelques information très parcellaires de sa part. Il est décédé il y a deux ans.
Mon grand-père s’appelait Frédéric KERN, né le 7 mai 1924 à Rombas. Il m’a dit avoir fait du planeur de reconnaissance. Je ne sais donc pas s’il était dans la Heer où la Luftwaffe (il me semble que l’armée de terre utilisait des moyens de reconnaissance aériens). Il m’a raconté avoir été dans un camp de prisonniers où il y avait des Polonais. Aussi, il m’a dit avoir été en Floride et qu’il travaillait dans une orangeraie. Il a toujours pris soin de me raconter ces deux mêmes souvenirs sans jamais en dire plus.
Merci d’avance pour toute informations.
Emmanuel Amilien
emmanuel.amilien@wanadoo.fr