INAUGURATION DU MONUMENT AUX MORTS DE HUTTENDORF

Commentaire (0) Mémoire

TEXTE ET PHOTOS TRANSMISES PAR SÉBASTIEN BROCKER

L’inau­gu­ra­tion du monu­ment aux Morts du village d´Hut­ten­dorf. On y voit les anciens incor­po­rés de force au garde-à-vous en hommage à leurs cama­rades qui n’ont pas eu la chance de rentrer au foyer.

Le village compte treize mort pendant la Seconde guerre mondiale : un en 1940 sous uniforme français, 11 incor­po­rés de force et 1 volon­taire mort sous uniforme français à la fin de la guerre ; ce dernier, né en 1926, s’en­gage à 18 ans comme soldat de 2e classe du 1er Régi­ment de marche de la Légion étran­gère dans la 2e compa­gnie et parti­cipe à la bataille d’Al­sace.

brock1.jpgbrock2.jpgbrock3.jpg

Lire l’article

Camps de concen­tra­tion, camps d’ex­ter­mi­na­tion, 70 ans après

Commentaire (0) À noter dans l'agenda

Dans le cadre de l’an­née de la commé­mo­ra­tion du 70e anni­ver­saire de la libé­ra­tion des camps, le Crif Alsace, asso­cié au Conseil Dépar­te­men­tal du Bas-Rhin et au Centre Euro­péen du Résis­tant Déporté, ont le plai­sir de vous invi­ter à une confé­rence sur le thème: « Camps de concen­tra­tion, camps d’ex­ter­mi­na­tion, 70 ans après ». Cette confé­rence sera animée par M. Jean-Marc Drey­fus.

A cette occa­sion, les Archives dépar­te­men­tales présen­te­ront égale­ment des plans réali­sés pour le compte de la Baulei­tung der Waffen-SS und Poli­zei Natz­wei­ler/Elsaß lors de la construc­tion du camp de concen­tra­tion du Stru­thof : acquis par le Dépar­te­ment en 2009, ces plans et notes sur le K[onzen­tra­tion] L[ager] de Natz­willer sont mécon­nus et n’ont a priori jamais été étudiés.

image006.jpgCette confé­rence a lieu pendant la période de l’ex­po­si­tion « Victor Klem­pe­rer, la langue confisquée / Die Geraupte Sprache », présen­tée aux Archives dépar­te­men­tales du 18 mai au 19 juin 2015. Cette expo­si­tion, mise à dispo­si­tion par le Centre euro­péen du résis­tant déporté, site de l’an­cien camp de Natz­wei­ler, repose sur l’ou­vrage de Viktor Klem­pe­rer LTI – Lingua Tertii Impe­rii (La langue du Troi­sième Reich), publié en 1947.

Audi­to­rium des Archives Dépar­te­men­tales,
6 rue Philippe Dollin­ger à Stras­bourg
Entrée libre dans la mesure des places dispo­nibles

Lire l’article

Malgré-nous, un hors série de l’Ami-hebdo

Commentaire (0) Actualité

Un hors-série sur les Malgré-Nous :
Un crime contre la condi­tion humaine

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’in­cor­po­ra­tion de force des Alsa­ciens-Mosel­lans durant la dernière guerre ,vous le trou­ve­rez dans un hors-série de l’Ami-Hebdo (*) qui vient de paraître. Rappe­lons que l’en­rô­le­ment de force de plus de 100 000 Alsa­ciens dans la Wehr­macht en 1942 était en viola­tion flagrante de la Conven­tion de la Haye qui précise « qu’il est inter­dit à un belli­gé­rant de forcer les natio­naux de la partie adverse à prendre part aux opéra­tions de guerre diri­gées contre leur pays. » Ce qui a été consi­déré à Nurem­berg comme un ”crime contre la condi­tion humaine” était la consé­quence de l’aban­don par Vichy de l’Al­sace-Moselle en 1940 au bon vouloir des Nazis. Londres, pas plus que Vichy, ne réagira à cette véri­table forfai­ture qui obli­gera de jeunes Alsa­ciens à revê­tir l’uni­forme vert-de-gris. Et ceux qui revien­dront de l’en­fer,du front de l’Est,puis des camps sovié­tiques, garde­ront des séquelles indé­lé­biles que le psychiatre Georges Feder­mann a bien analy­sées:« Rares sont ceux qui portent pas encore au plus profond d’eux-mêmes les cica­trices indé­lé­biles de ces séjours. Au-delà de la détresse morale, je suis surtout frappé par le senti­ment d’ inuti­lité asso­cié à l’im­pos­si­bi­lité de trou­ver du sens à une guerre dont l’Homme, avant tout, est sorti perdant !” Ironie tragique de l’His­toire , les 40 000 Malgré-Nous qui ne sont pas rentrés ont souvent leurs noms gravés sur les monu­ments aux morts de nos villages :’Morts pour la Fran­ce’ sous uniforme alle­mand…Mort pour la France oui, qui les avait aban­don­nés..Morts pour rien, quelle conne­rie la guerre !

José Meidin­ger

(*) Hors-série de l’Ami-Hebdo : COMPRENDE L’INCORPORATION DE FORCE Les jeunes d’Al­sace et de Moselle dans l’Ar­mée alle­mande. En kiosque ou à l’Ami-Hebdo, 30 rue Thomann Stras­bourg. Voir égale­ment l’ex­cellent site de Nico­las Mengus, www.malgré-nous.eu, où figure l’in­té­gra­lité du témoi­gnage de Georges Feder­mann.

Source : http://la-feuille-de-chou.fr/archives/39647

Lire l’article

Les malgré-elles, marque dépo­sée depuis 2010

Commentaire (0) Revue de presse

Des élèves de 3e de Molsheim, dans le cadre d’une mini-entre­prise visant à créer un support multi­mé­dia sur l’in­cor­po­ra­tion de force en Alsace, ont récem­ment été confron­tés à une décou­verte qui, depuis, suscite quelque émoi chez les histo­riens…

Alors que ces jeunes et leur profes­seure char­gée de projet s’as­su­raient de la libre utili­sa­tion des docu­ments réunis au cours de leurs recherches, ils ont été rendus atten­tifs par l’un de leurs parte­naires, le Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle, au fait que l’ex­pres­sion « Les malgré-elles » employée commu­né­ment pour dési­gner les Alsa­ciennes incor­po­rées de force sous le IIIe Reich, était dépo­sée à l’Ins­ti­tut natio­nal de la propriété indus­trielle (Inpi) depuis 2010. En clair, c’est devenu une marque, dont la proprié­taire est Annie Barbier.

Vivant à Paris, elle-même fille d’in­cor­po­rée de force, elle est l’au­teur d’un docu­men­taire en 1999, suivi d’un livre deux ans plus tard, qui furent les premiers à mettre en lumière, à travers de nombreux témoi­gnages recueillis, le sinistre destin de ces quelque 15 000 femmes envoyées au Reichar­beits­dienst, au Krieg­shielf­sdienst ou dans la Wehr­macht.

Ces deux produc­tions ont ainsi contri­bué à popu­la­ri­ser l’ex­pres­sion « malgré-elles », conçue alors par l’au­teur par analo­gie avec celle déjà exis­tante de « malgré-nous », qui servait surtout jusque-là à parler des incor­po­rés de force hommes.

La réali­sa­trice, par ailleurs, a co-scéna­risé un télé­film de fiction — égale­ment inti­tulé Malgré-elles — diffusé sur les petits écrans en 2008 ; c ’est juste­ment suite à ce tour­nage qu’elle a pris l’ini­tia­tive de faire enre­gis­trer le terme à l’Inpi, indique-t-elle.

« Pas dans le thème »

En ce début 2015, donc, la profes­seure molshé­mienne a écrit à la proprié­taire de la marque pour savoir si ses élèves pouvaient faire figu­rer la formule « les malgré-elles » dans leurs clés USB (leur projet traite de l’in­cor­po­ra­tion de force en compi­lant témoi­gnages filmés, docu­ments, chan­son, poèmes, etc. ; il est destiné à être vendu à une centaine d’exem­plaires). Réponse : « Non, au motif qu’on n’était pas dans le thème », rapporte l’en­sei­gnante. « Je pense qu’elle a peut-être lu mon mail trop vite… » Mais Annie Barbier motive sa déci­sion : « Je trouve ça très bien d’avoir des projets ; mais là, ce n’était pas oppor­tun, ça n’avait rien à voir avec la déno­mi­na­tion “malgré-elles” ».

Suite à son docu­men­taire et son livre, souligne-t-elle, « ce nom qui n’exis­tait pas aupa­ra­vant a été utilisé tous azimuts ». D’où une volonté de « le proté­ger » de la part de celle qui se sent « un peu la dépo­si­taire de la mémoire de ces femmes » et dit avoir agi ainsi « par respect » pour elles : « Que ressen­ti­raient-elles par exemple si une entre­prise, demain, choi­sis­sait de s’ap­pe­ler comme ça ? »

Limites ?

Ce dépôt de marque (pas sans rappe­ler, dans un tout autre contexte, celui d’« Elsass frei » qui avait provoqué le débat il y a quelques mois) était jusqu’à présent passé inaperçu.

La plupart des spécia­listes aujourd’­hui inter­ro­gés, décou­vrant du même coup son exis­tence, évitent de s’aven­tu­rer sur le terrain juri­dique et privi­lé­gient un point de vue histo­rique. Comme Marlène Anstett, éminente connais­seuse du sujet, qui indique « préfé­rer person­nel­le­ment à cette expres­sion [ malgré-elles ] celle d’in­cor­po­rées de force, car c’est une qualité qui a été, de fait, accor­dée ».

Idem pour l’his­to­rien Nico­las Mengus, l’un des premiers à avoir eu vent du refus opposé aux élèves et à s’en être ému ; lui va plus loin, esti­mant que ce cas « pose la ques­tion des limites de la propriété intel­lec­tuelle et de savoir jusqu’où on peut aller pour s’ap­pro­prier des termes d’usage courant ou histo­rique. Si par exemple je dépo­sais Wehr­macht ou nazi et que j’en inter­di­sais ensuite l’usage ? », inter­roge-t-il.
Dans le monde de la mémoire régio­nale, d’autres person­na­li­tés se montrent aussi très critiques sur les raisons qui, selon elles, auraient pu conduire l’in­té­res­sée, sur un sujet aussi sensible, à vouloir « priva­ti­ser » cette expres­sion. Mais Annie Barbier s’en défend et l’as­sure : « Si un histo­rien souhaite faire des recherches, bien sûr qu’il est libre d’uti­li­ser cette notion. Le nom malgré-elles est dispo­nible ; n’im­porte qui peut l’uti­li­ser, en me deman­dant l’au­to­ri­sa­tion ».

Lire l’article

ADAM Henri

Commentaire (0) Liste des avis de recherche

adam_henri.jpg Je recherche des infor­ma­tions sur le parcours de mon père, Henri Adam, né le 22.07.1920 à La Want­ze­nau et qui y a demeuré avec ma mère Berthe Vier­ling (décé­dée le 12.07.1949). Il a été incor­poré de force. Sa dernière adresse connue est le SP 23575 – Narva.

Il a été déclaré « décédé aux Armées le 16 mars 1944 ». Sa dernière lettre en ma posses­sion date du 11.07.1943.

Merci pour toute éven­tuelle infor­ma­tion.

Robert Adam

 pier­re­hen­riet­se­sa­mis@­wa­na­doo.fr

* Fiche du Volks­bund trans­mise par Claude Herold :

Henri Hein­rich Adam

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist Henri Heinr Adam seit 01.02.1944 vermisst.

 In dem Gedenk­buch des Fried­hofes Solo­gu­bowka haben wir den Namen und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten verzeich­net.

 Nach­name:Adam

 Vorname:Henri Heinr

 Geburts­da­tum:22.07.1920

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:01.02.1944

 Todes-/Vermiss­te­nort:Narva Bogen und Brücken­kopf / Narwa Fluß

* La Feld­post­num­mer 23575 B corres­pond à la 10eme » Kompa­nie,Grena­dier Feldaus­bil­dungs-regi­ment 640

Lire l’article

8 mai 1945 – 8 mai 2015

Commentaire (0) Actualité

La commé­mo­ra­tion de la Victoire de 1945 a été célé­brée ce 8 mai avec un recueille­ment et un faste excep­tion­nels à Mommen­heim. En effet, à l’is­sue d’une messe où la chorale et l’or­ga­niste ont donné le meilleur d’eux mêmes, la popu­la­tion s’est réunie devant la mairie. Le maire Fran­cis Wolf a salué la plan­ta­tion à l’en­trée du cime­tière d’un érable prove­nant de Russie, en présence de repré­sen­tants alle­mands de la commune jume­lée de Vimbuch. L’arbre, ramené en 2010 par Charles Criqui, de l’as­so­cia­tion Pèle­ri­nage Tambov, a été prélevé dans le « carré français » de la forêt de Rada près de Tambov, lieu d’in­hu­ma­tion de milliers d’Al­sa­ciens-Mosel­lans incor­po­rés de force dans l’ar­mée alle­mande et inter­nés dans le camp de prison­niers de guerre. Charles Criqui a d’ailleurs commenté après le déjeu­ner collec­tif une expo­si­tion origi­nale, à partir de cartes géogra­phiques et de dessins évoquant la terrible réalité du camp de Tambov ou d’autres signés par des Malgré-nous. L’érable, comme d’autres déjà plan­tés devant le Mémo­rial de l’Al­sace-Moselle à Schir­meck ou au musée de Hatten gran­dira désor­mais à Mommen­heim en rappe­lant le destin tragique de plusieurs habi­tants du secteur.

M.G-L

mommenheim_2.jpgmommenheim_3.jpgmommenheim_4.jpgmommenheim_1.jpg

Lire l’article

Joseph WIND : une auto­mu­ti­la­tion réus­sie

Commentaire (1) Les incorporés de force face à leur destin

wind_joseph.jpg Trou­vez ci-dessous le récit du parcours de Joseph Wind, né à Ging­sheim le 27.3.1925.

Lire l’article

Pierre Torque­biau, un Narbon­nais gracié par Das Reich à Tulle

Commentaire (0) Actualité

pierre_torquebiau_1.jpgpierre_torquebiau_2.jpg

Source : http://www.linde­pen­dant.fr/2015/03/10/pierre-torque­biau-un-narbon­nais-gracie-par-das-reich-a-tulle,2001627.php

Lire l’article

Inter­ven­tion de Patrick Hetzel, député (UMP) du Bas-Rhin

Commentaire (0) Revue de presse

dna_10_05_2015_red.jpg

Voir aussi : http://www.e-alsace.net/index.php/small­news/detail?newsId=19545

Lire l’article

Fédé­ra­tion des enrô­lés de force

Commentaire (0) Contacts et liens

Lien commu­niqué par Eva Maria klos

Après des années de recherches assi­dues la « Fédé­ra­tion des Enrô­lés de force (FEDDEF) » a pu fina­li­ser le projet « Ons Jongen a Meeder­cher ».

Ce projet consiste à rendre publiques et acces­sibles toutes les recherches initiées depuis des années au sujet de l’en­rô­le­ment de force au Luxem­bourg.

Cette base de données construite au fil des années regroupe 19 500 noms de personnes, thèmes, orga­ni­sa­tions et villes rela­tives à l’en­rô­le­ment de force.

L’objec­tif étant de donner un maxi­mum d’in­for­ma­tions aux proches des victimes de façon simple et rapide. Chaque fiche contient des dates, des descrip­tions et une biblio­thèque docu­men­taire (photos, coupures de presse, vidéos…)

Tous les docu­ments présents sur le site sont libres de droits et télé­char­geables gratui­te­ment.

www.ons-jongen-a-meeder­cher.lu

* Régis Baty nous signale égale­ment site du centre de docu­men­ta­tion et de recherche sur l’en­rô­le­ment de force des Luxem­bour­geois : http://www.secon­de­guer­re­mon­diale.public.lu

Lire l’article