JAECK Albert

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JAECK_Albert_portrait.jpgJe fais des recherches sur mon père, Albert Jaeck, né à Riedi­sheim le 21.4.1920. Incor­poré de force, il est tombé, à l’âge de 24 ans, lors d’une attaque sur Zars­zyn le 13.8.1944 et enterré par ses cama­rades dans une tombe indi­vi­duelle à Odrei­howa (Russie). Il a laissé une veuve, Lucie Cécile Goetz, native de Mulhouse qui s’est rema­riée par la suite. Il a été déclaré « mort pour la France » en 1948.

Je cherche notam­ment à savoir sa tombe existe toujours.

Merci pour tout rensei­gne­ment.

Mme Rubly

 Cour­riel : rubly.roger@o­range.fr

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JAECK_Albert_lettre_deces.jpg
Jaeck_Albert_WAST_1.jpgJaeck_Albert_WAST_2.jpg

* Préci­sions de Claude Herold : Il n’est pas fiché au Volks­bund. Il figure sur la liste de 1945 des non rentrés du Haut-Rhin, mais ne figure plus sur la liste de 1948. Il a donc été déclaré mort au combat entre temps.

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GRIGEOIS Albert

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Je fais des recherches sur Eric Albert Grigeois, né le 20 mars 1914 à Mulhouse (Haut-Rhin). Au moment de l’in­cor­po­ra­tion de force, il rési­dait Mulhouse. Il a été incor­porté dans la Wehr­macht le 12 mai 1943. Il était soldat dans un régi­ment de Pion­niers. Fait prison­nier par les armées russes le 28 ou 30 juin 1944. Selon les dernières infor­ma­tions, il se trou­vait en premier lieu dans le camp de prison­niers russes de Ussman, puis le camp de Morschansk ? (mauvaise qualité du docu­ment), situé à envi­ron 90 km du camp 188 de Rada-Tambov, où il tomba malade. Il fut ensuite trans­porté dans un hôpi­tal à proxi­mité du camp (Kirsa­nov, l’hô­pi­tal du camp 188 ?).

Il ne figure sur aucune liste de rapa­triés. Les dernières nouvelles reçues par la famille datent du 22 juin 1944. L’avis de décès précise « mort en capti­vité fin mars 1945 dans l’ar­mée alle­mande à Tambow en Russie ».

Merci d’avance pour toute infor­ma­tion.

Liliane Rosen­blatt

 Cour­riel : oledys2003@ya­hoo.fr

 Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold :

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: Tambow – Rußland

 Nach­name:
Grie­geois

 Vorname:
Albert

 Dienst­grad:
Unte­rof­fi­zier

 Geburts­da­tum:
20.03.1914

 Geburt­sort:
Mülhau­sen

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
03.1945

 Todes-/Vermiss­te­nort:
Kgf.Lg. Tambow

 Site inter­net russe sur le camp de Morschansk commu­niqué par Richard Klein  : http://morshansk.ucoz.ru/news/kresty_pod_sosnami/2010–07–05–619

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ROESCH Lucien

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ROESCH Lucien
3, rue prni­ci­pale
FRIESEN 68580
Né le 20 mars 1922 à Frie­sen.
Décédé le 13 mars 1989.

Roesch_Lucien_portrait.jpg Lucien essaie de se sous­traire à l’in­cor­po­ra­tion de force. Une évasion vers la France est orga­ni­sée de concert avec Arthur Phil­lip, cama­rade de classe. Des habits et autres menus objets person­nels sont dépo­sés chez des cousins habi­tants à Lepuix.
Lepuix, Soda en language local, est un village situé en zone non occu­pée, à envi­rons 3 km de Frie­sen.
Par peur de repré­sailles envers sa famille et son frère aîné Ernest handi­capé, né en 1910, Lucien aban­donne la suite de cette idée.
Arthur Phil­lipp s’évade via Lepuix et devient résis­tant pendant le reste de l’oc­cu­pa­tion dans le Puy de Dôme.

Les contraintes de l’an­nexion et de l’in­cor­po­ra­tion de force ont lour­de­ment pesé sur la famille Roesch. Le jeune frère Armand Roesch, né le 7 aout 1924, est incor­poré de force.
Le frère Joseph Roesch, né le 16 novembre 1918 à Radon en Haute-Saone, incor­poré de force, revient amputé de la jambe droite. Pourquoi Radon : En 1916, une grande partie des habi­tants de Frie­sen est dépla­cée.

Périple et péri­pé­ties de Lucien Roesch :

 Camp de travail à Stras­bourg, rue de la Meinau : 10 octobre 1941 au 28 février 1942.

 Incor­poré de force le 12 octobre 1942 au 138e Régi­ment Chas­seur de montagne, 10ème compa­gnie d’ar­tille­rie 75, 2e divi­sion d’élite.

 Passage en Yougo­sla­vie, puis,

 Finlande : 30 décembre 1942 à fin aout 1943.

 Russie : juin 1943 à fin aout 1943.

 Finlande : septembre 1943 au 6 octobre 1944.

 Norvège : octobre 1944 à fin décembre 1944.

 Dane­mark et Sarre : suite à la progres­sion de l’ar­mée russe.

 Colmar : 6 janvier 1945.

 Evasion : 2 février 1945.

 Il est hospi­ta­lisé en Autriche pendant 6 semaines.

« Mes papiers mili­taires origi­naux alle­mands sont perdus en Finlande, cela , lors d’un bombar­de­ment par l’armé russe. Les dupli­ca­tas alle­mands sont égarés à Soultz­matt en janvier 1945 ».

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Ci-dessus : Lucien Roesch, à droite, et un cama­rade incor­poré de force lui aussi.

 Retour de Finlande :
« Sur 7 bateaux, 2 arrivent à port. Danzig ? Cinq sont détruits en mer par les bombar­de­ments améri­cains. C’est effroyable : les soldats hurlent de peur: « Maman ! »…  »

 L’éva­sion :
Cela se passe à Colmar le 1 ou 2 février 1945. Nos alsa­ciens Robert Schroe­der, de Dornach, et Lucien Roesch, de Frie­sen, juchés sur un
mira­dor, sont de garde. Le bruit des chars de la libé­ra­tion se fait entendre. Nos deux senti­nelles affirment rien entendre. Les remon­tances de la part du chef de poste alle­mand et menace de mort.
Les Alsa­ciens sont armés de révol­vers. Le gradé alle­mand est mis devant le fait : « Tu ne peux que tirer que sur un, le deuxième se sera toi ! ».

C’est la fuite à recu­lons, à la recherche d’une cachette et d’ha­bits civils.

Pris au piège une nouvelle fois !

 » Je me fais happer par l’ar­rière par un inconnu.

 Que fais-tu ici ?

 La même chose que toi ! ». Mon kidnap­peur est François Hislen, de Seppois-le-Bas ».

Ils passent une quin­zaine de jours dans les ateliers de la
famille Paul Michel, petite usine de confec­tion textile (?) à Colmar ou dans sa péri­phé­rie. La famille Paul Michel orga­nise leurs retour vers le Sund­gau (en camion). S’agit-il d’un alias  » comman­dant Michel » ?

Roesch_Lucien_Wast.jpg

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MENGUS Laurent

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MENGUS_Laurent.jpg Je fais des recherches sur Laurent Mengus, né à Mittel­schaef­fol­sheim, Bas-Rhin, le 9.8.1913 et dont la dernière adresse connue est SP 11853 A Rasten­burg.

Rensei­gne­ments connus :

Habi­tant à Mittel­schaef­fol­sheim.

Parents : Joseph Mengus et Marie Rosa­lie Rein­bolt.

Culti­va­teur.

Incor­poré de force le 10.2.1944. N’est plus reparu à son domi­cile depuis le 1.4.44.

FPN 11853, Stab II et 9–11 Kp. Poli­zei-Rgt. 4. En fait SS-Poli­zei.

Dernières nouvelles données le 4.11.44. D’autres docu­ments indiquent le 5 et le 6.11.44. Etait alors atta­ché à l’Etat-Major à Grajow (?).

Dernière adresse connue : Anwär­ter d. R. Laurent Mengus Feld­post­num­mer 11853 A.

Vu pour la dernière fois par un cama­rade, Antoine Rein­bolt (de Winger­sheim) fin janvier (d’après une lettre de son père datée du 1.9.45 d’après le témoi­gnage d’A. Rein­bolt) ou au début de février 1945 aux envi­rons de Rasten­burg (Prusse orien­tale). Sa présence dans un camp de prison­niers n’a pas été consta­tée jusqu’en 1959.
– Témoi­gnage de H. Zoel­zer, de Hervest-Dors­ten (Nordrhein-West­fa­len) qui a reconnu Laurent Mengus sur une photo comme étant un cama­rade de sa compa­gnie. « Ils étaient ensemble à Rasten­burg en février 1945, puis lors de la retraite sur Frauen­burg. Il parlait souvent d’en­dos­ser un uniforme français pour ne pas tomber en capti­vité russe. Du fait de la répar­ti­tion des tout petits restes de l’unité dans d’autres forma­tions, il a été séparé de Mengus ».

Décès fixé, par juge­ment du 19.6.1959, au 1.2.1945 à Rasten­burg (Alle­magne).

Déporté mili­taire.

Mort pour la France. En 1951, la Préfec­ture du Bas-Rhin atteste qu’il a été enrôlé sous la contrainte et que son atti­tude pendant l’An­nexion a été correcte du point de vue natio­nal.

* Merci à Nicole et Jean Bézard pour les photo­gra­phies de l’en­semble du dossier du BAVCC de Caen dont quelques pièces sont repro­duites ici.

Nico­las Mengus

Cour­riel : info@­malgre-nous.eu

Claude Herold indique que d’après la Feld­post­num­mer, il faisait partie du SS-Poli­zei-Regi­ment 4.

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MENGKUS Marcel

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MENGKUS_Marcel.jpg Mengkus_Marcel_portrait_recto.jpgQui peut donner des rensei­gne­ments complé­men­taires sur Marcel René Meng­kus (parfois ortho­gra­phié Mengus), né à Bisch­heim le 29.12.1920 et dont la dernière adresse connue est SP 19961 Ogylka ?

 Données connues :

 Père : Ernest Meng­kus, rési­dant 30 rue de la Gare à Schil­ti­gheim. En 1960, il réside 1 sentier du Plan à Stras­bourg-Robert­sau.

 Céli­ba­taire. Fian­cée : Léonie Sturtz, rési­dant 41, rue de Benfeld, Stras­bourg-Neudorf.

 Incor­poré de force le 15.1.1943 à Schwä­bisch-Gmünd, puis à Stutt­gart et Hambourg. En octobre 1943, quitte Hambourg pour l’Ita­lie (front de Cassino). Il ne revien­dra plus chez lui.
N° de matri­cule : – 424 – Sta. Kp. B.E.B. 5

 3 (?).10.44 : Dernières nouvelles reçues par la Jeunesse Ouvrière Chré­tienne de Stras­bourg : il se trou­vait en Italie. (FPN 19961)

 5.10.1944 : Se trouve près du Pô qu’ils doivent repas­ser. Il avait été soigné pour une bles­sure à l’oeil droit. Dernières nouvelles reçues par Léonie Sturtz.

 Grade : Gefrei­ter.

 Disparu en février 1945 à Ogilla (Hongrie) : « d’après les dires d’un cama­rade, il a été vu au mois de février 1945 à Ogilla (Hongrie). Il aurait été fait prison­nier par les Russes. Acte de dispa­ri­tion établi en 1950.

 FPN 19961 = 1. Gren. Ers. Abt. Btl. 134 Brünn.

 Anton Mainka, de Wald­fi­sch­bach/Pfalz l’a reconnu sur une photo comme appar­te­nant à son unité (Versor­gungs-Rgt. Div. Hoch-u. Deut­sch­meis­ter – Fp. Nr. 19961) ; d’après un autre docu­ment, il s’agit du 3. Fahr­sch­wa­dron de cette unité. « Mengus (sic) a disparu en mars 1945 dans le secteur de Koma­ron en Hongrie. En tant que conduc­teur d’at­te­lages, il a reçu l’ordre de conduire un atte­lage de boeufs (Ochsen­ges­pann) vers l’Ouest, mais n’a pas atteint son but. Proba­ble­ment a-t-il été rattrapé par les Russes ».

 Déporté mili­taire.

 Mort pour la France (1949). Le préfet du Bas-Rhin atteste « que l’in­té­ressé a été mobi­lisé sous la contrainte. Son atti­tude au point de vue natio­nal a été correcte durant l’oc­cu­pa­tion ». Comme il n’est pas déclaré décédé à cette date, cette mention en peut lui être attri­bué. En 1950, Ernest Meng­kus souhaite toujours que l’ »état de dispa­ri­tion » de son fils soit main­tenu. En 1960, aucun juge­ment décla­ra­tif de décès n’a été trans­crit dans les registres d’état-civil de Schil­ti­gheim.

 Merci à Nicole et Jean Bézard pour la commu­ni­ca­tion des pièces du dossier du BAVCC de Caen et dont certains sont repro­duites ici.

Nico­las Mengus

 Cour­riel : info@­malgre-nous.eu

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Prison­nier 39–40 : Yves BOUET

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Je recherche tous rensei­gne­ments sur mon oncle Bouet Yves, né le 21/8/1919 à Nantes et prison­nier au Stalag VIIIC à Sagan (Zagan, Pologne), matri­cule 36188.

Merci d’avance pour toute aide.

Nicole Renoir

 Cour­riel : lucien.renoir1@sfr.fr

* Claude Herold signale le site suivant : http://genea­ve­nir.free.fr/prison­niers%20de%20guerres/prison­niers%20de%20guerre.html

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« Que s’est-il passé au camp de Tambov ? »

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Alphonse Troest­ler, délé­guée de la Mémoire Régio­nale, dresse pour nous un bilan de l’ex­po­si­tion « Que s’est-il passé au camp de Tambov ? », qui a été présen­tée au Mémo­rial d’Al­sace-Moselle de Schir­meck, et nous expose son deve­nir.

Pouvez-vous reve­nir sur la genèse de l’ex­po­si­tion « Que s’est-il passé au camp de Tambov ? » qui a été présen­tée au Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle de Schir­meck jusqu’au 30 décembre dernier ?

Cette expo­si­tion s’est inscrite, fort logique­ment, dans le cadre de la poli­tique volon­ta­riste menée par les trois grandes collec­ti­vi­tés alsa­ciennes, la Région et les deux Dépar­te­ments, dans le domaine de la Mémoire et dont le pilier prin­ci­pal est consti­tué par le Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle à Schir­meck. Mais elle a égale­ment permis de présen­ter, à un large public, une synthèse très complète de nos connais­sances sur le camp de Tambov, le tout enri­chi de nombreux éléments nouveaux extraits, en parti­cu­lier, des archives de l’Oblast (région) de Tambov et concer­nant le camp 188 de Rada ainsi que l’hô­pi­tal de Kirsa­nov, soit plus de 4 000 pages de docu­ments qui ont pu être numé­ri­sés, en octobre 2007, à l’ini­tia­tive du Président Philippe Richert, par le Conseil Géné­ral du Bas-Rhin, puis traduits par le dépar­te­ment d’Etudes slaves de l’Uni­ver­sité de Stras­bourg.

Cette expo­si­tion excep­tion­nelle a mani­fes­te­ment eu un impact très posi­tif sur la fréquen­ta­tion du Mémo­rial. Quel bilan, même partiel, peut-on déjà tirer de cette mani­fes­ta­tion ?

Le bilan de l’ex­po­si­tion, tant du point de vue de sa fréquen­ta­tion, que de celui de sa contri­bu­tion à la connais­sance de ce drame terrible que fut la capti­vité des Alsa­ciens et des Mosel­lans dans les camps sovié­tiques et du regard nouveau que nous pouvons désor­mais lui porter, est incon­tes­ta­ble­ment posi­tif. L’ac­cès à cette expo­si­tion ayant été libre, il n’est pas possible de comp­ta­bi­li­ser, de manière précise, le nombre total de ses visi­teurs. Mais ce qui est sûr, c’est que la fréquen­ta­tion du Mémo­rial lui-même, pendant cette expo­si­tion, a connu une augmen­ta­tion signi­fi­ca­tive, de plus de 4 %, de ses visi­teurs sur l’en­semble de la période par rapport à l’an­née précé­dente et même …de 64 % pour le seul mois qui a suivi l’ou­ver­ture !

Que vont deve­nir les éléments de cette expo­si­tion, qu’il s’agisse des diffé­rents panneaux ou des recons­ti­tu­tions qui lui ont servi de décor ?

Un certain nombre d’élé­ments de cette expo­si­tion, des panneaux et même des recons­ti­tu­tions, vont inté­grer et donc enri­chir, dès ce mois de janvier 2012, le parcours perma­nent présenté au sein du Mémo­rial, sans oublier la recons­ti­tu­tion des deux silhouettes de baraques du camp de Tambov, présen­tées à l’ex­té­rieur, en contre­bas du Mémo­rial, qui vont rester en place. Les autres éléments vont servir de base à l’ex­po­si­tion itiné­rante qui devrait être présen­tée dans d’autres lieux en Alsace et en Moselle. Par ailleurs, une version allé­gée de cette expo­si­tion, sans les recons­ti­tu­tions, mais tout aussi complète dans ses infor­ma­tions, va être mise à la dispo­si­tion des établis­se­ments scolaires, collèges et lycées alsa­ciens, et va même être présen­tée, au mois de mai prochain, au Luxem­bourg.

Propos recueillis par Nico­las Mengus

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2012 et le 70e anni­ver­saire du décret d’in­cor­po­ra­tion des Alsa­ciens-Mosel­lans dans l’ar­mée alle­mande

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Suite à la réac­tion de l’as­so­cia­tion APOGA après une réunion rela­tive à la parti­ci­pa­tion des céré­mo­nies de commé­mo­ra­tion de l’an­ni­ver­saire du 25 août 1942, je tiens à préci­ser que notre asso­cia­tion l’OPMNAM n’a pas été conviée à cette réunion.

De quel droit cette fonda­tion se permet d’ex­clure et d’in­sul­ter les orphe­lins d’un drame qui les concerne direc­te­ment ?

Notre asso­cia­tion des Orphe­lins de Pères Malgré Nous se déclare soli­daire avec l’APOGA et ne parti­ci­pera d’au­cune façon à des commé­mo­ra­tions si la FEFA devait les orches­trer sous couvert de récon­ci­lia­tion franco-alle­mande conclue sur notre dos !

Nous avions des propo­si­tions pour des objec­tifs autres qu’un déjeu­ner à la santé de ceux qui sont morts de faim et de froid !

Gérard MICHEL, président de l’OPMNAM

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KAUFFMANN Antoine

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Je fais des recherches sur mon père, Antoine Kauff­mann, né à Huningue, Haut-Rhin, le 21.1.15.

Son livret indi­vi­duel revient très rapi­de­ment sur les états de service de mon père dans l’ar­mée française (il a été fait prison­nier le 23.6.1940 à Soulz­bach- le-Haut et appar­te­nait au 171e régi­ment d’in­fan­te­rie) et alle­mande. Pour cette dernière, il est simple­ment fait mention qu’il a été démo­bi­lisé le 19.11.1945, après son rapa­trie­ment qui a dû avoir lieu fin octobre 45 d’après les dates qu’on peut lire sur la carte de rapa­trié.

La carte de rapa­trié indique qu’il a été incor­poré de force (ZEZGE signi­fie certai­ne­ment Zwang­sein­ge­zo­ge­ner) dans l’ar­mée alle­mande (ALAA doit vouloir dire Alsa­cien-Lorrain Armée Alle­mande) le 11 (?) avril 1943 et qu’il était en dernier lieu prison­nier à Tambov. Il a donc fait partie des 4 derniers convois de prison­niers partis de ce camp entre le 8 et le 12 septembre 1945 et arri­vés en France entre le 19 et le 24 octobre.

Je recherche donc des détails sur son parcours dans l’ar­mée alle­mande. Merci pour toute aide.

Anita Bautista

 Cour­riel : anita.tista@­live.fr

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Trois Malgré-Nous en Ukraine / Les nuits de Fastov

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Août 1942 – 2012 : 70ème anni­ver­saire de la décla­ra­tion de Bürckel sur l’in­tro­duc­tion du service mili­taire obli­ga­toire pour les jeunes Mosel­lans.

Le Théâtre Musi­cal Berga­masque présente

Les Nuits de Fastov

D’après le roman éponyme d’An­dré Weck­mann

André Weck­mann, poète et écri­vain contem­po­rain, a publié des récits, romans et recueils poétiques en français, alsa­cien et alle­mand. Il a obtenu une dizaine de grands prix litté­raires dont le Prix Euro­péen de Langue Régio­nale.

A l’âge de 18 ans il est incor­poré dans la Wehr­macht. Il est blessé griè­ve­ment sur le front russe en novembre 1943. Devant retour­ner au front en septembre 1944, il déserte et devient respon­sable dans les Forces françaises de l’in­té­rieur (FFI). 25 ans après, il écrit Les Nuits de Fastov.

« D’une plume dont la verve est incom­pa­rable, André Weck­mann évoque le drame des incor­po­rés de force alsa­ciens, mosel­lans et luxem­bour­geois qui, au mépris du droit inter­na­tio­nal et contre leur propre volonté clai­re­ment expri­mée, furent contraints à servir dans l’ar­mée hitlé­rienne et jetés pour la plupart dans l’en­fer du front russe.

C’est un récit hallu­ci­nant de ce que fut cette guerre pour des jeunes gens de 18 ans, arra­chés à leur patrie, écra­sés de déses­poir, soute­nus par la seule volonté de survivre à tout prix.

Un paysage d’Ukraine et une poignée d’hommes suffisent à l’au­teur pour bros­ser une fresque où s’en­tre­mêlent l’hor­reur, l’iro­nie, le désar­roi et l’émo­tion, pour évoquer ce drame dans toute son ampleur, dans toute son atro­cité physique et morale ». (Jaquette du livre. Editions Alsa­tia).

« Fastov est un gros bourg d’Ukraine que l’Ar­mée Rouge vient de libé­rer. Nous sommes en novembre 1943.

A quelques verstes de là, un déta­che­ment alle­mand s’ins­talle sur une butte boisée. Dans ce déta­che­ment, il y a trois Malgré-Nous, François, Théo et René. La guerre est mouvante, il n’y a plus de front, les chars sovié­tiques submergent la plaine, mais semblent oublier le groupe Stol­zen­berg.

Là-haut sur la butte, le drame se noue. Là, devant Fastov, en trois jours et trois nuits s’évoque le destin tragique des provinces françaises arra­chées à la patrie par la défaite de 40 ». (Jaquette du livre. Editions Alsa­tia).

« Pourquoi ce livre, vingt-cinq ans plus tard ? Pourquoi avoir traîné sur soi pendant un quart de siècle ce paquet de souve­nirs couleur de sang caillé avant de le livrer au public ? Pourquoi faire ressur­gir les images de l’atroce, de l’inu­tile sacri­fice ?

Est-ce pour me débar­ras­ser du cauche­mar, du remords d’avoir eu à tuer l’ami et l’en­nemi, de la honte d’avoir été cette chose hybride, un opprimé chaussé des bottes de l’op­pres­seur ?

Est-ce pour expliquer ce que fut notre drame, à mes compa­triotes de ce qu’on a coutume d’ap­pe­ler chez nous l’In­té­rieur de la France ?

… Admet­tons que c’est une condam­na­tion de toutes les aber­ra­tions idéo­lo­giques, celles d’hier comme celles d’aujourd’­hui. De l’exal­ta­tion stupide des canons. De la force brutale qui avilit les naïfs et anéan­tit les inno­cents.
Mais ne serait-ce pas plutôt un dernier adieu à mes camardes avant que l’ou­bli défi­ni­tif ne les englou­tisse. C’est tout ce que je peux encore faire pour eux.

Car quel drapeau incli­ne­rais-je devant leurs monu­ments qui portent tous un pieux mensonge : ils ne sont pas morts pour la Patrie et le champ dit d’hon­neur n’a été que celui de leur déses­poir.

Car dans quel cime­tière irais-je dépo­ser ma couronne : leurs cadavres sont disper­sés à tous les vents ». André Weck­mann.

 Adap­ta­tion : Pierre Schaef­fer

 Comé­diens : Marie-Paule Schaef­fer
– Bernard Bailly
-Patrick Hentz
-Patrice Lafarges
-Pascal Legout
-Domi­nique Mathis
-Pierre Schaef­fer
– Gino Tondo

 Lumières : Bernard Lacour. Son et vidéo : Claude Bour

La première a eu lieu à la Média­thèque de Nilvange, le vendredi 3 février.

Média­thèque de Nilvange

 1, rue Castelna

 57240 Nilvange

 Tel : 03 82 86 47 00

 Mail : contact@­me­dia­theque-nilvange.net

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PHOTOS DU SPECTACLE DE GERARD SCHUTZ

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